Fouille (libre)

Lawrence souriait, comme toujours, mais cette fois-ci, pour une raison. Il n'en revenait tout simplement pas. Ah, les citoyens de la joie! Mais que faites-vous donc? Il se redressa, puis continua son chemin comme si de rien n'était à travers le dépotoir, jetant quelques coups d'œil par-ci et par-là, enjambant quelques cadavres, s'arrêtant parfois lorsqu'il pensait avoir trouver quelque chose d'intéressant. C'était tout de même particulier, mais à bien y penser, dans cette cité, c'était normal que les gens ne s'intéressent pas au recyclage. Il n'y avait que lui, espèce de fils de riche, qui connaissait le concepte du recyclage et qui en faisait, parfois. Enfin, recyclage, ce n'était peut-être pas le bon terme à employer, mais c'était vrai qu'il récupérait quelques trucs et c'était ― apparament, d'après ce qu'on lui avait répété si souvent ― ça, le concept du recyclage. Bon... C'est sûr que si sa pauvre mère (Tiens? Était-elle toujours vivante, celle-là? Cela faisait, quoi, dix ans qu'il ne lui avait pas parlé?) le voyait ici, elle ferait une jolie crise cardiaque, mais... il n'allait tout de même pas laisser une si belle occasion passer! Il eut un petit rire discret, tandis qu'il repensait à ses petites découvertes et à tout ce que les autres manquait en se tenant loin d'ici. Tiens, bizzare, il n'y avait même pas de dealer... Il se savait seul, mais d'habitude, quand il traînait par ici, il y avait toujours au moins un innoncent qui lui demandait d'acheter sa dope. Enfin, tant mieux! Ça lui mettait toujours en rogne de voir des jeunes idiots après lui!

Il se pencha sur un corps, sexe sûrement masculin, plus jeune que lui, bien sûr, peut-être tout frais d'hier. Un petit brun aux mèches blondes, yeux? Il ouvrit les paupières du garçon; yeux bleus. Aucun signe d'aggression... Lawrence en conclut une overdose, mais il n'était pas là pour cela. Il tira sur les cheveux du cadavre pour le redresser, déchira la chemise pour le dénuder et vérifia s'il y avait des poches sur la pièce de vêtement. Il y en avait effectivement une, remplie d'un sachet d'une drogue quelconque qui n'intéressait pas le flic, ainsi que d'un briquet, que ledit flic prit pour l'examiner de plus près. Il laissa tomber la chemise, se redressa à nouveau puis s'amusa à produire quelques flammes. Satisfait, il prit son paquet de cigarettes puis en chercha une, alors qu'il fixait toujours le briquet. Après quelques instants, il jeta un coup d'œil au paquet : vide. Il lâcha un juron, puis lança le paquet au loin, gardant le briquet pour soi et tout en continuant de grogner, il continua sa petite fouille en s'attaquant au patalon du garçon. C'était tout de même pas croyable! Fallait toujours que ça lui arrive, des trucs comme ça! Pourquoi ne prenait-il pas deux paquets? Pourquoi, quand fallait-il qu'il sorte, devait-il se ramasser avec des paquets vides, alors qu'il était en manque!? Il saissit quelque chose, le retira de la poche des patalons et examina sa découverte de plus près. C'était un portefeuille ordinaire, du style que tout le monde avait sur soi, en cuir noir, dégueulasse, vieux, tout troué, mais rempli. Le policier se mit à rire. Et après, les gens s'étonnaient qu'il soit riche! Pas besoin de travailler, les autres vous font de la monnaie pour vous, gratuitement! Il ouvrit le portefeuille, jeta les cartes et tous les trucs dont il n'en avait pas besoin, puis examina les billets et les pièces de plus près... Eh bien! Il était riche le jeune! Tous ces gros billets de cent, c'était sûrement pas en vendant des hots-dogs au coin de la rue, hein? Lawrence continua à ricaner, tandis qu'il transvidait le contenu du portefeuille dans le sien, qui était déjà assez fourni.

- Et voilà, tout fin prêt à pourrir pour composter! Il était nu, vidé et inintéressant. Si lui ne lui trouvait rien, alors personne n'allait l'emmerder une autre fois.
- Paix à ton âme, sale drogué! rajouta-t-il, en crachant sur lui, continuant de nouveau son chemin comme si, encore, de rien n'était. Cependant, il perdit rapidement son sourire, grognant légèrement, s'irritant tout seul. Il avait besoin d'une ciragette, now! Cela faisait, quoi, une heure qu'il n'avait pas fumé? Et bien sûr, aucun dealer dans le coin! Quoique... Est-ce que cela vendait des cigarettes? Peut-être pas, après tout... Mais bon, d'après lui, c'était mieux de chercher un dealer tout en continuant sa fouille plutôt que de sortir des bas fonds, aller dans un des autres quartiers, rentrer dans un magasin, demander des cigarettes, sortir le cash, payer l'imbécile de marchand puis de retourner ici ou de se demander quoi faire. Non?

Non loin de la, les mains à nouveau souillé parle sang d’une victime, Alexiel était sur le point de rentrer chez elle .. Ayant hâte de prendre une bonne douche glacée et ne voulant donc pas traîner dans les rues, elle ce décida à prendre un raccourcit, soit passer par la décharge, ce qui lui ferrait gagner une bonne demi-heure, de plus elle ne risquait pas de tomber sur une connaissance et donc d’engager la conversation.

Alors que la jeune femme escaladait les montagnes de détritus à vive allure, elle entendit des bruits de pas, elle ce figea, peut être un ennemie, elle posa instinctivement la main sur le manche de son Colt 45, elle se baissa et ce dirigea sans un bruit vers l’origine des sons mélangeant bruits de boite de conserve dévalant une pente, tôle qui ce froisse …. Alexiel dévisagea rapidement l’homme, l’observant sans un bruit comme elle avait l’habitude de le faire, elle ne conclu qu’il n’était pas un allier mais qu’il n’était pas un ennemis déjà acquis …

Soudain son envie de rentrer ce doucher disparu, laissant place à une envie de jouer, elle se redressa alors que l’homme parlait seul, et se dirigea vers luis d’un pas sur. Elle retira la main de son gun, pour sortir de la poche postérieur gauche de son jean un paquet de black stone, l’ouvrit d’un geste machinal, pris entre son index et son majeure la dernière cigarette restante et jeta le paquet à terre … Elle glissa entre ces lèvres la garette, pris un briquet, mis une main pour empêcher le zéphire qui s’engouffrait par les fissures de l’immeuble d’éteindre la flamme émis par le briqué, une fois ça cigarette allumé, elle rangea le briquet entre ces deux seins … le tout sans un mot, laissant juste ces yeux sang plonger dans ceux de l'homme ...

Le policier s'arrêta un instant, non pas parce qu'il y avait un corps intéressant à ses pieds, mais parce qu'il attendait des pas qui venait vers lui. Il jeta un regard par dessus son épaule, dans l'espoir de voir un dealer gelé baveux, mais à la place, ce fut une jeune dame, à peine sorti de l'adolescence, sûrement, qui n'était sûrement pas un dealer, sûrement avec ce fusil à la ceinture... Intriguant : une jeune femme armée qui s'intéresse à lui? Il se retourna vers elle, la dévisageant tranquillement. Elle en fit autant, tandis qu'elle se plantait devant lui, ses mains cherchant un paquet de cigarette et son briquet dans ses poches, s'allumant une cigarette, jetant le paquet vide ― au malheur du viel homme ― et rangeant son briquet dans son soutif. Lawrence la regarda faire, ses yeux gris ternes plongeant dans celle de la jeune fille qui était devant elle de la même manière qu'elle s'amusait à le faire avec lui, toujours aussi souriant. Tout comme elle, il l'examina, sans trop y faire attention, tandis qu'elle s'amusait à le provoquer ― enfin, il croyait qu'elle tentait de le provoquer ― sans trop de succès. Un rapide coup d'œil vers les mains de la jeune fille lui informa qu'elle était l'une de ces meurtrières qui faisaient plus de la moitié de la population de la ville, tandis qu'un autre coup vers sa tenue l'informait qu'elle était... assez riche. Il la laissa faire jusqu'à ce qu'elle expire sa première "poff", qu'il s'amusa à inhaler. Bien sûr, un petit nuage de fumée comme cela, c'était totalement différent de la sensation d'avoir du tabac au bout du bec, mais cela avait tout de même réussi à le calmer et... à élargir son sourire.

Savait-elle qu'il était policier? Il ne se souvenait pas de l'avoir déjà vu au poste, ni même dans la rue ou même d'avoir entendu une description d'un physique comme le sien. Enfin... Après tout, il y avait tellement de tueur à gogo, dans cette ville. Tout le monde ici était criminel, tout le monde ici avait une raison d'aller en prison, même lui. La police ne prenait plus la peine de tenir des casiers judiciaires, c'était bien trop compliqué et puis, le jour où elle finirait de mettre à jour les dossiers, il lui faudra tout recommencé au grand complet. La moitié serait morte, l'autre moitié aurait doublé leur nombre de crimes et... au moins une bonne centaine, même un millier de criminels se seraient installés dans le coin.

Tiens... C'est vrai ça, la solution à ce "problème", ce n'est pas une foutue milice : c'est une bombe atomique!

Enfin, là il était question d'une jeune fille qui fumait devant lui tandis qu'il avait terriblement envie d'une cigarette. La milice, il s'en occuperait plus tard.

- Ton visage ne me dit rien... Tu es nouvelle? demanda-t-il d'une voix comme il ne se pouvait pas être plus neutre et sans émotion, tout en souriant. Avec la nouvelle milice, le poste de police était bombé de débauchés, elle aurait sûrement dû y passer ― à moins que les policiers ne font pas leur boulot? Et après, ils osent se plaindre de lui! Ah! Elle est belle, la police!

- À moins que tu ne sois trop riche pour visiter notre charmant poste...

Ça, c'était l'un des problèmes avec le Yellow High Way : ils étaient trop snobs pour "s'occuper de la vermine", comme ils le disaient. Ils envoyaient les petis nouveaux de Junk tuer quelques brigardiers et voilà, ils avaient passé le test, ils étaient admis. Oh? Était-il sa victime? Intéressant... Il ne se savait pas si connu et détesté!

Elle abandonna alors un instant les yeux de l’étranger involontairement lorsqu’une touf de cheveux vint ce mettre en barrière sur son visage, d’un geste de la main vif elle la décala de quelques centimètre sans pour autant la retirer dans ça totalité…
une fois ça vue dégagé elle plongea à nouveau son regard dans celui de l’homme tout en faisant tourner la fumée dans ça bouche et la recrachant …

Lorsque l’homme lui demanda si elle était nouvelle, Alexiel ne put s’empêcher de sourire …

"Un nouvel arrivant n’a pas à poser ce genre de question … "

Il ajouta qu’elle était riche, à l’évocation du mot poste elle compris de suite qu’il était de la police, ferait’il parlait de la milice dont elle avait entendu parlait charger de faire régner l’ordre ?! D’après elle, il n’y arriverait jamais à moins de mettre la ville à feu et à sang … ce qui était presque déjà le cas …

"J’allais le squatter, mais maintenant qu’il est à nouveau en marche, je ne voit plus l’intérêt d’y faire un tour … "

Pour elle l’arrivée de es policier ne consistait qu’a à une nouvelle source de divertissement, de plus il pouvait parfois faire son boulot, capturer un homme et elle n’avait plus qu’a s’infiltrer dan la tôle pour le tuer … elle y ferrait donc sans doute un petit tour …

"Mais j’y passerai peut être … "

Le viel homme fit un "oh" d'étonnement, tandis que la jeune fillette se ventait de sa popularité au sein de la ville. Apparament, elle n'était pas si connue, puisqu'il ne l'avait jamais vu. Enfin... Les seuls gens que Lawrence connaissaient, c'était ceux qui avait vu le fond des cellules de la prison, ainsi que ceux qui ont demandé à ce que ces pauvres taches soient libérées. Avec le taux de mortalité élevée, il ne connaissait peut-être, en tout et en total une vingtaine max de gens, c'est-à-dire ceux qui ont réussi et qu'ils sont devenus des leaders... Peut-être que si elle que si elle lui disait son nom, un petit déclic se fera dans la tête du policier, mais elle semblait un peu trop réservée pour aller crier son nom sur les toits de la cité.

- Cela fait... quoi, quinze ans que je suis ici? Est-ce que ça fait de moi un nouvel arrivant pour toi? expliqua et demanda-t-il à la jeune fille sur un ton légèrement moqueur, souriant de plus belle. Désolé de ne pas te connaître, petite, mais que veux-tu, si je voulais être payé, il fallait que je reste sur une chaise dans un petit immeuble.

C'était vraiment une belle job qu'il avait... Pas besoin de t'inquiéter, pas besoin de te forcer, un vrai paradis... Il ne voyait vraiment pas pourquoi le gouvernement détestait cette ville! Enfin, c'est sûr qu'il faut un peu de chance et certains bons contacts, mais sinon, ce n'était pas difficile, la vie dans la Cité de la Joie! C'est sûr que ce n'est pas tous les jours "jojo", mais ça, c'est pareil partout dans le monde. Quand est-ce que les gens vont-ils enfin comprendre que les utopies, ça n'existent pas?

- Vraiment? Eh bien tu fais de moi un homme heureux, ma jeune fille! Ça va faire changement... D'habitude, il n'y a que des prostituées au poste...

Pas qu'il s'en plaignait, mais bon... Les putes qui se présentaient à son bureau n'étaient pas vraiment... Comment dire? Excitantes? Comment pouvaient-elles être excitantes si elles étaient toutes gelées pour pouvoir oublier qu'elles se faisaient défoncées? C'était comme s'il baisait une poupée! Elles étaient toutes froides, presques mortes et tout ce qu'elle voulait, c'était ton fric!

Pas qu'il comptait prendre cette jeune femme, non, bien au contraire! Il n'oserait jamais s'en prendre à une femme armée ― non, en réalité, il n'a juste simplement jamais osé s'en prendre à un autre. Trop de trouble, cela demandait trop d'effort.

- Tu me diras quand est-ce que tu viendras, je ne voudrais pas manquer cela pour rien au monde! Wow, de l'action au travail! C'est mon jour de chance aujourd'hui, mon horoscope fonctionne pour une fois! Ah!

Bien évidemment, il ne lisait pas son horoscope, il ne lisait même pas le journal, il ne savait même pas s'il y en avait un dans cette ville. Qu'y avait-il à annoncer? L'écrasement d'un chat? La construction d'une aréna? En tout cas, chose certaine, ça ne parlerait jamais d'un exploit qu'un policier a accompli ou d'un rappeur qui ferait un don à une crèche! L'idée en était absurbe, complètement loufoque! Pourtant... L'idée qu'un journal existe était intriguant, il passerait plus tard dans une boutique quelconque, question d'essayer d'en dénicher un. À son souvenir, le papier journal était excellent pour nettoyer le café renversé.

- Mais... Dis-moi, jeune fille, est-tu indépendante ou tu travailles pour quelqu'un? Peut-être que le nom de ton boss me dit quelque chose...

"Lawrence Snake?"

La voix raisonna etrangement proche. Julian avait reussi a s'aprocher sans faire trop de bruit. Comme d'habitude, il ne devoilait sa presence qu'a la derniere seconde, interpelant le nom de la personne qui l'interessait de sa voix neutre a l'accent allemand. Malgres le fait qu'il ne se tenait que rarement dans les decharges publiques, les traces infames recouvrant le bas de son pantalon ne semblait pas le deranger plus qu'il ne le fallait. Un type qui n'aquit dans la merde mais qui s'en etait sortit. Voila se qu'etait Julian. Le detail qui devrait le plus atirer le regard du policier devait sans dotue etre la cigarette pendant au bec du jeune homme mais surtout le fait qu'il tendait un paquet plein et un zipo!

" Vous fumez je crois? Prenez en une! J'offre..."

Le regard de Julian balailla la jeune femme sans trop s'attarder.

" Alors, Monsieur Snake, vous devez sans doute vous douter qu'un homme de mon statut ne se promenerais pas dans une decharge publique sans avoir de bonne raison. En effet, je dois vous parler. En privez, ne vous en deplaise..."

Sa maniere de parler contrastait avec l'ambiance autour. Une richesse dans une mer de dechets immonde. Enf ait, meme son corps et son apparence semblait contrastait avec son attitude trop poli...

Lawrence arqua un sourcil lorsqu'il entendit son nom d'une source qui semblait près de lui, alors qu'il n'avait entendu aucun bruit au préalable. Il tourna cependant la tête vers le jeune mafioso qui tentait ― avec un certain succès ― de percer dans le domaine. Ce jeune homme là, il l'avait déjà vu, mais c'était tout. Il n'aurait même pas sû dire son nom, mais il faut dire qu'avec le nombre de gens qu'il a connu, ça serait un miracle qui se souvienne d'un nom. Il accepta cependant avec joie la cigarette, s'empressant de l'allumer, puis porta toute son attention sur le jeune homme, oubliant complètement la belle dame qui fumait elle aussi. Après tout, si quelqu'un prenait la peine de venir ici, parmi ces déchets, de l'appeler par son nom au complet au lieu d'un simple "hé le flic!", c'était parce que cet homme lui voulait quelque chose.

- Mouais, ça, je l'avais deviné. C'est bien que vous avez réussi à me trouver, j'espère que cela ne fait pas trop longtemps que vous me cherchez! entama-t-il gaiement avec un grand sourire, expirant une grande bouchée de fumée. Il inspira pleinement cette même fumée, fermant doucement les yeux, tandis qu'il savourait le goût du tabac en combustion. N'y avait-il pas une meilleure sensation que celle-ci? Non, c'était impossible, sauf peut-être la délivrance, mais Lawrence n'était pas enfermé. Il soupira, puis jeta un coup d'œil vers la jeune demoiselle, qui devait sûrement se sentir délaissée dans cette conversation. Il lui sourit, puis reporta son attention sur le jeune allemand.

- C'est urgent? demanda-t-il en laissant échapper un peu de fumée. Ce n'était pas comme s'il ne voulait pas entendre ce que ce garçon avait à lui dire, mais il n'était pas dans le genre à laisser les jolies jeunes demoiselles toutes seules en plein milieu d'un tas de merde juste pour se faire dire quelques trucs. Et puis... En privé, cela était relatif, s'il comptait juste changer de coin, la belle japonaise pourrait très bien les suivre comme si de rien n'était et écouter leur conversation. Pourquoi prendre la peine de bouger, alors? L'odeur n'était pas si terrible, après tout ― enfin, pour lui, il n'avait plus d'odorat ― et elle n'était pas si différent des autres coins de la ville. Enfin, ça ne le dérangeait pas plus qu'il le fallait, c'était juste qu'il ne voulait pas briser le cœur de la jeune fille, même s'il savait très bien qu'elle pouvait se passer de lui!

Julian regarda la reaction du flic. Comme il l'esperait, sa reaction fut plus ou moins amicale. C'etait le maximum a esperer d'un flic dans les bas fond! Il regarda la jeune femme avec plus d'avidité. Bof, elle ne representait pas une menace dans le cas la raison pourquoi il etait ici...

Julian remarqua le regard du policier vers sa "compagne". Apres qu'il lui ai demandé si c'etait urgent, il remarqua qu'il accordait une certaine importance a cette jeune femme.

" Mmmmm... Pas urgent mais important je dirait. Si vous voulez, nous pouvons discuter ici."

Puis-ce que sa cigarette etait fini, il jeta le megot au sol et s'en alluma une autre.

"En fait, Monsieur Snake, comme vous el savez deja, je suis un nom plus ou moins improtant de la cité. Un homme comme moi a avant tout besoin de protection. La derneire chose que je voudrai c'est que la police debarque dans mes affaires les plus payantes vous voyez? J'aurait en fait besoin d'un lieutenant comme vous (Il pris une grande bouffer de sa cigarette, la garda une dizaine de seconde et la rejeta avant de recommencer a parler) pour s'assurer que eprsonne metra le nez dans mes affaires."

Julian sortit une liace de billets de sa poche et la tendit vers Lawrence.

" En echange de vos service, je vous offre 800$ par semaine. Ceci est une mince avance de 2400$. Vous n'orrez pas besoin de faire grand chose au debut mais dans quelques années l'effort sera plus grand... et le salaire augmentera de 400%. Acceptez vous?

Julian retendit la liace avec plus d'avidité.

Lawrence dévisagea longuement le jeune homme, examinant tranquillement ses traits, son visage et son expression. Il lui rappelait vaguement un ganster italien, qui avait perdu la vie devant lui, s'étant fait tiré une balle dans la tête. Au rappel de ce petit souvenir, il regarda les alentours, vérifiant qu'il n'y aurait pas par hasard un assasin quelconque qui voudrait la mort de ce jeune homme, jusqu'à ses yeux se posent sur le visage de la jeune fille qui était à ses côtés depuis un bon moment. Il eut un sourire : il ne faut pas le chercher loin, le terrible meurtrier! Cependant, si elle avait eu quelque chose contre ce jeune homme, il n'aurait même pas eu le temps de s'approcher du policier. Enfin, il espérait ― pour elle ― que ses réactions et ses sens étaient aussi développés. Dans cette ville, la rapidité de réaction est salutaire. La seule exception à cette règle : lui, parce qu'il ne réagit jamais.

- Mouais... débuta-t-il, pour ensuite commencer une série de toussement secs. Ce n'était pas la première fois qu'on lui faisait ce genre de proposition, mais c'était bien la première fois qu'on proposait de le payer. Cette milice posait-elle vraiment menace? Pour l'instant, les policiers ne faisaient même pas 5% de la population, mais c'était vrai qu'au fil des années, ils risquaient d'être plus nombreux et d'être plus dangeureux, plus tenaces... Et puis... Qu'est-ce qui lui garantissait que dans quelques années, ce jeune allemand serait toujours de ce monde?

- Hrm... Garde ton argent. J'en ai pas de besoin et ça serait une perte pour toi. J'veux bien m'arranger pour que la nouvelle milice t'ignore, mais j'peux rien garantir. Si mes supérieurs s'y mettent, moi j'y peux rien! commença-t-il, en levant les mains en terminant sa phrase. Il les remit dans ses poches dans un ricanement, puis il continua. Bien sûr, il y a plus de p'tits nouveaux minables, eux, pas de problème, de toute façon, ça crève en deux secondes. Il porta alors de nouveau son regard sur la jeune demoiselle à ses côtés, avec un grand sourire, les mains toujours enfouies dans ses poches. Si vous voulez de la protection, demandez ça plutôt à elle! Moi, ma spécialité, c'est réduire les peines, pas vraiment la protection!

Et bien sa se passait mieu qu'il ne le pencait! En plus de garder son argent, il avait un policier de son coté! En plus de tout, il avait peut etre la possibilité de se faire une "alliée" pour sa protection personelle. Emplis d'une certaine joie, Julian se tira trois cigarette qu'il mit dans un etuit. Il donna son paquet a Lawrence.

" Alors, je crois que nous avons un deal! Prenez ceci, vous en aurez assez pour le reste de la journée je crois..."

Il porta son attention a la jeune tueuse. Ascendance japonaise. Julian aimait bien les japonais. Il avait bien aidé pendant la deuxieme guerre mondiale.

" Alors mademoiselle...?"

Il laissa la tueuse finir sa phrase en la regardant avec une quelquonce inssistance. Il n'etait pas pressé presentement rien ne pouvait l'empecher d'etre heureux. Meme si elle refusait le deal, sa ne le peinnerait pas du tout.

Alors qu’elle s’apprêtait à répondre au lieutenant, un jeune homme qu’elle avait repéré depuis un bon moment ce décida enfin à les aborder … Elle le reconnu de suite il s’agissait de Julian Hagen, un gars sans importance pour elle …

Alexiel qui n’avait pas envie de ce mêler de leur conversation écouter attentivement au cas ou une information pourrait lui être utile par la suite … Alors que ça cigarette arrivait à bout, on lui proposa le job à la place du flic …

A travers deux mèches de cheveux elle observa longuement les yeux du jeune rappeur. Nonchalamment elle sortit son gun, laissant entendre un léger déclic qui signifiait que le cran de sûreté avait sauter, puis tendis l’arme dans la direction de l’homme vêtu de bleu … elle fit mine d’appuyer sur la détente et au dernier moment tira sur la liasse de biller .. et finit par débité d'uen voix calme sans tonalité particuliére

"Plutôt crever que de travailler pour un suburbien … "

Elle jeta à son tour le mégo à ces pied, le laissant fumée sans ce soucier qu’il puisse crée un feu …
L’adolescente sourit légèrement, aucun d’eux ne savait qui elle était, c’était plutôt bon signe, cela signifiait qu’elle arrivait à agir dans l’ombre sans être débusquer …

Pendant un instant, Julian crut qu'il avait commit une erreur. Que sa y etait. Sa aurait ete ironique! Tué par la personne qui aurait voulut comme garde du corps! Mais au lien de cela, il venait de eprdre sans but 2400$. Il eprdit sa bonne humeur et son visage repris sa neutralité habituelle, tout comme sa voix. Julian tira une bouffé de sa cigarette qu'il garda quelques seconde, comme pour se metre les idees en place.

" Votre refut me peine enormement! J'aurait crut que malgres la bariere des origine, nous aurions put faire un deal. J'avais tord..."

Julian jeta le megot de sa cigarette au sol, dechet de plus dans cet ocean. Evidemment, contrairement a ce qu'il avait dit, il n'avait aucunne idee d'ou la femme venait. Mais etant habile menteur, il n'avai rien laissé paraitre au deux autre. Il regarda la jeune japonaise directement dans les yeux.

" J'ai confiance en se qu'on se revois un jour ma chere. Le suel probleme c'set que je crois que sa ne sera dans une situation triste. Se jour la, je vous regarderais dans les yeux a nouveau et vous saurez qui je suis. Mais d'ici la..."

Il ne pris meme pas la peine de terminer sa phrase car il n'avait rien a ajouté. Le jeune allemand lanca un regard circulaire au deux personne presente, comme un conferencier devant une salle bondé.

"Bon, quelqu'un a-t-il quelques chsoe a ajouter avant que je parte?"

Il ricana un peu de la situation, souriant face à l'attitude des deux jeunes gens. Cette délicieuse jeune demoiselle, elle était tout un plaisir, un vrai délice à regarder. Sa façon d'envoyer promener ce jeune idiot était tout à fait admirable. La seule chose qu'il avait à lui reprocher, c'est d'avoir perdu une balle inutilement. Un mégot encore brûlant, cela aurait fait la même affaire. Et encore! Un billet troué ou déchiré, c'est encore valide! Ce n'est pas comme des cendres... Il avait bien cru qu'elle allait tuer ce jeune innocent, ce qui aurait fait un cadavre de plus à... dénuder, ce qui aurait été bien d'une certaine façon, puisque s'il était capable de sortir un si gros montant ― à moins qu'il ne mentait? Rôôh! Une chance qu'il ne l'a pas accepté, sinon notre cher policier aurait brisé une autre promesse en même pas cinq minutes : un record! ― il devait sûrement être assez... fourni. Lawrence la fixa quelques instants, étudiant un peu son expression. Il trouvait cela dommage qu'un sourire s'eut formé sur ses lèvres à cet instant : cela aurait fait... classe! de rester neutre devant cet allemand, cela aurait peut-être même l'irriter un peu plus et le viel homme était convaincu que cela aurait été hilarant que le jeune homme pique une petite crise à cet instant.

Cet homme... Cela était tellement évident qu'il était un débutant, un nouveau dans le domaine du crime. Sa manie de vouvoyer, il n'y avait personne qui faisait cela, voyons! Il se croyait où, à Yellow? Et encore là, il n'y avait que les industrialistes qui vouvoyaient les gens, pour montrer qu'ils étaient supérieurs aux autres. Les maudits snobs... Enfin, il espérait que cela allait lui servir de leçon, lui, personnellement, il avait appris qui étaient ces deux jeunes gens et cela lui suffisait pleinement. Enfin... Présentement, ce petit nazi n'était pas grand chose, mais il était sûrement capable d'apprendre et plus tard, Lawrence le respectera, mais présentement, il ne le voyait au même niveau que tous les autres petits voyous qui visitaient périodiquement ses cellules.

- J'crois que notre charmante tueuse vous connait déjà, ha ha ha! ajouta-t-il avant que le jeune mafioso quitte la place. En tout cas, elle devrait connaître quelque chose sur lui, pour bien faire son boulot. C'était un peu surprenant qu'elle ne semblait pas connaître grand chose sur lui, après tout, il avait sûrement dû arriver dans cette ville avant la naissance de cette fillette!

Que malgré la barrière des origines il auraient put faire un deale ?! Elle était bonne celle la ! il ne savait même pas qui elle était d’ou elle venait !

"Pour ton information, je en suis pas de Junk ton histoire de barrière et d’origine n’a rien à faire ici ! "

Puis accompagnant les pas de son départ elle ajouta

"Tu es un bon menteur, mais ne crois pas que je vais gober tes mensonges …. "

Le regard d’Alexiel ce posa à nouveau sur celui du flic, qui semblait être la depuis un bail et dont elle n’avait jamais entendu parler, ce qui l’intriguait assez … Soit il n’était pas dangereux ou alors au contraire il l’était au point qu’il réussissait tout comme elle et Vys e à travailler dans l’ombre sans ce faire connaître sauf de ces paire qui n’était pas tous forcement allié …

"Simple question, tu est ? "

Dit’elle en fixant ces yeux aussi impénétrable et insondable que semblait l’être son ame …

[HJ: J'réponderais plus tard, j'dois foutre le camp, mais ta "simple question", est-ce que c'est à moi qu'elle est posé? C'est pas très très clair pour ma p'tite tête, désolée -_-']

[ bah l'autre je sais qui c'est xD et il est plus la ^^ donc j'en déduit que c'est pour toi ]

[Mwais, ça me paraît assez logique XD J'crois.]

Lawrence regarda le jeune homme quitter, l'air légèrement fatigué et ennuyé, tandis que la jeune japonaise qui se tenait toujours à ses côtés semait un peu la confusion dans l'esprit du jeunot, tout en l'envoyant valser. Enfin... La confusion... S'il avait toute sa tête, il pourrait facilement comprendre que cette jeune femme chiait sur sa tête depuis sa naissance, mais ici, c'était impossible de dire qui avait toute sa tête, même pour soi ― en tout cas, le viel flic n'a jamais su dire s'il était toujours normal, ou qu'il l'avait déjà été depuis son arrivée ici, ou même s'il l'avait déjà été tout court durant toute sa vie. Les psy ne l'intéressaient pas, il pourrait même dire qu'il en faisait une phobie. Il était convaincu que ces gens étaient tous des malades mentaux tueurs en série qui cherchaient l'immortalité et le pouvoir absolu par le moyen de rituels ridicules, mais sanguinaires, et qu'ils étaient encore plus drogués qu'Hilton ou les p'tits dealers. (La raison de tout cela résidait dans un livre qu'il avait lu durant sa préadolescence... Car et oui, il lisait, mais à cette époque-là, ses livres étaient au moins sérieux.) Enfin, de toute façon, les psy n'existaient pas ici et il allait mourrir dans cette ville; ça, pas besoin d'être une bolle pour le deviner! C'était une évidence même, il ne se souvenait pas d'avoir déjà entendu parler d'une personne qui avait quitté cette ville et puis... Pourquoi ficherait-il le camp? ... Et pourquoi ne quitterait-il pas, d'ailleurs? Rien ne l'empêchait, justement, rien ne le retenait? ... Il fallait croire qu'il s'était attaché à cette saleté de cité.

La jeune meurtrière attira son attention sur elle en lui posant une simple question, que beaucoup de gens, bizzarement ― enfin, il trouvait ― s'entêtaient à lui demander. "Qui es-tu, sale con?" "Non mais vous êtes qui, vous?" "Quel genre de type êtes-vous?" Blablabla, blabla, bla, ils les énervaient. Ça ne se voyait pas qu'il était flic? Il prenait la peine de leur dire, ils lui répliquaient qu'ils avaient compris et d'un instant à l'autre, ils oubliaient tout! La drogue était-elle si mauvaise pour la santé? Il jurait pourtant que c'était l'alcool qui détruisait le cerveau... Il fallait croire qu'il s'était trompé. ... Il serait peut-être le temps qu'il lâche la boisson!

- Flic. lui répondit-il, dans un grognement, avec une voix basse et neutre, sans même sourire, tout en soutenant son regard et en s'allumant une autre cigarette ― l'une que le jeune allemand lui avait donné, bien évidemment, il n'en avait aucune sur lui-même lorsqu'il était arrivé ici. Il savait, bien évidemment, qu'elle le savait et il savait aussi, bien sûr, c'était là le but, que cela allait la mettre en rogne, il fallait bien qu'il s'amuse un peu, des fois. Il n'était pas venu dans ce merdier pour se tourner les pouces, quand même!

Il la regarda encore quelques instants, avec un visage tout aussi neutre, tandis qu'un certain lourd silence s'installait, sûrement parce qu'elle attendait qu'il lui donne de plus amples explications. Que pouvait-il dire de plus? Elle connaissait déjà son nom, au grand complet en plus : c'était la première chose que l'allemand avait dit en arrivant dans cette décharge! À moins qu'elle avait une mémoire encore plus pire que celle du policier, ou qu'elle ne portait pas attention aux petits détails ― ce qui franchement, le déceverait grandement, même si elle n'aimait pas le petit de Suburbia ― elle ne lui posait certainement pas cette question pour cela!

- Ouais... rajouta-t-il. Cela devait sûrement paraître inutile aux yeux des autres, mais ça l'amusait de dire cela en pareil moment. C'est sûr que parfois, c'était un peu dangeureux d'impatienter les gens, mais d'une certaine façon, il s'en fichait un peu. Il n'avait pas vraiment peur de la mort et... si son heure devait arriver et bien... Qu'elle arrive, putain!

[ dsl pas d’inspi t_t ]

Ce n’est pas ce qu’elle voulait savoir mais bon …. Maintenant qu’elle avait son nom il serrait facile de trouver de s informations sur lui, il n’était pas la peine d e l’agacer d’avantage car cela semblait l’énerver plus qu’autre chose …

D’un geste vif et précis l’adolescente retira à nouveau la mèche de cheveux récalcitrante qui barrait à nouveau son visage, réduisant ainsi son champ de vision, ce qui n’était pas prudent en face d’un flic … En effet elle en savait pas si il était bon menteur ou si vraiment il ne la connaissait pas … bien que la second possibilité lui semblait plus véridique elle préférait éviter de jouer avec le feu ….

Il lui jeta un regard amusé à travers quelques mèches de cheveux, retrouvant son sourire qui paraissait, à cet instant de la journée et à cet endroit de la ville méchant, mauvais, presque même meurtrier. Bref, c'était le genre de sourire qui n'inspirait pas confiance et qui donnait le goût de ficher le camp avant que des canines n'apparaissent. Bien évidemment, Lawrence n'était pas dans le genre à mordre, il était complètement inoffensif, il n'avait jamais tué une seule fois dans toute sa vie, enfin... Il n'avait jamais tué d'humain, ça c'était au moins sûr, à moins qu'il était possédé par le fantôme d'un tueur en série, où il ne se rendait pas compte de ses actes. Et encore là, peut-être que lorsqu'il était ivre mort, il était en réalité peut-être pas si ivre mort que cela mais... Il ne souhaitait la mort de personne, disons, et surtout pas celle de cette jeune demoiselle qui était à ses côtés. De toute façon, même s'il l'aurait voulu, il n'avait rien sur lui pour la tuer et il n'était pas assez habile pour lui voler son flingue et lui tirer une balle dans la tête.

Et pourtant, cette jeune fillette semblait pas vraiment très très à l'aise en sa compagnie, comme si elle craignait qu'il soit un danger pour elle. C'était cela qui l'amusait. C'était la première fois qu'il voyait quelqu'un avoir des doutes sur un flic, en particulier lui. Oui, d'accord, ce n'était pas normal d'avoir dépassé la trentaine dans cette ville, où la moyenne est même pas vingt-cinq ans, mais il ne pouvait rien y faire s'il avait de la chance! Et encore là! De la chance! Une tête, oui! C'est sûr que parfois, il aurait pu avoir un meilleur quotient intellectuel, mais il n'était tout de même pas assez idiot pour aller foutre son nez dans les affaires des gens très importants, assez riches pour éliminer toute trace de vie d'une personne ou dans les affaires d'un tueur pro le plus expérimenté à l'horizon qui tranche la gorge des gens comme s'il se prenait un peu de beurre à la température ambiante. Il s'arrangeait pour survivre, lui! Est-ce que cela le rendait dangeureux? Il ricana un peu, après avoir juger que le lourd silence qui s'était installé entre eux était suffisant.

- Quoi, j'ai l'air d'un monstre? fit-il, d'une voix amusée et d'un ton moqueur. T'aurais quand même pas peur d'un simple flic! continua-t-il, sans même craindre que ce qu'il disait pourrait enrager la fille au point de vouloir le taire à tout jamais. Ça serait bien la première fois, dans cette ville, qu'une p'tite fillette ait peur d'un policier! C'est vrai! Dans cette ville, tout le monde se foutait de la gueule des policiers! Bien sûr, il y en avait quelques uns qui, soit faisaient tout pour que les gens ne sachent pas qu'ils en sont un ou quelques uns qui, un peu comme lui, faisaient tout pour ne pas en être un. D'accord, il ne lâchera jamais ce boulot pour rien au monde ― il serait un très mauvais criminel et il est un peu trop vieux pour vendre son corps. De plus, il ne tolérerait jamais qu'un autre homme le voit nu ― mais c'était tout de même surprenant qu'il était encore là, travaillant dans le même poste. Sûrement que, sans jamais s'en rendre compte, il était nécessaire aux autres flics. Il ne voyait pas comment, par contre, à part peut-être parce que les gens ne voyaient pas la nécessité de perdre son temps à le tuer et que cela donnait aux autres policiers un sentiment de sécurité. Pff. Ils croyaient n'importe quoi, alors, l'important, dans cette ville, c'est de ne pas faire chier les autres.

[HJ : Parce que tu penses que j'en ai, moi? XD]

[ en tout cas plus !]

Alexiel le laissait parler et dés qu’il eu finit son petit monologue, elle l’empoigna par le col de ça chemise et le tira violemment vers elle , elle pouvait sentir le souffle d e l’homme sur son visage

"Peur non, mais méfiante oui ! C’est louche un keuf inconnu à Yellow Hightway et qui en plus ne porte pas d’arme ! t’est trop tranquille à mon goût ! Tous les flics de cette cité son diriger par les plus grand mafieux de cette ville hors je en vois pas qui es ce qui te gatte, sans doute personne ! C’est ça qui me dérange ! "

Elle fixait les yeux de l’homme sans laisser transparaître une quelconque expression … à vrai dire la remarque de l’homme ne l’avait même pas effleurer … elle avait l’habitude de garder son calme, ne pas céder aux provocation, sans ça on s’autodétruisait dans cette ville …

[HJ : Plus? Je ne sais pas, ça m'a pris au moins trois heures pour faire ce post-là! -_-' Mon Dieu, que serais-je avec de l'inspiration, mwa?]

Cette jeune fille semblait à bout de patience, même largement irritée par l'attitude du policier, bien qu'il ne voyait pas tout à fait pourquoi, jusqu'à ce qu'elle lui explique, et même encore là, il n'était pas tout à fait sûr d'avoir bien saisi. Cependant... C'était tout de même drôle. C'était la seule chose qu'il lui était venu à l'esprit lorsque sa voix ― qui était plutôt anormal pour une adolescente de Yellow, d'habitude, elles avaient toutes des voix sur-aïgues, mais elles avaient toutes l'âge mental d'un gamin de cinq ans qui croyait encore aux fées, alors c'était peut-être compréhensible que la voix de cette fille soit aussi... moche ― se tut. Il éclata de rire dans sa face, sans se soucier des conséquences ― de toute façon, s'il l'agaçait vraiment, il serait déjà mort, alors il n'avait vraiment rien à craindre à ce niveau-là ― à grands éclats, pendant quelques minutes.

- Tranquille? fit-il lorsqu'il s'eut calmé un peu, juste assez pour pouvoir parler. Ça te dérange tant que ça que je ne sois pas mort de trouille devant une p'tite fillette comme toi? Comment veux-tu que j'aille la trouille si j'sais même pas qui t'es? C'est vrai, après tout, peut-être qu'il connaissait déjà son nom, qu'il savait déjà que c'était une redoutable adversaire, qu'elle était dans le métier depuis des lustres, qu'elle était une prodige, une virtuose, mais c'était la première fois qu'ils se rencontraient, alors il ne pouvait pas faire un lien entre ce visage et un nom en particulier, puisque c'était la première fois qu'il la voyait de toute sa vie ― ou peut-être pas, sauf que les autres fois, il n'avait jamais vraiment pris la peine de l'examiner ou d'y porter attention. Qu'avait-il à foutre, des autres, après tout? Il les laissait tranquille, ils le laissaient tranquille et tout baignait. S'il fallait qu'il se mette à espionner tout les putains de gens qu'il voyait, ça serait tout simplement l'enfer! Il aurait vite fini de tomber dans un truc pas très net qui lui aurait coûté la vie.
Enfin, il mit ses mains sur celle de la jeune fille, tandis qu'il se redressait, afin de la persuader à relâcher son col. (Son vieux dos ne lui permettait pas de se baisser ainsi, voyez-vous...)

- J'suis pas du genre à me trimballer à Yellow, y'a rien à voir, là-bas, c'est pas amusant comme ici. fit-il, après que la jeune fille eut lâché prise. Non mais vraiment, Yellow Hightland... Il pouvait pas avoir un quartier encore plus emmerdant que celui-là. Les gens étaient si snobs, ils passaient leur temps à te bousculer, à te zieuter avec des airs dégoûtés, ils faisaient vraiment tout pour paraître le meilleur, le plus beau, le plus intelligent, le plus puissant, le plus riche, le plus si, le plus ça, faut toujours qu'ils soient en compétition et lui, il détestait se mêler de ce genre de truc. Il évitait ce quartier à tout prix. C'était vraiment une bonne chose que le poste soit à Junk et qu'il ait préféré un petit appartement pas loin de cedit poste plutôt que parmi ces sales snobs. Il n'y aurait pas pu y survivre, il se serait tiré une balle dans la tête en moins d'un. C'est sûr que, bon, parfois, il n'avait pas vraiment le choix, il devait y aller, surtout avec tous les satanés de pets qui avaient dans cette ville, quand les sales cons avaient tout ratés, ils devenaient tous fous et, bien sûr, les policiers devaient faire la sale besogne, ils devaient aller les chercher pour aller les refoutre dans les cages à Pets de Yellow. Ce qu'ils faisaient avec, il en avait rien à foutre, de toute façon, il n'aura jamais de pet, il n'en sera jamais un même, alors pourquoi s'inquièter avec ce genre de chose?

- J'sais pas me servir d'une arme. J'ai jamais tué, j'tuerais jamais, j'vois pas pourquoi j'commencerais maintenant. Tes mafiosos, ils savent très bien que si je suis ici, c'est pour qu'ils évitent la prison, c'est tout. Ils savent que je suis pas capable de m'occuper d'un p'tit con dans une cellule, alors ils me demandent rien. J'les gêne pas, après tout. Ils sont bien content comme je suis...

Alexiel finit d’écouter les explication de l’homme et finit par dire

"Ca me convient …."

Elle le lâcha, cette homme était vraiment bizarre normal que personne ne s’intéresser à lui, même pas capable de tuer dans cette ville et qui de plus s’amuser des gens, leur riant au nez tout en sachant que la mort le frôlé …

"Le fait que tu soit en vie m’étonne tout de même … "

Elle tira ces bras vers le haut laissant ces doigts s’entrelacer puis craquer afin de s’étirer … puis elle baya, elle été plutôt fatigué après cette traque de plusieurs jours sans dormir à attendre le bon moment …

"Ca fait longtemps que tes collègues aurait du te fusillés … tu ne semble pas servir à grand chose ! "