Ce jour là, Artémis avait soudainement sentie l'urgent besoin de sortir. Non pas pour s'enfuir, juste...sortir. Certes la villa de Sendo était magnifique et grande à vouloir mais, toute fois est-il, que la jeune adolescente avait eut le gout de se promener. Peut-être est-ce le sang de Fauve qui coulait dans ses veines ? Les félins, après tout, adorant roder par-ci par-là au grès de leurs humeurs. Et aujourd'hui la jeune Allemande avait ressentie le besoin de la solitude. Elle avait besoin de penser à certaines choses, certaines déscisions qu'elle devait prendre. Autre fois il aurait été facile pour elle de décider sans aucune hésitation, mais maintenant les choses avaient changés et elle avait besoin de réfléchir, seule. Et, chose rare, sans la préscence pourtant réconfortante de sa jumelle. Ainsi est-il que ce matin là, avant que la maisonnée se réveille, elle avait revêtue une paire de jeans taille basse--et accomodée pour sa queue-- et un veston à capuchon profond au-dessus d'une camisole rouge. Pour terminer sa tenue elle avait enfilée l'une de ses paires de hautes bottes--sans talons haut--et l'un de ses longs trenchs--question de cacher sa queue aux yeux des passants.
Pendant toute l'heure qui lui restait avant que tout le monde se réveille, Arté s'était promené dans les jardins du Domaine Sanada. Il faut dire qu'ils étaient plutôt vastes avec plusieurs différents spécimens de végétaux--ainsi que diverses formes d'art; tel des statues--et était habituellement toujours calmes et silencieux: exactement ce qu'elle avait besoin. Cependant si elle restait là trop longtemps quelqu'un viendrais la retrouver: ce qu'elle ne désirait pas. Donc, le moment où son horloge biologique lui indiquait qu'elle commencerais à s'éveiller à cette heure, Artémis s'était éclypsée. Ayant pas la moindre difficultée de passer par dessus la muraille et éviter le système de sécurité, grâce à quelques tours d'accrobatie et agilité.
Le moment qu'elle posa pied à l'extérieur de la villa elle s'était assurée que son trench cachait bien sa queue et que son capuchon dissimulait bien ses oreilles de félin au-dessus de sa cascade de cheveux dorés. C'est sans destination préscise en tête que l'adolescente c'était élancée. Il lui importait peu de l'endroit où elle se retrouverait, tant qu'elle aurait une certaines mesure de solitude elle serait parfaitement bien. Elle déambula dans la ville pendant toute la matinée--faisant inconsciement attention de ne pas dépasser la limite invisible qui la reliait à sa soeur: elle n'avait aucun goût de soudainement devenir tremblante et fièvreuse.
Après plusieurs heures de sondage d'âme et d'intense réflexions infructeuses--elle n'était toujours pas rendue à une déscision--Artémis s'apprêtait à rebrousser chemin et retourner à la "maison" pour le goûter lorsque tous les poiles sur sa nuque se redressèrent. Elle figea immédiatement ses oreilles à l'ouïe extra dévéloppée--à un point tel qu'un humain ne pourrait l'imaginer--se mettant à l'écoute pour capter le moindre bruit suspecte...
"Arretez...non..." supliait faiblement une voix féminine où pouvait s'entendre visiblement--dût moins aux oreilles de la mi-tigre--de l'horreur et du dégout.
"Oh, on fait ce qu'on veut ok ! T'es rien !" répondit une voix masculine cette fois-ci remplit de mépris et de menaces.
Ce fut comme si quelqu'un venait d'allumer un braisier ardent en Artémis. La fureur se répandit dans son système telle de la traînée de poudre, flamboyant dans son coeur et ses yeux--qui étincellèrent d'émeraude, les pupilles verticales devenant que des fentes d'un noir d'encre. Longtemps, trop longtemps avait-on essayait de lui faire croire qu'elle ne valait rien. Qu'elle qu'une Pet; une moins que rien. Oh comme ils avaient essayés de la briser, de la battre jusqu'à qu'elle ne soit qu'une pale réflexion d'elle même. Un petit jouet tout mignon et docile. Soumise. Eh bien, ils avaient essayés mais ils n'avaient pas réussit. Chaque coup qu'il lui portait elle le leur rendait à sa façon. Rien ni personne avait sut dompter cet esprit sauvage et libre. Et maintenant que quelqu'un subissait un sort en quelque sorte similaire au sien elle ne pouvait rester là à rien faire. D'un pas déterminé, mais calme et silencieux, Artémis tourna talon et s'engagea dans une ruelle.
Question d'avoir une meilleur perspective de la scène--la rage aveugle qui l'avait submergé venait d'être contrôlée par la froide logique implacable de la Chasseresse, à lieu de dominer son esprit rationel la colère servait maintenant de canaliseur--Arté avait escaladée sans aucune difficulté un mur de bâtisse pour se retrouver sur le toit. Sans un bruit elle se fraya un chemin jusqu'à l'endroit où elle avait entendu le trouble. Accroupie sur le bords de la corniche, la jeune fille observa un moment la scène plus bas. Posée, malgré son outrance, elle calculait mentalement la meilleur façon d'intervenir. Son plan n'était pas tout à fais établit lorsqu'elle vit l'agresseur commencer à molester la jeune femme--qui, Arté voyait maintenant, était elle aussi une Pet--elle sut qu'il était le temps d'intervenir.
Avec grâce et dans le plus complet des silences, elle fit quelques accrobaties pour se retrouver accroupit avec parfaite équilibre sur la barre de métal de la cage d'escaliers de secours. Elle n'avait toujours pas abaissée sa capuche et il était impossible de savoir qu'elle était aussi une Pet.
- Je ferais pas ça si j'étais toi, enfoiré. lança-t-elle doucement. Sa voix, malgré le fait qu'elle ne parlait que légèrement plus fort qu'un murmure, coupa à travers l'air comme une lame. Un silence étonné suivit. Les trois hommes regardèrent stupidement autour d'eux avant qu'il n'aient l'idée de regarder vers le haut. Lorsqu'ils la vit elle leva une main et bougea moquesement ses doigts en signe de salut vers eux.
- Ah ouais ? Et qui es-tu pour pour nous faire de tels menaces ? Mêle-toi de tes affaires et fou le camp d'icitte, fillette, ceci c'est un affaire entre grandes personnes. Mais si tu tiens tellement à jouer avec les adultes descends dont de ton perchoir et on va faire une femme de toi. fit celui qui semblait être le "leader". Il se moquait d'elle. Pas pour longtemps ça c'est certain. Lentement elle se redressa--se tenant en parfaite équilibre debout sur la petite barre de métal--puis elle sauta. Les pans de son trench claquèrent au vent pendant sa déscente et elle attérit avec grâce et silence sur le pavé à quelques pas des agresseurs.
- Alors la petite fille veut jouer avec les grands maintenant ? ria le chef vite imité par ses suiveurs. D'un mouvement de la tête il fit signe à l'un de ses hommes d'empogner l'adolescente; ils lui apprendrait à les enmerder. Avec un sourire pervers la brute n'hésita pas à s'approcher de la jeune fille impertinante. Au moment où il allait la prendre par le bras pour la tirer contre lui, Artémis--qui jusqu'à là avait restée immobile--passa à l'attaque. Explosant en action, ses gestes éffectués à la rapidité de l'éclaire, ses griffes sortirent de ses mains et fusèrent, entaillèrent de profondes lacérations sanglantes sur le visage de l'homme. Son soi-disant agresseur ne tarda pas d'hurler, se penchant vers l'avant ses mains se portant à son visage défiguré. Artémis bondit vers le haut, pour prendre appuis sur le dos de sa victime et se propulser vers l'avant vers le deuxième homme, progetant le premier au sol. Un puissant coup de pied fouetté au visage ne tarda de mettre K.O. le deuxième couillon. Dérrière elle, artémis entendit le clique métalique qui signifiait que quelqu'un venait d'armer un fusils et s'apprêtait à tirer. Sans penser, ses mouvements que fluide harmonie et instinct, la jeune fille se pencha sortir hors de son fourreau secret dans sa botte son coutelas, pivota en position accroupit et lança. Tout ceci en un mouvement. La lame fit tête-sur-queue dans les airs avant de se planter dans le poignet du chef. La force du lançé porta le couteau jusqu'à--et un peu dedans--le mur. L'homme hurla d'agonie, échappant son flingue. Il était cloué au mur par un coutelas.
Il observa avec de grand yeux ronds et affolés l'approche nonchalante et féline de l'adolescente qui venait de réduire lui et ses hommes à l'impuissance en quelques secondes.
- Mais qui es-tu, bon sang de merde ? s'écria-t-il, malgré lui époustoufflée par le prouesse naturelle de la fillette. Aucun humain ne peut faire ça !
- Non, en effet. Aucun humain ne peux faire ça. murmura-t-elle sa voix les plaines glacées de l'artique, tout en repoussant sa capuche et dévoilant au grand jour ses oreilles de chat, ses yeux émeraudes aux pupilles verticales et les faintes striations tigrés de son épiderme.
- Ça va, ma soeur ? lança-t-elle à la jeune femme chauve-souris, (elle avait utilisé le terme "ma soeur" pour faire référence au fait qu'elles faisaient toutes deux partit de la "famille" des Pets) tout en repoussant les pans de son long trench noire pour tirer de sa gaine de cuire--situé dans le bas de son dos sous sa veste--une autre lame. Un poignard cette fois-ci: beaucoup plus gros que le coutelas qui retenais l'homme au mur. Sans émotion et sans douceur, elle plaça le fil de la lame sur la gorge du brigand. Le message était claire: il bougeait; il mourrait.
- Je te laisse le choix de décider son sort, dit-elle à l'intention d'Egwene. Si il meurt ou si il vie. C'est entièrement à toi de choisir.
Elle se pencha à l'oreille de l'homme qui suait à grosses gouttes maintenant, gardant toujours son arme contre sa gorge.
- Maintenant tu sais ce que c'est de sentir que l'on vaut moins que rien. Ha ha ! Ta piètre excuse de vie repose entre les mains d'une Pet, elle à complètement le choix de ton destin. On parrait plus aussi innofensifs et animales tout à coup, non, maudit enfant de chien ? elle recula sa bouche de son oreille après lui avoir delivré se message remplit de rancune et de froideur. elle planta son regard de fauve dans le sien. On ne pouvait y lire aucune pitié ou mercie dans se regard émeraude. Elle s'en moquait complètement si il meurt ou si il vive: s'était inscrit dans ses yeux et dans son énergie. Malgrés ses sens affaiblis de simple humain, l'agresseur pouvait le lire clairement. Accablé par la terreur, les muscles de sa véssie se décontractèrent déversant son contenu sur le devant des pantalons de l'homme. Artémis ne broncha d'un muscle même si l'écoeurante odeur de l'urine lui montait au nez. Elle attendait le verdicte de la femme aîlé...