Petite soirée au bar [PV Perséphone]

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La nuit venait de tomber, la lune venait d’imposer son règne sans condition au défunt astre du jour. La terreur peut commencer à imposer ses conditions, une nuit de folie comme chaque nuit à la cité de la joie va sûrement commencer. Le ciel est dégagé, une légère brise vient rafraîchir l’air pour la nuit haute en rebondissement qui s’annonce pour certains. Plus calme pour d’autres… Qui sait ce que le destin lui réserve ? Pour Dante, c’était une nuit comme les autres, une nuit où il allait bouger, une nuit où il allait sa balader dans sa nouvelle ville. La nuit, cette ville était plus agité que le jours, on pouvait entendre les rires aux éclats de ivres mort du bar d’à coté, stoppant net tout trafic de drogue de peur que le dealer se fasse remarquer par le gros lourdo qui pose son repas du soir sur le caniveau. Les pichets de bière se tapant l’un contre l’autre, les danseurs de table.

Cette fête tant joyeuse qui pittoresque était un des lieux favoris de Dante, lui permettant de voir toute ses personnalités affligeante se mettre minable. Il aimait venir dans les bars, depuis qu’il est en âge d’y aller. On y faisait des rencontres bien sympathiques… Le jeune garçon se baladait lorsqu’il eu plaisir à tomber sur un bar, la tentation était trop forte, il devait entrer. Ce fut chose faite dans la seconde, il entra… Inlassablement attiré par ces grossières personnes que l’on rencontre dans les bars, tout comme ces rencontres fort plaisante qui sont si rare dans ces lieux d’ivrogne… Le jeune garçon s’avança au bar, évitant les tables, ce bar semblait assez bien entretenu, et classieux, plutôt étrange dans une ville où tout est censé être en mauvais état… Dante avait rangé la veste rouge pour ce soir, il avait préféré se vêtir de façon plus discrète, il avait mit un pantalon noir s’accordant bien avec ses chaussures montantes en cuir noir et son sweat. Il s’installa au bar s’asseyant sur un des tabourets, il fut accosté par le barman :

« Alors et pour monsieur ce sera quoi ? »

« Un whisky. »

Le barman sort un verre et lui sert une dose de whisky :

« Déprimé ? »

« Non pourquoi ? »

« A cause de cette ville. Vous êtes nouveau ici non ? Je me rappelle pas avoir vu votre trombine dans el coin »

« Ouaip, je suis nouveau, cette ville est plutôt sympathique je trouve, haute en risque, et j’aime ça. »

Dante but une gorgé de son verre et se tourna vers la foule observant autour de lui un des seuls lui qui ne semblaient pas détruit par les brigands de la ville. Puis il se remit en face de son verre et en but une autre gorgé, regardant devant lui l’étalage de boissons qui se posait devant lui et regardant du coin de l’œil ce barman. Attendant d’avoir finit son verre pour voir la suite des événements.

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Perséphone était légèrement troublée par sa dernière rencontre et en avait appris beaucoup. Beaucoup sur elle-même. Qu’allait-elle faire cependant? Elle connaissait maintenant l’existence d’une force en elle, une force qui lui permettrait d’aller loin si elle le voulait. Elle avait bien quelques projets en tête, mais ils étaient tout irréalisables, du moins de l’avis de la jeune femme... Décidément les gens étaient de plus en plus bizarres, il y en avait de tous les genres ici. La soirée était encore jeune cependant, et elle avait encore du temps à perdre. Que pouvait-elle bien faire? La jeune femme n’avait pas envie de trop réfléchir; elle décida d’entrer dans un bar, différent de celui qu’elle avait quitté quelques instants plus tôt.

Elle s’assit près du bar, hésitant à prendre quelques choses à boire. Quelques sièges plus loin se trouvaient un homme assez étrange, il était habillé d’un vêtement rouge plutôt voyant, cela fit sourire la jeune femme. Elle avait raison, il y avait de plus en plus de gens bizarres dans la cité, de tous les genres. Elle ne s’approcha pas de lui, toutefois, préférant l’observer de loin. S’il n’en avait pas été de sa dernière rencontre avec le lieutenant Snake, la jeune prostituée aurait sûrement essayé de le séduire et ainsi se faire un peu d’argent. Mais elle se trouvait présentement en grand questionnement existentiel.

Elle ne pouvait continuer sa vie ainsi, en se vendant de corps, mais n’en avait pas le choix. Ayant terminé ses études brusquement et ayant habité dans le luxe, elle ne savait pas faire grand chose. Elle n’était pas très douée pour le ménage, la cuisine, le lavage; elle se contentait de rêver à de grand projet, à ses grand idéalisme qui ne se réaliserait jamais. Il lui faudrait de l’argent pour les réaliser, et l’argent, elle n’en avait pas beaucoup. En plus, qui écouterait parler une prostituée?

- "On a toujours le choix."

Disait la voix d’Alice dans son esprit. Perséphone eu un court sourire, avant de murmurer pour elle-même ses quelques mots. Elle se commanda à boire, un simple verre de vin blanc. Elle reporta son attention sur l’homme tout vêtu de rouge. Elle but une gorgé de son vin et se décida à s’approcher. Si elle aurait su de qui il s’agissait elle ne l’aurait jamais fait, mais justement, elle ne le connaissait pas. La jeune femme désirait seulement discuter.

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Dante regardait la foule et plongeait toujours son regard vers les bouteilles, il tournait la tête de temps à autre. Il remarqua alors une jeune femme assise de l’autre coté du comptoir, elle était charmante, les cheveux couleur bordeaux et des yeux où beaucoup d’hommes auraient plaisir à se perdre. Dante se fixait plus sur cette jeune femme que sur le reste du bar, il n’y prêtait pas grande attention mais il était agréable de la regarder. Il but une autre gorgé de son verre en regardant toujours les bouteilles devant lui. Lorsqu’il tourna la tête pour observer la jeune femme il eu la surprise de voir que celle-ci était venu s’approcher de lui. Il esquissa alors un petit sourire en coin et regarda alors les bouteilles devant lui. Il se tourna alors vers la jeune femme qui se trouvait à coté de lui et dit :

« Mademoiselle. Puis il se chuchote à lui-même. Comme quoi, même en enfer les femmes sont jolies. »

Il était rare de rencontrer une femme comme celle-ci dans un bar, enfin, devait il être étonné ? Cette ville lui paraissait tellement bizarre, depuis qu’il était arrivé il ne cessait d’être surpris par son nouveau lui de résidence. Il ne savait pas à quoi s’attendre, tant avec les personnes aux demeurant les plus agressive que les autres, aux physique plus sympathique. Ici les stéréotypes ne comptent plus… Il fallait vivre avec et Dante avait encore un peu de mal à s’y habituer. Il préférait observer les autres avant de s’investir lui-même quelque part. Néanmoins cette jeune demoiselle ne lui avait pas laissé ce temps… Etait elle ici juste pour parler au jeune homme ou lui voulait elle aussi des ennuis ? Dante n’avait plus le temps de prendre le luxe de la réflexion. Alors, sans vraiment tourner la tête il demanda à la jeune femme :

« Vous comptez me tuer ? »

Les mots qui venaient de sortir de sa boucher étaient complètement stupides… Il ne put s’empêcher d’en rire, il plaqua sa tête contre son verre que le barman était venu re-remplir. L’approche qu’il venait de faire n’était pas des plus courtoise… Ces mots étaient sortit de sa tête en repassant à cet homme chez le bureau des chasseurs de prime, comme on lui avait dit, « vous avez carte blanche. »… Il ne savait pas trop comment allait réagir son vis-à-vis, afin de se rattraper il lui dit alors :

« Veuillez m’excuser de ces mots stupide. Je suis nouveau ici et j’ai un peu de mal à me faire à l’endroit. Oh mais veuillez m’excuser, avec tout cela je ne me suis même pas présenté, je m’appelle Dante, et vous ? »

Le jeune policier posa alors son verre de whisky et se tourna pour être en face d’elle et lui tendit sa main. Il espérait qu’elle n’allait pas prendre mal ces mots, il serait dommage de gâcher une soirée comme celle-ci, c’était la première nuit qu’il sortait, en même temps c’était la première nuit qu’il passait dans cette ville… Demain peut être il irait voir son nouveau lui de travaille, pour voir son nouveau chef… Finit les pleins pouvoir, même si il avait droit d’utiliser toute les manières qu’il voulait pour arriver à ses fins il avait un chef…

Enfin il était inutile de gâcher une soirée avec toutes ses idioties. Il était là pour passer le temps et cette demoiselle en face de lui était un moyen agréable de pouvoir parler avec le sourire aux lèvres.

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La jeune femme s’apprêtait à saluer l’étrange homme habillé en rouge, lorsque celui-ci s’était mis à parler. Il voulait savoir si elle comptait le tuer. Pendant quelques secondes, la jeune femme ne réagit pas, avait-elle bien compris? Puis elle ne pu se retenir d’éclater de rire. Il ne s’agissait pas d’un rire méchant, mais la jeune femme ne pouvait pas s’imaginer en tueuse. Elle n’avait eu de sang sur les mains qu’une fois, une seule et unique fois, mais est-ce que tuer un meurtrier compte. Sûrement, la jeune avait toujours regretté cet acte de sauvagerie de sa part, mais comment réagir lorsqu’un homme tue votre meilleure amie sous vos yeux?

- "Je m’appelle Perséphone."

La jeune femme se rappelait avoir entendu le prénom Dante quelque part auparavant, mais elle du chercher très loin dans ses souvenirs pour trouver l’origine de se prénom. Elle retourna très loin dans son enfance, à l’époque ou sa mère désirait lui inculper les bases de la poésie. Elle avait alors lu de magnifiques poèmes...

- "Dante, n’est-ce pas le nom d’un poète italien? Vous venez de là?"

Perséphone aimait beaucoup partager ses connaissances et apprendre de nouvelles choses, elle aimait aussi rencontrer des gens; lorsque ceux-ci étaient sympathiques. Malgré sa question, la jeune femme doutait que cet homme vienne d’Italie, il n’avait pas vraiment le physique d’un Italien, quoique elle-même n’avait pas l’apparence d’une Californienne, Perséphone en était une. Bizarrement, elle n’avait jamais réussit à se faire bronzé, il devait y avoir un albinos dans sa famille...

Ce Dante n’était pas laid, il était même assez beau malgré ses cheveux blancs et son visage qui ne semblait pas très expressif. Avec sa forte carrure, cela lui donnait un certain charme, un charme assez exotique même.

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Dante fut quelques peu soulagé de voir que sa question n’avait pas entamé la jeune demoiselle, il fut même ravi qu’elle rigole. Puis elle lui dit son nom, Perséphone. Un bien jolie nom pour un bien jolie minois il va de soi. La question qu’elle lui posa était des plus surprenantes, elle lui demandait si il était Italien, n’est ce pas surprenant ? Enfin pour la personne concernée ça l’est, comme pour tous, après tout nous ne sommes pas tous différents. Le jeune commandant fut agréablement surpris de voir que cette jeune demoiselle avait une pointe de culture en plus de son physique fort plaisant. En temps normal, ces bimbos sulfureuse ne savent pas tenir une conversation sérieuse, trop occupée à se remettre du gloss ou à se repoudrer la nez… Et bien elle non, et ce fut pour le plus grand plaisir de Dante, il lui répondit avec plaisir :

« Dante, oui un magnifique poète n’est ce pas ? Hélas le monde m’a refusé la grâce d’être du même pays que ce divin écrivain. Ne dit on pas que les italiens sont des beau parleurs ? J’eusse espéré avoir tiré quelques enseignements de leur ouvrage. »

Dante repris une gorgé dans son verre et regarda Perséphone un petit moment. Il se demandait d’où pouvait bien venir la jeune demoiselle, Perséphone, n’est ce pas grec comme nom ? Le jeune garçon se rappelait avoir lu un ouvrage citant le nom de Perséphone dans la bibliothèque des ses parents. N’était ce pas une femme au pouvoir influent ? Le souvenir montait à la tête du jeune homme, il s’en rappelait :

« Perséphone, n’était ce pas là le nom d’une déesse grec ? Je me rappelle avoir lu un ouvrage sur la mythologie, il y été dit que les déesses étaient des femmes sublime. Si vous n’en avait pas pris les pouvoirs vous en avaient pris son charme. Puis Dante se rappela qu’il n’avait pas répondu à la question de sa voisine. Oh, veuillez encore m’excuser, vous vouliez peut être savoir d’où je viens et non pas si je suis Italien. Et bien je viens de Finlande, la littérature et le pays sont héla bien plus pauvre en divertissement j’en ai bien peur. »

Le jeune homme aimait jouer les beaux parleurs, il aimait voir ses mots susciter réaction bonne ou mauvaise. Il n’avait pourtant pas hérité des prédispositions que peuvent avoir les Italiens où même les Français à jouer habillement sur leur langue pour user des tournures les plus charmante. Certains croient en un dieu, certains en plusieurs, d’autres veulent être plus rationnel est croient la science. Certains même croient en ce qu’ils veulent, notamment l’homme que Perséphone avait en face de lui, il aimait croire en sa philosophie. Si l’homme a été doté de la parole c’est pour séduire le plus délicat des vis-à-vis qui puisse lui être proposé, la femme n’est autre que ce vis-à-vis. Alors pourquoi ne pas faire usage d’un cadeau de la nature ? Sa famille elle était religieuse, hélas cela ne l’avait pas sauvée pour autant… Les mots eux même n’y avaient rien fait…

Dante avait laissé s’installer un léger instant de silence entre ces deux personnes, laissant les bruits du bar parler pour eux, il avait préféré laisser tomber ses yeux dans ceux de sa douce compagnie, leur couleur mauve était sublime. Ils rendaient le visage de la jeune femme très attirant et captivant. Il en vint à se demander d’où elle pouvait tirer physique pareil. Il ne voulait pas lui demander d’où elle venait, pas maintenant, s’eut été dommage de ne pas la laisser transmettre sa réaction sur les mots qu’il avait prononcé, il lui demanderait plus tard sûrement, ou peut être lui dirait elle toute seul qui sait ?

Il préférait rester perdu dans le regard de Perséphone jusqu’à sa réaction, cet instant serait peut être bref, mais il s’en moquait. Il laissa alors paraître un léger début de sourire sincère, pas forcé ou même moqueur, un sourire qui montrait qu’il prenait plaisir à se trouver avec cette jeune femme à converser.

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La jeune femme se rendit compte avec plaisir que l’homme devant elle était un fin connaisseur de littérature, ou du moins de poésie. Elle aimait beaucoup les hommes intelligents qui lui faisaient apprendre des nouvelle choses, souvent passionnantes. Pour la jeune femme, élevée par des parents riches qui désiraient une jeune fille modèle, la connaissance et le savoir jouait un rôle important, elle était avide de tout savoir mais depuis qu’elle était venue dans la cité-de-la-joie, Perséphone n’avait pas eu beaucoup d’occasions d’ouvrir un livre; y avait-il même une librairie ou une bibliothèque dans cet ville? Probablement pas, à moins qu’elle ne soit en ruine comme l’école.

Car la cité-de-la-joie possédait une école, mais celle-ci en ruine, était complètement vide. Plus personne n’y allait, que ce soit des élèves ou des enseignants, ce lieu était désert de tout signe de vie; ce que la jeune femme trouvait fort dommage, la connaissance étant la clé à toutes les portes. Perséphone, en rêveuse qu’elle était, s’imaginait rebâtir l’école et y enseigner. Elle savait plusieurs choses même si elle n’était jamais allée à l’université et qu’elle n’avait pas terminé son secondaire, ce qu’elle aurait pu faire les doigts dans le nez, ses parents ayant jugé de l’éduquer bien avant qu’elle aille en maternelle.

Lorsque Dante commença à parler de mythologie, Perséphone en fut ravie. Si il y avait une chose qui la passionnait plus que tout, c’était la mythologie, en particulier la mythologie grecque. Les grecs avaient été réputés pour savoir et leur talent en art, et leurs croyances étaient particulièrement intéressantes. Perséphone était le nom d’une de leur déesse, la fille de Déméter, la déesse des semences. La jeune déesse avait été enlevée à sa mère par le dieu des enfers et emmené en ces lieux dans lesquels elle était condamnée à rester une partie de l’année. Elle était la seule à posséder une certaine emprise sur le dieu des enfers.

Perséphone ne put s’empêcher de rougir sous les commentaires et compliments de Dante qui était très flatteurs. Les joues pâles de la jeune fille se teintèrent un peu de rouge ce qui ne fit qu’ajouter à la beauté de la jeune fille.

- « En effet, il s’agit bien du prénom d’une déesse. Je vois que vous avez bien suivit vos leçons... Mais je ne viens pas de ce pays, bien que ça m’aurait plus. Je viens de la Californie, aux États-unis et ce n’est un endroit où la littérature est bien avantagée.»

Remarquant que l’homme observait ses yeux mauves, la jeune femme se mit à rougir de plus belle; mais elle pu quand même voir les joli yeux bleus de Dante. Perséphone aimait beaucoup les yeux bleus...

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Alors comme ça elle était Américaine ? Ma fois son physique n’y connaît pas le change, la Californie était réputé pour être une région plutôt chaude des Etats-Unis. Néanmoins si elle n’était pas bronzée, ce qui était un peu égal au jeune homme, en effet la Finlande n’est pas réputée pour sa chaleur naturelle… Elle semblait avoir une prédisposition naturelle à rougir, ce petit fait plus au jeune homme. Il aimait à rire des quelques objets que le destin lui mettait en guise de jouet. Il continua alors de regarder la jeune femme dans les yeux et son sourire s’allongea un peu plus, il lui dit alors :

« Et bien, je n’aurais cru que ces quelques mots vous fasse tel effet. A moins que ce trait de caractère ne soit qu’une impulsion incontrôlée de vos belles pommettes. Dans n’importe lequel de ces deux cas on en saurait vous rajouter plus de beauté. »

Quoi de plus beau qu’une femme qui rougit ? Quelle question stupide lorsqu’on en connaît la réponse, rien bien sur. Quoi de plus séduisant que de voir la personne gênée. Ce sentiment est tellement magnifique, l’ivresse, l’euphorie, cette puissance incontrôlable qui semble vous gagner… Dante sentait se sentiment à chaque instant où il voyait une femme rougir, à chaque fois que c’était à cause de lui. Il aimait voir cette légère couleur inestimable aux yeux de l’homme se dessiner sur le visage sur les joues d’une belle demoiselle. Dante n’attendait pas de réaction de la jeune femme, il préféra continuer la conversation qu’il avait entreprit avec cette compagnie.

« Une Californienne ? Je n’y suis jamais allé, peut être le manque d’envie. Dites moi, comment est la Californie ? »

Dante ne se laissait pas de parler avec Perséphone, cette femme aussi belle que cultivée la passionnait. Il aimait la voir parler, prendre part à la conversation, lui faire partager son savoir, tout en la charmant de temps à autre avec quelques petites paroles bien mignonnes. Il ne se laissait pas non plus de voir ses douces lèvres bouger sensuellement, de voir ses yeux pétillant et ce visage délicat sujet aux sautes d’humeur de Perséphone. Cette ville n’était peut être pas si horrible après tout, on y trouvait aussi des gens sympathique, comme ce barman un peu las de vivre ici, et des personnes captivante comme cette fille qu’il venait de rencontrer. Cela faisait longtemps qu’il n’avait pas pris part à une discussion comme celle-ci, dans cette ville devait vraiment jouer son rôle plus qu’autre chose et en pouvait se faire de connaissances, c’était comme si les flics étaient de vulgaires marionnettes destinée à faire la loi et à débarrasser cette ville des êtres gêneurs.

Dante commençait à comprendre pourquoi les anciens de cette ville ne faisaient plus leur boulot, la tentation était forte et les défis complexe, la vice pouvait gagner tout homme à n’importe quel moment, le laissant dans la détresse de la drogue et de l’alcool. Ces flics pourris jusqu’au plus profonds de leur être n’ont fait cela que pour survivre… C’était ça sa mission avant tout, rester en vie, il devait rester en vie… Il ne pouvait pas se résoudre à tomber dans les vices de cette cité, il trouverait un moyen. La jeune femme devant lui ne semblait pas tant pervertit que ça, si elle pouvait survivre à cette ville il le ferait. La tâche s’annonçait plus facile à dire qu’à faire, il avait déjà du mal à survivre aux charmes de Perspéhone…

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Décidemment ce Dante était tout un charmeur, il savait bien parler aux femmes. Perséphone ne devait pas être la première femme à qui il parlait ainsi, mais la jeune femme ne s’en soucia pas. Qui avait-il de mal dans le fait de se laisser séduire? Rien, sauf si celui qui séduisait n’était mal intentionné, ce qui ne semblait pas le cas de l’homme devant elle. Ne se doutant pas qu’elle aurait la réaction qu’il escomptait, la jeune femme se mit à rougir de plus belle.

- « Vous savez parler aux femmes. »

Reconnu Perséphone qui avait un peu de mal à se concentrer, tant le jeune homme l’inondait de compliments... Compliments, ma fois, très charmeur; il ne faudrait pas que cela lui monte à la tête. On lui avait souvent dit qu’elle était belle, mais dans la plupart des cas on le lui disait de façon vulgaire et lorsqu’on vous paie pour passer la nuit avec vous, tout compliment s’annulait. Il était donc normal que la jeune femme appréciât les propos de cet homme si fin et cultivé.

Que faisait Dante dans la vie? La jeune femme n’en avait pas la moindre idée, enfin, elle en avait quelques unes mais rien ne semblait s’approcher de la réalité. Cet homme possédait une forte carrure, il avait donc, probablement, un travail manuel...par contre, il était aussi plutôt cultivé, mais l’un n’empêche pas l’autre. Une autre question s’ensuivit, que faisait-il dans la cité-de-la-joie? Il ne semblait pourtant pas un criminel; la jeune femme du se rappeler que rien ne semblait ce qu’il était dans cette ville que l’on avait qualifiée de cité.

- « Je ne saurais bien vous décrire ce pays. Il est magnifique, du côté paysagiste; le soleil brillant de mille feux, les plages aux sable blanc et la mer si bleu. Un vrai paradis, mais l’on vous a probablement déjà parlé de la Californie en ses termes... je vous dirais donc que cet état ne connaît jamais la nuit, même la lune et les étoiles semblent y briller plus intensément qu’ailleurs. Les gens ne dorment jamais, préférant fêter toute la nuit. J’ai grandit dans cette univers, mais... disons juste que mes parents ne m’ont pas trop laissé apprécié l’endroit. »

Une lueur avait habitée le regard de Perséphone lorsqu’elle décrivait son lieu de naissance, là ou elle avait grandit sous le regard brûlant du soleil et les regards sévères de ses parents. Elle était très attachée à sa ville natale, même si elle y avait vécu peu de bons souvenirs. Cet lueur avait un peu diminué d’intensité lorsque la jeune femme avait mentionné ses parents; la lueur de son regard, tenace, était demeuré. Les yeux mauves de la jeune femme, semblaient plus pâles que d’habitude, signe qu’elle se sentait bien, presque heureuse.

- « Et la Finlande, comment ait-ce? Je n’ai pas beaucoup voyagé, mais si j’aurais pu, j’y serais sûrement allé.»

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Dante dégustait avec plaisir les mots de la jeune femme, l’écoutant sans vraiment l’écouter. Il entendait ce qu’elle disait mais ne semblait pas trop y prêter attention, trop occupé à se perdre en sa compagnie. A ce qu’elle disait la Californie était un pays fort sympathique, une lueur était venu sublimer ses yeux lorsqu’elle parla de son lieu de naissance, cette lueur s’estompa un peu lorsqu’elle vint à parler des ses parents. Elle devait sûrement avoir vécu quelques mauvais souvenirs… Comme tout jeune enfant n’ayant pu obtenir sa sucette… Non, ces déceptions sont trop communes, peut être était ce aussi douloureux que lui, que sa déception… Enfin, il n’était pas là pour se lamenter, Perséphone lui avait posé une question à laquelle il répondit :

« La Finlande ? Et bien c’est un pays moins séduisant que le Californie d’après votre description, enfin tout dépend de la personne. En Finlande il fait beaucoup plus froid qu’en Californie, la neige est omniprésente, laissant tomber ses flocons sur les visages émerveillés des jeunes bambins. Les villages d’où on voit sortir la fumée des cheminées… »

Dante préféra ne pas aller plus loin, il en disait trop. Des mauvais souvenirs commençaient à remonter au jeune homme, ce repas… Cet homme… Il ne devait plus parler de ça, plus de souvenirs comme ça. C’était gâcher son temps alors qu’il se trouvait avec une femme des plus sympathique. Il préféra alors parler d’autres choses :

« A vrai dire, je préfère vous complimenter plutôt que de parler de mon passé. Laissez moi vous dire que vos yeux ma fascinent depuis un bon moment, j’aime m’y perdre… Apparemment cette ville n’est pas que mauvaise, on peut aussi y faire de superbes rencontres. J’ai bien envie de me retirer de ce lieu pour pouvoir parler plus tranquillement plutôt que de regarder ces ivrognes se traîner toute la soirée, qu’en dite vous ? L’air est frais et la nuit semble calme. Qu’en dite vous ? »

Le jeune homme demanda l’adition au barman, celui-ci lui donna le total de ses deux verres. Dante pailla et se tourna alors vers Perséphone. Il attendait sa réponse, voir ses hommes ivre mort n’était pas des plus sympathique, ils pourraient aller dans un endroit plus élégant, comme un café plus calme où même un parc, cette ville devait sûrement avoir un parc… Qui sait, même de l’enfer on voit les ailes des anges qui volent au paradis. Dante avait envie de pouvoir être plus tranquille pour parler des milles et un sujet, cette fille était passionnante, il ne s’attendait pas à faire telle rencontre en venant ici. Et qui sait, dans un lieu plus calme il pourrait faire usage de son charme et jouer les beaux parleurs à volonté… Il était perdu dans ses pensé lorsqu’il se rappela que sa proposition était peut être un peu ambigu, il voulait rectifier ses mots :

« Oh bien sur nous ne sommes pas obligé de nous retrouver seul si vous craignez quelques événements qui puissent se passer. Libre à vous de choisir le lieu dans lequel nous irons, si toute fois vous voulez bien quitter ce bar. Rien ne vous y oblige, ce n’est que de mes désir les plus extravaguant pour assouvir mon désir de continuer cette conversation en un lieu plus calme en compagnie d’une sublime femme. »

Dante venait encore de jouer les séducteurs, dans la jargon un homme comme lui on appelle ça un épouseur à toute mains, enfin même si il ne s’est jamais marié…

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La jeune femme ne semblait pas remarquer que Dante ne l’écoutait à moitié et qu’il préférait se perdre dans son regard, la jeune femme étant trop occupée à se perdre dans ses pensées ou à parler. Il était rare qu’elle ait une vraie conversation avec une personne, elle parlait bien sûr aux gens qu’elle rencontrait, mais il ne s’agissait pas de conversation comme tel et ces gens avaient toujours des idées derrière la tête. Pour l’instant, Perséphone flottait sur un petit nuage, de plus en plus charmée.

- « J’aime beaucoup la neige, je n’en ai pas vu souvent dans ma vie, mais lorsqu’en j’en voit j’ai l’impression que tout est possible et à chaque fois je m’émerveille devant ce spectacle éblouissant... »

Perséphone se tut, étonnée d’être allée aussi loin dans ses confidences, mais les quelques mots que Dante avait prononcé avait été suffisants pour envoyer une image claire dans l’esprit de la jeune femme qui se remit doucement à rêver et à penser à la première fois qu’elle avait vu de la neige, la première fois qu’elle avait cru aux miracles; à cette époque elle avait 9 ans... c’était lors d’un voyage d’affaires de ses parents à New York, pendant l’hiver. La jeune enfant en avait été ébahit et transportée de bonheur... Que la vie avait été simple à l’époque!

C’est alors que Dante lui proposa de sortir à l’extérieur. Cette idée plu beaucoup à la jeune femme, qui après un coup d’œil au bar pu contempler une fois de plus les dégâts de l’alcool. Il est vrai que ce spectacle n’était guère... inspirant. Les gens n’avaient-ils rien de mieux à faire que de se saouler? La jeune femme hésita un peu pour la forme, par contre sa décision était prise. Elle serait ravie de prendre un peu l’air. Elle aillait répondre quand Dante se rectifia. La jeune femme eu un sourire, rougissant légèrement, puis répondit enfin:

- « Ça me ferait grand plaisir de poursuivre cette conversation ailleurs. J’aime bien contempler la lune, se reflétant dans l’étang. Je suggère que nous y allions, c’est un assez bel endroit... et très calme aussi. »

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[Hj : Voila la suite, je suis allé à l'hydre parc. J'éspère que l'étang il est là bas. ^^]

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