Dorn se rapprochait du commissariat de police de Junk, ses bottes de cuir battant le macadam maculé de taches d'huiles, de chewing gums, autant de menaces potentielles pour l'aspect lisse et brillant des bottes de Dorn, qui mettait un point d'honneur à toutes les éviter.
Le policier qui gardait l'entrée du comissariat futr étonné de voir donc Dorn mettre un léger quart d'heure à louvoyer sur la grand-place de Junk avant de pénétrer dans le batiment miteux, les dirigeants de la ville préférant manifestement refaire leur salle de bain que de débloquer des budgets pour améliorer les conditions de travail de leurs fonctionnaires.
Enfin, Dorn, lui s'en fichait totalement, quoique ce détail eut pu l'arranger quelque peu, vu la requête qu'il était venu formuler. En effet, un plan germait dans son esprit depuis quelques jours, et il comptait le mettre en application dès que le chef de la milice lui ait donné son feu vert, ou, tout du moins, son accord...
Il pénétra alors dans la pièce surchaufée ou quelques dealeur et prostituées se faisaient interroger, avant qu'il n'attire l'attention d'un milicien...
(à qui veut!)