Villa de Sendo

[Précédant post : Deux pets à vendre(pets shop)]

Ensuite, Vénus, Artémis et leur "maître" avaient quitté la magasin. Au grand soulagement de l'adolescente rousse, Artmis n'avait pas tenté de s'échapper. Qui voudrait risquer s'avoir un malaise en pleine rue, je vous le demande? Ils avaient marché de longues minutes avant d'arriver aux luxieux quartiers de Yellow High Way. Ces grandes maisons aux jardins plus que luxueux firent monter un vague de nostalgie dans l'âme de Vénus. Elle-même avait habité dans de tels quartiers, avant. Oui, l'avant. L'avant de sa nouvelle vie. L'avant où elle était libre de tout. L'avant où elle était complettement humaine. Son passé, qui était... passé. Ce à quoi sa vie ne pourrait ressembler, désormais.

Finalement, ils arrivèrent à la villa de celui qui les avait achetées. Très grande, si tout n'avait pas été si luxueux et si... grand, on aurrait pu se croire à la campagne. Mais le luxe était tout autre chose. Les riches - Vénus repensa encore à son père, qui avait pu leur offrir une vie semblable, à l'époque - voyaient grand. Que ce soit dans le prix de leurs acquisitions ou encore dans l'empleur de leurs projets...

[Désolée du délais, j'ai perdu plusieures fois mon post...]

- Ouais, ça va, Artémis. répliqua calmement Vénus avant de se lancer dans un court récit de ce qui s'était passé durant son moment..."d'abscence". C'est une des chose qu'artémis aimait tant chez sa soeur: elle racontait les choses d'une manière si claire et préscise, sans toute fois s'éterniser.

- Tu m'excuseras un moment, Arté, mais je vais aller prendre une petite douche. J'en ai bien besoin, je crois, dit-elle avec un sourire en coin. L'adolescente blonde jeta un repide regard sur les vêtements de petshop que portait toujours sa jumelle avant de hocher lentement de la tête. Elle comprenait Vénus parfaitement. Elle aussi avait eut hâte de se débarasser de ces habits décripites. La porte de la salle de bain se referma et quelques secondes plus tard Arté put entendre le bruit de la douche qui partait.

Lentement, la jeune fille se cala plus profondément dans le fauteuil toute en ramenant ses genoux contre elle-même, sa queue blanche aux striations noires s'enroulant naturellement autour de ses pieds nus. C'était la première fois depuis son arrivé à cette demeure qu'Artémis avait la chance de songer seule sur ce qui venait de lui arriver. Elle ne l'avait pas fait pendant sa douche puisqu'elle portait son entière concentration sur la délicieuse sensation de l'eau chaude sur son corps. Cela avait fait tellement du bien. Elle se sentait totalement propre et fraîche pour la première fois en de long mois. La seule chose qui assombrissait la lumière et douceur de se moment était le fait que bien qu'elle ne soit plus au Laboratoire ni au Petshop elle n'était pas plus libre qu'avant: la voila la Pet de quelqu'un qui était supposé être son "maître". Une onde de colère traversa la jeune fille, faisant embraser son regard sombre et colorer ses joues pâles. Comment les gens pouvait-ils considérer s'approprier un être humain ? D'avoir l'ultime déscision si cet homme ou cette femme à le droit de vivre ou plutôt de l'envoyer à sa mort ? de lui faire toute sortes de choses sans son consentement ? C'était écoeurant et révoltant. C,est à des moments comme cela qu'Artémis avait presque honte d'être à moitié humaine elle-même. Au moins les animaux, eux, ne faisait pas de telles choses à des membres de leur propre espèce ! Sa froide colère la sortant de son état de calme, Artémis se releva brusquement de son siège et se mit à marcher de long en large de la pièce, sa queue fouettant l'air dérrière elle, ses oreilles virés vers l'arrière. L'image classique du félin couroucé. Elle injuria et pesta silenscieusement contre les personnes qui lui volé sa liberté pour de longues minutes avant de progréssivement commencer à se calmer de nouveau. Si elle continuait à s'enflammer comme cela elle finirait par peter une crise de sauvagerie et commencer à tout déchiqueter les meubles autour d'elle pour vaincre ses démons intérieure.

Finalement retrouvant un état d'esprit plus calme, du moins en surface--sa colère était loin d'avoir disparut, mais au lieu d'être une tornade de feu vengeresse elle était redéscendue à quelques braises ardentes et un froid hivernale--Artémis arrêta de faire les cent pas. À ce moment elle entendit un déclic et la porte à sa droite s'ouvrit pour laisser sortir Vénus. Elle était revêtue d'un peignoir vert qui faisait ressortir vivement le roux de sa personne. Artémis pouvait voir à son expréssion qu'elle était heureuse d'avoir put se nettoyer elle aussi.

Avant qu'une d'entre elles puissent dire quelque chose on frappa à la porte. Les sens en alerte, Artémis pivota vivement ses griffes sortant de ses mains. On ne sait jamais qui cela pouvait bien être et elle avait appris depuis longtemps de ne pas faire confiance à quiconque. La personne derrière la porte, entendant que personne protestait, ouvrit lentement la porte. Tendue, chaque muscle de son corps tremblant Artémis fixa le bois jusqu'à temps qu'elle aperçoive qui s'était: la femme de mode. Son corps se décripsa et ses griffes disparurent dans ses mains.

- Ah je vois que vous avez toutes deux pris votre douche ! Excellent ! J'ai vos vêtements. déclara-t-elle en poussant la porte au complet et tirant dérrière elle un support à vêtements sur roulettes. Sur le support il y avait diverses pièces, et au bas des souliers pour les jumelles. Le vieille femme fit signe à Artémis de s'approcher. En premier elle lui remit l'essentiel, c'est-à-dire des sous-vêtements et un soutien-gorge avant de lui dire d'aller enfiler ça dérrière le paravent. Sans réchigner l'adolescente fit comme elle lui disait. Elle alla dérrière le paravent et enfila les sous-vêtements. Ils étaient fait de soie et étaient un véritable plaisir à porter, ils caréssaient doucement sa peau. Ensuite la femme de mode lui passa un après l'autre les morceaux qui composaient son "kit". Artémis les enfila tous avant de sortir de dérrière le paravent.

La vieille femme souria à la vue de la jeune fille. Oui, tout lui allait comme un gant. Elle portait des pantalons de cuire noire qui épousaient doucement ses formes sans toute fois coller à sa peau. Les pantalons avaient été adaptée pour elle: un trou avait été fait à l'arrière pour pouvoir laisser sortir sa queue. Une ceinture de cuire noire et d'argent était ceint à sa fine taille. Son haut était composé d'une camisole verte émeraude--comme ses yeux--sous un blazer noir à haut col. Pour finir le tout elle portait de haute botte de cuire noire, de style gothique et militaire, pardessus ses culottes. C'était simple mais élégant.

- Très, très jolie, ma chère, déclara la femme avec apréciation. J'ai pensée à une autre chose que tu pourrais bien porter.

Elle retourna au support amobile et revînt vers la jumelle blonde en lui tendant un long vêtement de cuire. Curieuse, Artémis le prit et le deplia pour découvrir un long trench-coat de cuire noir. Une lueur de satisfaction s'alluma dans les profondeurs de son regard. Elle l'enfila rapidement puis prit la paire de lunettes fumées que lui tendait la femme de mode. L'effet fut saisisant. Elle ressemblait exactement comme Trinity et Neo dans la Matrix. Elle n'avait aucune peine à porter ce "look" avec élégance et classe. Elle s,oberva quelques secondes dans le miroir. Elle se trouvait bien dans ses habits, ils étaient loin de faire "petite poupée inoffensive", au contraire.

- C'est parfait, merci. dit-elle à voix basse à l'intention de la vieille dame. Artémis se détourna du miroir et retourna s'assoier dans le fauteuil. Un genou croisé sur l'autre, l'air totalement cool et à l'aise elle observa muettement l'échange entre sa jumelle et la styliste. Elle se demandait bine quels vêtements Vénus avait choisie de se faire faire.

Calmement, Artémis était aller s’asseoir dans la bergère. Ses vêtements lui allaient parfaitement, ils accompagnaient chacun de ses mouvements gracieux et assurés, épousant les douces courbes de l’adolescente—malgré le fait qu’elle avait extrêmement maigris pendant ses deux ans au Laboratoire—la rendant très envoûtante et désirable. Cependant gare aux hommes qui se laisseraient charmer par les allures de la jeune Pet et qui voudrait profiter d’elle : il se pouvait très fortement qu’il se retrouve défigurés à vie, si ce n’est pas qu’ils se retrouveraient irrévocablement mort. Elle s’était installée dans sa chaise, un genou croisé sur l’autre, les extrémités de ses doigts se rencontrant devant elle.

Vénus suivit le même processus qu’elle venait de subir, c’est-à-dire enfiler les sous vêtements puis les morceaux qui composaient son habit. Après quelques minutes, sa jumelle sortit enfin de derrière le paravent. L’ancienne Artémis n’aurait put s’empêcher d’éclater de rire en voyant sa sœur : leurs habits étaient tellement semblables ! Ce n’était pas la première fois que cela se passait. Plusieurs fois dans leur enfance—et même après—elles demandaient ou disaient la même chose sans se consulter. La tigresse fut vaguement amusée, mais rien de cette hilarité ne put être distinguée chez elle. On ne voyait qu’un doux visage altier, distant et posé, les verres réflecteurs de ses lunettes donnant l’impression d’être inatteignable. Vénus aussi avait optée pour du cuire, mais de façon beaucoup plus coloré et diversifié que sa jumelle : elle ne portait pas que du cuire noire, mais aussi du velours vert. D’une façon très singulière ces habits reflétaient parfaitement les deux sœurs. Ils étaient à la fois similaires et différents. Les vêtements de Vénus démontraient le côté unique de sa personnalité d’une façon sympathique et joyeuse. Ceux d’Artémis, cependant—bien qu’ils soient bien élégants et raffinés—lui donnaient une apparence plus rebelle, distante et quelque peu inapprochable. Exactement ce que la jeune allemande blonde désirait. Elle ne voulait par ressembler à une petite poupée docile à qui sa liberté pouvait être prise. Plus jamais elle ne serait impuissante contre ce qu’on lui faisait faire. L’expérience des Laboratoires avait été suffisante. Ils avaient modifiés son corps et avaient essayés de briser son esprit et elle n’avait rien put faire pour les empêcher. Plus maintenant et plus jamais.

-Merci, merci beaucoup pour tout, madame. Artémis revînt à la réalité—sans avoir remarqué qu’elle l’avait quitté—au son de la voix remplit de gratitude de sa sœur. Elle remerciait chaleureusement leur styliste. Artémis ne dit rien, bien qu’elle était plutôt satisfaite de ses vêtements.

- Ça me fait plaisir, les filles. Répliqua-t-elle avec un sourire. Monsieur Sanada vous attend en bas, si vous voulez lui montrer vos nouveaux vêtements. Passez une bonne journée!!

Avec ses mots de dit, la femme quitta la pièce, tirant le chariot de vêtements derrière elle. Comme Arté s’y attendait, Vénus ne tarda pas à venir la rejoindre. Elle prit place dans l’autre bergère qui se trouvait de l’autre côté d’une petite table à café. Les yeux de sa jumelle brillaient de contentement et d’amusement.

-Ces vêtements te vont très bien soeurette. Commença-t-elle. Mais là on fait vraiment trop jumelles, à porter presque la même chose! l’ombre de l’ombre d’un sourire apparut légèrement à la commissure des lèvres rose de la Pet tigresse. Mais elle ne dit rien, car premièrement elle n’avait rien à ajouter à cet constatation—puisqu’elle était complètement vrai—mais aussi parce qu’elle savait que Vénus n’avait pas finit de parler.

- Bon, OK, toi tu as l'air de sortir de la Matrix et moi d'un film d'aventures style médiéval, à mi chemin avec "Ewilan", la série de livres et "Les seigneur des Anneaux", mais tout de même. C'est drôle, non?

- Oui, répliqua sa jumelle après un instant, d’une voix légerte et dénudée d’expression. Neutre. Voilà la seule façon de la décrire depuis leur séjour au laboratoire. C’est…amusant. Mais pas aussi surprenant que cela. C'est ainsi depuis notre plus jeune enfance.

Lui fit-elle remarquer. Elle ne dit rien de plus, ne voulant pas gâcher le plaisir visible de sa sœur. Lentement, Artémis—qui jusqu’à là fixait le mur devant elle—tourna la tête vers la gauche, de façon à ce que son regard émeraude—invisible derrière les vitres luisantes et noires de ses lunettes—trouvent les yeux de sa sœur. Elle n’ouvrit même pas la bouche : les jumelles n’avaient pas besoin de mots pour exprimer ou partager leurs émotions. Silencieusement Artémis demandait à Vénus ce qu’elle souhaitait faire. Pas immédiatement, non, mais après. Voulait-elle rester ici et devenir la parfaite petite Pêt ? Car ce n’était vraiment pas ce qui trottait dans l’esprit de l’adolescente blonde, qui elle, désirait ardemment la liberté.

Même à se moment la colère s’éveillait en elle, tel un volcan, à l’idée qu’on essayait subtilement de lui contreigner d’aller se pavaner devant ce Sento Sanada, celui qui les avaient acheté. Elle ne lui faisait pas confiance—malgré et surtout à cause de ses belles paroles—et pour dire très franchement elle n’avait aucun désir de faire la rencontre, ni être plaisante, avec un être qui s’appropriait des jeunes filles. Elle n’avait aucune idée de qui il était et n’avait aucun goût de le découvrir. Le moment qu’elle le pourrait elle s’éclipserait sans revenir. Mais premièrement elle devait se débarrasser du lourd collier de métal—le cuire traditionnel n’ayant jamais été assez fort pour la retenir—autour de son gracile cou, qui était construit de façon à être réglé au système de sécurité de son propriétaire. Si elle dépassait les limites du champ magnétique elle recevait une puissante décharge d’électricité. Artémis avait une bonne tolérance à la douleur, mais même elle devait avouer que ces décharges étaient plutôt douloureuses dut au haut voltage qu’ils étaient programmés.

Tout en songeant à ceci, la jeune fille blonde, native de l’Irlande, attendait toujours la réponse de sa jumelle rousse.