"Que quelqu'un m'aide..." (libre)

Le petit bout d’homme qu’il avait interpellé ne s’enfuit pas en courant comme l’esclave le craignait, s’était déjà ça… Youenn en fut soulagé, peut-être même heureux. Le gamin observa silencieusement son cou ensanglanté avant de répondre :

« Je doute qu’avec de l’eau tu puisses désinfecter quoi que ce soit … »

Youenn tombait des nues il était persuadé que de l’eau fraîche ferait l’affaire, que cela nettoierai sa blessure et le préserverait d’une infection malgré qu’il n’ait ni bandage ni alcool. Le jeune homme ne répondit pas tout de suite et parut réfléchir un moment.

« Mais… Qu’est-ce que je dois faire alors ? » demanda-t-il enfin.

Le jeune homme précisa qu’il avait mal et qu’il ne voulait pas que sa blessure s’infecte car cela serait certainement plus douloureux encore.

« Je veux être acheté et… si je suis blessé et en mauvaise santé en plus d’être laid, je n’aurai jamais de maître… se plaignit-il. Qu’est-ce que je dois faire ? Où est-ce que je dois aller ? » interrogea-t-il.

L’on pouvait sentir au timbre de sa voix qu’il était empreint à la fatigue et au désespoir. Il avait sincèrement besoin d’être guidé. Si ce garçon le reniait, il n’était pas sûr d’avoir la force et le courage de demander de l’aide à quelqu’un d’autre…

« Tu peux m’aider ? S’il te plaît… j’ai vraiment besoin d’aide… » dit-il en s’agenouillant pour se mettre à la hauteur de son interlocuteur mais aussi en signe de soumission. A présent, Huan pouvait faire ce qu’il voulait de Youenn car ce dernier s’en remettait entièrement à lui.

Le jeune garçon lui fit une pichenette sur le front, l’esclave porta sa main sur son front et le regardait d’un air curieux. Pourquoi avait-il fait ça ? Et que signifiait ce geste ? Youenn était cependant sûr d’une chose, s’est que cet acte n’avait rien de bien méchant.

Le garçon s’adossa contre le mur et parut réfléchir un moment tandis que Youenn attendait bien sagement quand l’enfant déclara enfin qu’il n’y avait qu’à aller au supermarché se procurer du désinfectant.

« C’est pas le genre de truc que pense à rafler les braqueurs … »

Youenn acquiesça doucement en se redressant et déclara qu’il le suivait. La main posée sur son cou, il essayait d’éviter de penser à la douleur que lui affligeait cette blessure.

En cours de route, le jeune esclave demanda à son bienfaiteur comment il s’appelait.

Tous en e fixant il répondit quelque peut amuser par cette question … ne savait’il pas qu’ici c’était la chose qu’il valait mieux ignorer ?

Il ne t’apporterai rien de le connaître … à part des ennuis …

Huan remis ça capuche en place puis quitta le mur

Et toi …. Tu est ?


Le garçon se mit à marcher laissant libre l’homme de le suivre ou non vers le supermarché …
Sachant que ce lieu n’était pas bercé par le calme, il laissa durant tous les trajet ces mains dans ces poches dont l’une d’elle contenait une arme à feu …
Si Huan agissait ainsi ce n’était ni par compassion, ni par pitié et encor moins par intérêt, seulement pour le moment il n’avait rien d’autre à faire que d’aidé cette homme qui semblé dérouté …

[tu peut poster la suite au supermarché si tu veux ^^]

- Il ne t’apporterait rien de le connaître … à part des ennuis …
- Ah !...

Le jeune homme fut quelque peu déçu et même étonné de cette réponse. En quoi connaître son nom lui apporterait des ennuis ? Etrange… Pourtant le jeune garçon lui retourna sa question. L’esclave ne voyant pas d’inconvénient à lui divulguer le siens – à dire vrai il en était même content :

« Je m’appelle Youenn » dit-il avec entrain avant de lui demander : « Dis, pourquoi connaître ton nom m’apporterait des ennuis ? Je ne comprends pas… »



Enfin ils purent apercevoir le supermarché. Ce qui soulagea Youenn. Ils y entrèrent et trouvèrent sans trop de mal le rayon infirmerie Youenn se saisit d’un désinfectant et prit quelques bandages dont il était persuadé de se servir. En se rendant vers la caisse, ils passèrent par un rayon où se vendaient quelques vêtements. Youenn prit une chemise au passage, il n’allait pas continuer à se balader torse nu dans les rues, ça s’était hors de question !

En arrivant à la caisse le jeune garçon se rendit compte d’un détail plus ou moins important qu’il avait omis :

« Je n’ai pas d’argent ! » s’exclama-t-il tout confus !

Comme allait-il faire ? Il avait réellement besoin de ses accessoires… Il interrogea Huan du regard. Le suppliant de trouver une solution.

Huan chercha son regard et fixa sans scier les yeux de son interlocuteur et dit d’une voie calme mais qui sous entendait qu’il n’allait plus s’amuser à le répéter à nouveau

Ce ne sont pas tes affaires… rien ne t’apportera de le connaître …

Alors qu’ils se dirigeaient vers le supermarché Huan scrutait avec attention les environs, à la recherche de quelconque braqueurs qui aurait pris pour cible le magasin, il n’avait pas envie d’être mêlé à cela surtout depuis que la milice commençait à prendre légèrement du pouvoir …

Il suivit Youenn en silence dans le supermarché aux vitres brisées et mur dégradés … il s’étonnait encor que ce commerce tienne la route … L’ex esclave lui demanda encor de l’aide, il n’était vraiment pas du genre débrouillard ! Le jeune garçon jeta un cou d’œil aux alentours, si des employer de son père traînait dans le coin et le voyait payer il se ferrait réprimander … Il décida donc de mettre rapidement une arme feu dans les mains de Youenn et pris un air faussement paniqué en s’adressant à la caissière …

Laissez nous passez s’il vous plait … il il va me tuer ….

Il comptait sur le bon cœur de la caissière comme beaucoup de gens exerçant ces métiers « légaux » elle n’avait pas choisis de vivre dans une ville chaotique et n’aimait pas voir le sang giclé… il aurait bien jouait le rôle du méchant mais il fallait le dire franchement qui songerait à vouloir sauver un homme possédant son physique ? Maintenant il fallait simplement espérer qu’il joue le jeu …

Le garçon lui mit une arme à feu entre les mains, Youenn le regarda perplexe mais il n’eut pas le temps de lui demander ce qu’il devait faire de ça que le petit garçon se mit subitement à paniquer, ou plutôt fit mine de paniquer, alertant les gens alentours :

« Laissez-nous passer s’il vous plait … il… il va me tuer... »

Les personnes alentours commencèrent à paniquer, leur regard se posant sur l’esclave mal vêtu. La crainte déforma le visage du jeune homme qui tenta de s’expliquer :

« Mais… mais non je… je… »

Mais il ne termina pas sa phrase, pour dire quoi de toute manière ? Les personnes présentes majoritairement des femmes, mères de familles, commençaient déjà à paniquer en le priant de leur laisser la vie sauve. Youenn serra les paupières, empêchant les larmes de couler et lâchant l’arme à feu, il s’encourut.

L’esclave s’arrêta à un coin de rue, essoufflé, affligé. Ainsi n’inspirait-il que la peur ? Personne ne l’avait laissé s’expliquer… Et le garçon ? Pourquoi lui avait-il fait subir ce supplice ? Oui, pourquoi ?
Néanmoins, il se rendit compte qu’il avait toujours dans les bras les articles qu’il n’avait pas eu à payer en fuyant.
Il se rendit alors compte de la raison pour laquelle le garçon dont il ignorait toujours le nom avait fait cela et il lui en fut tout à coup reconnaissant, un peu...

« Mais quand même… »

*Mais quel idiot *

Youenn paniquait complètement et au bord de la crise de nerfs s’enfui en courant …
Malheureusement à cause de lui Huan ne put s’en aller, toute les femmes était à ses côté et tentaient de le rassurer l’empêchant ainsi de partir à la suite de l’ex esclave…
Il essaya tant bien que mal de continuer à jouer la comédie tout en essayant de récupérer son are qu’avait laisser tomber Youenn…

Un quart d’heure plus tard o pu le voir ressortir du magasin les bras chargé de bonbon que lui avait offert certaines femmes… Le garçon chercha alors des yeux le trouillard qui s’était enfui plus tôt ne sachant pas vraiment si il espérait le retrouver ou ne plus le voir …

(je crois qu'on peut considérer le sujet comme terminé non? Tout du moins pour moi oui ^^)