Première expérience

Cette journée là—enfin cette soirée là—Artémis avait décidé de partir explorer une autre partie de la Citée de la Joie. L’un des secteurs qu’elle ne pouvait accéder sans la présence de Vénus puisque cela lui faisait dépasser le lien invisible de cinq cents mètres qui les unissaient. Une fois au paravent elle avait essayé de s’engager dans cette allée et avait immédiatement ressentie un malaise. Cela commençait habituellement par une vague de chaleur suivit d’une d’étourdissement et après elle se mettait à trembler de tous ses membres. Ensuite si elle poussait cela encore plus loin et hop voila une fièvre qui embarquait. Il y avait une fois où elle avait manquée perdre conscience. Elle été arrêté là. Pas question de mourir pour une raison si stupide !

Donc, avant de partir elle avait demandée à sa sœur de la rejoindre dans leur chambre après le souper. Artémis s’était excusée rapidement de table, chose peu rare puisqu’elle aimait bien la solitude de toute façon et ne restait pas trop longtemps dans la présence des gens. Lorsqu’elle sa sœur monta à leur chambre à l’étage—oui, elle partageait toujours une chambre, n’ayant pas encore vue le but de demander des chambres séparés—Artémis était déjà vêtu de ses vêtements de rue, comme on pourrait les appeler. Cet habit se résumait pas mal à ces pantalons de cuire, spécialement modifiés pour sa queue féline, une camisole—cette fois-ci rouge sang—et un veston au col haut.

Depuis qu’elle avait été acheté et avait put de nouveau évoluer dans la ville, Artémis avait rapidement apprit qu’il était mieux de traîner des armes avec elle. Certes, elle en n’avait pas vraiment besoin puisqu’elle pouvait faire jaillir d’entre ses doigts des griffes redoutables, mais parfois en regard froid et meurtrier n’était pas assez pour convaincre les hommes que cette jolie, jeune adolescente n’était une petite poupée inoffensive. Et c’était lassant de toujours devoir les blesser sérieusement, même voir les tuer, pour faire passer le message. Donc, comme à son habitude, elle avait attaché la gaine spéciale de ses deux magnums autour de ses cuises, en plus de glisser un coutelas dans le haut d’une botte. Pour terminer le tout, elle avait glissé l’étui de sa longue dague dans le bas de son dos. Pour compléter son « look » elle avait revêtu l’un de ses longs trench-coats de cuire. Ce morceau dissimulait à la fois ses armes et sa longue queue rayée de tigre. Il n’y avait que ses oreilles dorées de fauve à régler, maintenant. Artémis remonta son capuchon et posa sur son nez délicat les verres de ses lunettes fumés—oui, malgré le fait qu’il allait bientôt faire noir à l’extérieur—puis, fin prête, elle avait attendu sa jumelle.

Finalement lorsque que cette dernière fut prête à son tour, Artémis la guida silencieusement jusqu’au jardin d’où elles loupèrent la sécurité sans trop de difficulté—Artémis l’avait fait tellement de fois auparavant—avant de s’aventurer dans les rues sombres et dangereuses de la Citée de la Joie. La possibilité de se faire voler, ou encore pire, violer, était toujours possible, mais Artémis s’en balançait. Si quelqu’un essayait de l’agresser, eh bien tant pis pour eux ! Ils allaient le payer chèrement de leur audace. Donc c’est avec désinvolture et sans aucune crainte qu’elle put enfin s’engager dans le secteur de la ville qui—jusqu’à là—lui avait été impossible.

Sous son visage impassible et neutre derrière ses verres fumés, la jeune fille détaillait avec curiosité les établissements de cette rue. Les néons des enseignes clignotaient partout, l’éblouissant malgré sa protection visuelle. Une chose attira particulièrement son regard. La bâtisse semblait être un bar…Hum, elle n’avait jamais vue l’intérieur d’un bar—elle n’a que quinze ans et avait passé les deux derniers années de sa vie enfermée dans un Labo de fou à subir des transformations génétiques—et elle devait s’avouer qu’elle était curieuse. Avec l’ombre d’un sourire amusé, elle fit signe à Vénus de la suivre.

Le dos droit, ses jambées gracieuses complètement décontractés—l’air d’avoir parfaitement le droit de faire ce qu’elle faisait—Artémis s’approcha de la porter, dépassa le bouncer sans l’accorder un regard et posa la porte du complexe. Ce qu’elle retrouva à l’intérieur, la surprit une fraction de seconde. Elle fut accueillit par un épais nuage de fumée de cigarette âcre et l’odeur poignante d’alcool forte attaqua son sens de l’odorat très fin. Repoussant ces sensations déplaisantes, Artémis—après s’être assurée que sa jumelle la suivait—se fraya un chemin à travers la dense foule, à diverses stades d’ivresse, et alla s’installer dans l’une des tables en cubicule plongée dans la noirceur. Elle y prit place et se contenta d’observer impassiblement se qui se déroulait autour d’eux.

Eh bien, souffla-t-elle après un moment à Vénus. Ce n’est pas vraiment l’idée que je me faisais d’un Bar. Et toi ?

Iwo était dans le bar. Serveur même, tel était sa meilleure couverture quand il travaillait et il travaillait. Sa mission était d'espionner un groupe assez louche qui baignait dans la prostitution, la drogue et le marché d'esclave. Le genre de pourriture qu'Iwo prenait un malin plaisir à trucider, mais bon, il n'en était pas encore à ce stade là, il devait juste relevé leurs habitudes, les filles qu'ils fréquentaient pour ensuite les interroger. Depuis maintenant deux heures, il servait les différents clients, certains étaient déjà ivre, d'autres se drogués sur leur table, d'autres étaient en train de passer du bon temps dans un coin avec une des prostituées qui travaillaient pour le bar. C'était écoeurant, mais seul, il ne pouvait rien faire. L'odeur du tabac et les vapeurs d'alcool commençaient à le gêner mais bon, il devait s'y faire. Il avait souvent travaillait dans des petits complexes alors que celui-ci était énorme et il y avait énormément de monde, sûrement, les danseuses qui faisaient cet effet. Pourtant, ils était seulement deux serveurs et débordaient. Le patron ne se gênait pas pour les pousser sinon, il les jeter dehors. Iwo aurait bien répondus mais bon, ce n'était qu'une couverture pour un moment. Pour son plus grand regret, la porte d'entrée s'ouvrit à nouveau. C'était...c'était des pets ! Il n'en revenait pas, c'était vraiment dangereux pour elles de venir par ici. A peine, il tourna son regard vers les hommes de la pièce, tous étaient en train de regarder avidement les deux jeunes filles. Si cela continuait, ils allaient se jeter dessus comme si elles étaient des objets de plaisir. Une idée vint alors à Iwo, il enleva son tablier et remit sa veste rapidement. Il s'eclipsa alors discrètement et réapparut derrière les jeunes filles comme si de rien n'était. Il lança alors un regard noir à tous les hommes qui regardaient les demoiselles, en réalité, il voulait leur faire croire qu'elles lui appartenait. Coup de chance pour elle, les hommes soupiraient et retournèrent à leurs occupations. Il les laissa s'installer à leur table tranquillement. Il leurs sourit, d'après ce qu'il avait comprit, elles étaient soeurs, voir jumelles par leur ressemblance. Il ne leur dit rien sur son manège mais il voulait juste les protéger. Iwo étaitn en pantalon cuir noir, avec un chemise bordeau, il avait enlevait sa veste de nouveau.

- Je vous sert quelques choses à boire mesdemoiselles ? Ou avez-vous envie d'autres choses ?

Iwo avait toujours été attiré par les pets, il les trouvait fascinant et aussi pour cette raison, qu'il faisait partit du sang des enchaînés. Groupe indépendant qui luttait contre l'esclavage et adoption de pets. Plus d'une fois, il avait sauvé des esclaves mais aussi des pets. Il aurait bien aimé faire plus ample connaissance avec elles mais il avait peur qu'elle ne veuille pas de lui, surtout si des hommes, leur avaient déjà fait du mal auparavant. Il attendait leurs réponses avant de dire ou faire autre chose. Ecartant une mèche de cheveux de son visage, libérant son regard vert émeraude pour mieux les voir.

[Désolé, c'est assez court, je ferai mieux la prochaine fois ^^ Pas beaucoup d'inspi'...]