La couleur de l'argent

Invité

Perséphone se promenait dans la rue... rien de plus banale à première vue, mais en réalité, la jeune prostituée était en peine. Elle avait essayé dur comme fer, travaillant autant qu’elle pouvait le faire, elle s’était arrangée le mieux qu’elle le pouvait mais non. Elle n’avait toujours pas assez d’argent; toujours pas assez pour déménager dans un appartement un peu plus propre, pas assez pour ne pas avoir à se soucier d’avoir assez à manger et encore moins assez pour partir, partir de la cité de la joie. Un départ définitif, sans retour. Rien ne la retenait plus, sauf son pet qui pourrait l’accompagner si elle le voulait et là cela lui prendrait plus d’argent. Toujours plus d’argent.

Comment de simples pièces, de banals bouts de papiers pouvaient autant influencer la vie des gens? Creuser un puit si profond entre les riches et les pauvres. Soit on avait tout, soit on avait rien... d’où le grand principe: Tout ou rien. Mais ce n’est pas parce que l’on avait tout que l’on avait forcément tout et ce n’est pas parce que l’on n’avait rien que l’on avait rien! Heureusement, certaines choses ne s’achetaient pas, l’amitié, l’amour, le courage, le talent... Par contre, cela ne l’aiderait pas à payer les factures!, auraient rétorqués bien des gens.

La jeune ne devait pas y penser cependant et ce concentrer davantage. Il lui faudrait un peu mieux de ce qu’elle avait... elle ne pourrait pas quitter le travail de prostituée facilement et ce n’est pas ce dont elle avait en tête en ce moment, enfin, malgré qu’elle y songeasse beaucoup. Il faudrait que ses clients reviennent, redemande ses services... ainsi elle n’aurait plus à chercher ses clients, elle y perdait un temps précieux et le temps c’est de l’argent. Était-elle tombée si bas que ça?

Pour l’instant, oui. Perséphone portait un joli jean moulant, ainsi qu’une blouse bleu foncé tout aussi ajustée. Elle savait que le bleu jurait très bien sur sa peau et l’embellissait davantage, en plus, avec le temps, la jeune femme avait vraiment apprit à se mettre en valeur; faisant ressortir ses courbes féminines qui plaisaient tant aux garçons... de nouveau, elle se mettait au travail...

Pour Julian, tout allait bien! Il venait de se faire payer gracement par un client en manque de drogue et depuis quelques jour, l'argent entrait a flot sans qu'il n'ai a leve rle petit doigt! Une vrai vie de reve. La vie qu'il avait toujours revé. La vrai vie d'un mafioso. Comme son associé, Luigi "Lama" Felouci, Julian devenait de plus en plus en maitrise d ela situation. Sauf que Luigi, lui, avait fait sa fortune rapidement. Dans un domaine qui avait toujours attiré Julian: La prostitution. Biens ur, avoir a satisfaire plusieurs pute, sa l'avait toujours effrayer lrosqu'il etait mineur mais la...

Sur un coup de tete, comme sa, il se decida a arpenter les rues a la recherche d'une fillequi voudrait bien travailler pour lui. Contre clients, il lui demanderait qu'une simple petite pars de l'argent qu'elle produit. Facile...

Pars un ahzard pur et simple il tomba sur une jeune fille dans une des ruelle du Suburbia. Il s'acotacontre un des mur pres de lui et l'interpella. Lorsqu'elle se retourna, il ne fit que jeter sa cigarette apr terre, l'ecrase du bout du pied et la regarda. Puis il dit:

"Alors, qu'est ce qu'une jeune fille comme toi fait habillé pareil dans une ruelle a cet heure..."

Bien sur, il le savait. Mais ilne voulait aps aller la traiter de pute si elle n'en etaitaps une. Et si elle en etait une, elle ne laisserait jamais passer un client ainsi. He he he...

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Perséphone marchait résolu à devoir se vendre de nouveau dans la soirée, en ce moment elle avait vraiment besoin d’argent. En général, les clients potentiels couraient les rues, mais elle désirait être plus discrète et ne pas avoir à crier sur tous les toits qu’elle était une prostituée... Ce qui était un peu bizarre puisque les gens devaient savoir qui elle était pour requérir ses services, peut-être qu’inconsciemment elle cherchait une excuse pour ne pas devoir partagé de nouveau le lit d’un autre. Elle devait le faire cependant, sinon, comment pourrait-elle vivre?

Il lui faudrait se rendre dans un bar probablement, elle avait plus de chances d’y croiser un client qui accepterait de payer. Son client serait sûrement saoul, par contre, elle n’aurait pas à craindre de représailles de sa part s’il avait trop bu; il n’aurait pas l’esprit assez clair pour la pourchasser, même s’il risquait de la battre... la première avait été assez dure, et elle n’avait pas été capable de retenir les larmes et de crier de douleur, maintenant elle le pouvait. Sauf s’il battait encore plus fort... c’était une expérience horrible, et juste y penser la fit frissonner.

Elle aperçut alors du coin de l’œil un jeune homme, qui semblait à peu près avoir le même âge qu’elle. Il paraissait très grand, ses cheveux raides étaient longs et noirs. La jeune femme crue même apercevoir une lumière verte venant de son regard. Cependant elle ne s’y attarda pas trop, elle ne pouvait se permettre de parler à chaque personne qui traversait la rue. Elle ne le vit donc pas s’adosser à un mur, par contre elle l’entendit très bien.

Il l’appelait. Il avait dû deviner qu’elle était une prostituée, probablement à cause de son habillement... que lui voulait-t-elle? Requérir ses services? Ça pouvait s’arranger, Perséphone était à la fois contente de ne pas avoir à chercher ses clients partout, tout comme elle avait un peu peur... non, pas de la peur, de l’appréhension. Néanmoins, il lui fallait de l’argent, elle se retourna donc et s’approcha de lui.

Il jeta sa cigarette au sol et l’écrasa du bout du pied. Ainsi il fumait... elle n’appréciait pas beaucoup les fumeurs... le tabac rendait leur dents jeunes et ils puaient de la bouche, très contraignants à embrasser. Heureusement, s’ils avaient de l’argent pour payer des cigarettes, ils en avaient pour payer les prostituées. Perséphone ne laissa transparaître aucune émotion sur son visage, sauf un mélange de curiosité et... de défi? Peut-être... Il se décida alors à parler.

- « Ça dépend... »

Qu’allait-il lui proposer? Combien allait-il la payer? Avait-il seulement de l’argent? Jetant un coup d’œil à la cigarette au sol, Perséphone décida que oui, il avait de l’argent... mais il se pouvait tout aussi bien qu’il l’ai volé, si tel aurait été le cas, par contre, il n’aurait sûrement pas jeté sa cigarette au sol ainsi... cela aurait été bizarre. Il avait donc de l’argent et, à première vue, il voulait lui demander ses services. Première bonne nouvelle de la journée! Elle le regarda donc, après sa réponse brève et imprécise, et attendit sa réaction.

Julian vit qu'elle n'etait pas tres a l'aise. Une debutante...

Bof, pas si grave! On pouvait en tirer partie. Mais sa, c'etait si elle etait bien sur une prostituée. Il falait simpelement qu'elle reponde. Quand elle ouvrit la bouche, Julian souria comme pour la metre en confiance.

- « Ça dépend... »

Sa depend? Oua mais sa peut vouloir dire des tat de chsoe sa! Nimporte qui qui dit "sa depend" augmente souvent la longevité d'une conversation! Elle pouvait etre presque tout, puisque tout depend de tout et... A et puis zut, Julian devait arreter de pencer trop loin. Il ne fit que sortir une liace de billets de 20$ de sa poche de chemise. Il passa son doigt sur sa langue et commenssa a compter les billets. Apparament il devait en avoir beaucoup.

-Sa depend... de cela? Car si oui...

Invité

Pour Perséphone se n’était pas assez, on ne pouvait lui reprocher d’être prudente! Après une vie aussi malheureuse que la sienne, elle avait bien droit de ne plus vouloir être déçu, de perdre à chaque fois. C’est alors que l’inconnu mit sa main dans la poche de la chemise; la jeune femme le regarda faire avec une légère appréhension, mais ne recula pas. Il sortit une liasse de billets de la poche en question. Il se mit à compter les billets. La jeune femme observa l’argent avec les yeux ronds, qu’allait-il faire avec tout cet argent? Il devait y avoir des centaines de dollars... Il insinua alors quelque chose, que Perséphone entendit à peine.

Allait tomber pour ça, de l’argent? Des simples petits bouts de papiers? Oui, elle en avait besoin, elle n’avait pas de choix. Perséphone reprit son air normale, mais dans ses yeux brillaient de l’indécision. Au risque de l’énerver un peu plus, la jeune femme décida de poursuivre son petit jeu. Elle ne prendrait aucun risque avant de connaître ses intentions. Néanmoins, elle eu un sourire légèrement enjôleur et son regard sembla s’adoucir.

- « Ça dépend aussi de ce que vous me voulez. »

Rien dans son ton de voix, dans son expression facial ou dans ses gestes ne démontrèrent quelque chose de négatif. Il devait bien avoir deviné qui elle était, et n’avait pas à avoir peur de se tromper. En plus, la jeune femme était prête à accepter son offre, quelle qu’elle fut, elle désirait seulement des précisions et c’est ce qu’elle demandait subtilement.