La soirée continue. [PV Perséphone]

Invité

Elle était désireuse de venir chez lui, cela plaisait au flic, Ils seraient seuls enfin seul, sans la compagnie de la lune et de ses compères… A l’abri des regards si il devait en être… Après ces mots, Dante ne protesta pas, allant se rhabiller, le froid commençait à gagner l’atmosphère, laissant sa sensation morbide envahir Dante. Il n’aimait pas le froid, cela lui rappelait la mort… Le froid qui viendrait envahir son corps rigide une fois défunt… Il se revêtit alors de ses vêtements, mettant sa chemise, son pantalon avec son six coups… Une fois les deux personnes vêtues, il était bon de se diriger vers le domicile du jeune flic, ce n’était pas très loin du parc, enfin d’après son souvenir… La route fut silencieuse, laissant le silence se briser par les bruits de la nature, Dante pensait, il pensait à elle… Prenant timidement sa main pour la caresser amoureusement, posant sur la route quelques baisers dans son cou si doux…

Ils furent bien vite sortit du parc, la grille grinçait au bon désir du vent qui venait la pousser, les hiboux roucoulaient selon leur bon vouloir… Et les deux personnes laissaient leur amour les diriger avec confiance… Confiance ? C’est el sentiment que ressentait le jeune homme, malgré un amour naissant et le fait qu’il ne savait pas où il allait, il était confiant, parce qu’il était avec elle… Cette femme à ses cotés, celle qui avait fait basculer sa personne… Il l’aimait et était heureux de lui montrer son domicile, peut être serait ce leur nouveau chez eux si cette relation perdure. Dante guida Perséphone dans les rues pas toujours très éclairées, laissant juste leur forme se dessiner dans la pénombre…

Après dix petites minutes de marche, ils arrivèrent devant la demeure du jeune flic. Un portail blanc, arborait l’entrée, laissant derrière lui une allé qui guidait les visiteurs jusqu’à l’entrée. Cette allée de gravier était démarqué de la pelouse massive par des pierres qui venaient de chaque coté, tassant les limites entre la douce évasion que procurait l’herbe et la réalité de ces pierres sous leur pieds… Le jeune couple avança devant le vaste portail. Dante tira un peu Perséphone, la laissant entrer dans le jardin. Sur la vaste pelouse qui les entourait, quelques massif de fleurs venaient donner un peu de couleur à cette verdure. Un peu plus loin, on pouvait voir un ponton au dessus d’un petit ruisseau, l’eau y était encore claire… Au devant de cette allé se dressait fièrement une belle et coquasse maison, les murs en brique rouge venaient s’imposer sur deux étages, une maison bien grande, pour un seul homme… Cette maison, il se l’était acheté avec la prime qu’il avait eue, celle qu’on lui avait donnée pour participer à la mission « cité de la joie »

« Voila, c’est chez moi… J’espère qu’un jour si tu le veux cela deviendra chez nous… »

Dante posa un baiser dans le cou de Perséphone, la tirant un peu par la main. Il ouvrit la porte, une porte en bois, avec plusieurs petites vitres laissant paraître quelques parties troubles de la maison… Une fois à l’intérieur, Dante pressa l’interrupteur à sa droite, éclairant le couloir.

Un couloir en parquet, laissant deux entrées un peu plus loin à sa droite, la première était celle de la cuisine, la seconde celle de la salle. Ces deux pièces communiquaient entre elle par une cuisine ouverte dont nous passerons les détails pour le moment. A gauche aussi deux ouvertures s’offraient aux visiteurs, la première était le salon, la seconde une porte fermée à clef, une pièce fermée, sans fenêtre… Une salle d’arme… Au bout du couloir un escalier attirait certaines personnes pour venir découvrir l’étage. Il s’y trouvait la chambre de Dante, première entrée à gauche. Il y avait aussi une chambre d’ami, juste en face de celle du flic, au fond à droite se trouvait une grande pièce, une grande table s’y trouvait, son utilité sera dévoilée si besoin en est… Puis à gauche, une salle d’eau, baignoire, douche et jacuzzi… Tout au fond du couloir les toilettes. Voila en ce qui concerne la description globale de la maison.

« Ce n’est pas très bien rangé en ce moment, je viens juste de m’installer. »

Le jeune homme retira sa veste qu’il posa sur son porte manteau et vint faire de même pour Perséphone. Il la prit par la main pour la tirer vers le salon. Une cheminée venait s’imposer sur le mur à gauche de l’entrée. Un canapé blanc était disposé en face d’une bais vitré laissant voir le paysage extérieur, on pouvait voir en se penchant le ponton avec son petit ruisseau qui coulait, en face de la bai vitré un petit étang avec quelques nénuphars et en arrière plan un sol pleureur cachant les durs rayons du soleil qui venaient se perdre dans les branche de l’arbre… Dante tira sa chère et tendre pour s’asseoir sur le canapé, puis il retourna vers la cheminée allumer un feu, les nuits étaient fraîche en cette ville… Une fois le feu allumé Dante alla s’asseoir au coté de sa belle et lui posa un baiser amoureux.

« Tu veux boire ou manger quelque chose ? »

Invité

Ils iraient chez lui. Perséphone était curieuse de savoir ou il vivait, et de quoi sa demeure aurait l’air. En tout cas, ça ne pouvait être pire que son appartement minable à suburbia. Dante alla se rhabiller et la jeune femme fit de peine, elle jeta un coup d’œil à l’étang mais ne pouvait apercevoir ses sous-vêtements. Tant pis, elle n’en porterait pas... Ce ne serait pas très confortable avec son jean mais qu’importe. Le temps s’était rafraîchi, faisant frissonner la jeune femme.

Le silence s’était installé, par contre ce silence était confortable. La jeune femme pouvait entendre quelques oiseaux et le vent faisait danser les arbres. Le jeune couple se mit en marche, ayant comme destination la maison de Dante; le silence était toujours présent, tel une berceuse. Le jeune homme prit la main de Perséphone, la caressant amoureusement et la jeune femme ferma doucement les yeux le laissant guider ses pas. Il l’embrassa à quelques reprises dans son cou. La jeune femme légèrement chatouilleuse eue un léger sourire avant d’ouvrir ses paupières, elle admira doucement son amant, qui la guidait lentement vers sa maison et à son tour, elle lui caressa la main le regardant amoureusement.

Lorsqu’ils furent sortit du parc, Perséphone profita du moment pour lui poser un baiser sur les lèvres, écoutant en même tant la grille au vent, les hiboux et le bruissement des feuilles des arbres. Un autre bruit régulier vint se rendre à ses oreilles, les battements d’un cœur, le sien ou celui de Dante, quelle importance, cela ajoutait à la beauté du moment. La jeune femme se laissait guider à travers les rues et les ruelles, rêvant doucement aux lèvres et aux caresses de celui qu’elle aimait.

Les minutes s’étaient écoulés avec légèreté mais la petite promenade fut plutôt courte, et ils arrivèrent devant la maison de Dante, une belle demeure, presque royale, du goût de la jeune femme qui avait vécu les trois dernières années dans un petit appartement minable, par contre, une fois la légère surprise passée, Perséphone entra lentement dans le jardin admirant doucement les jolies fleurs, il y avait même un ruisseau. Un petit paradis dans l’enfer qu’était la cité.

Perséphone aimait bien comparer la cité-de-la-joie à l’enfer, un enfer car peu de gens y connaissaient le bonheur, vivant sous les effets de l’alcool et de la drogue. La jeune femme aimait aussi l’allusion à son prénom de déesse, Perséphone, l’épouse du diable. Par contre, elle n’était pas amoureuse du diable, mais bien d’un ange qui lui ouvrait les portes au paradis. *Mon ange...* Pensa-t-elle doucement.

La demeure était grande, surtout en pensant que seul Dante y vivait; Perséphone se força pour ne pas trop penser à leur (peut-être) future avenir. Pouvait-on vraiment vivre une vie normale dans cette cité, la beauté du jardin lui faisait croire que oui, et son amour pour son ange était l’espoir d’une nouvelle chance.

« Voila, c’est chez moi… J’espère qu’un jour si tu le veux cela deviendra chez nous… »

Il posa un baiser dans le cou de la jeune femme qui rougissait légèrement. Dans le fond elle aussi pensait déjà à leur vie commune dans l’avenir. Dante ouvrit une porte en bois et plusieurs vitres à travers les murs. Il alluma l’interrupteur et les yeux curieux de Perséphone observèrent le couloir qui s’ouvrait devant elle et les différentes portes qui restaient fermés. Il lui mentionna alors un léger désordre...

- « C’est toujours mieux que chez moi. »

Elle lui sourit et l’embrassa, tandis qu’il lui enlevait sa veste. Avec plaisir la jeune femme remarqua la présence d’une cheminée, ses parents en avaient eu une et Perséphone avait bien aimé lire devant le feu du foyer. Il y avait aussi une fenêtre duquel on pouvait voir le jardin. Perséphone avança doucement explorant des yeux la demeure de l’homme qu’elle aimait, puis Dante la tira doucement et la fit asseoir sur le canapé blanc, il alluma alors le foyer à son plus grand plaisir. Il vint finalement la rejoindre pour lui poser un baiser. Il lui demanda si elle voulait quelque chose, la jeune femme se contenta de l’embrasser.

- « Je me nourrirait de tes lèvres et m’abreuverait des tes caresses. »

Invité

Elle se contenterait de lui, seulement de lui. De ses baisers, ses caresses, lui, son corps, son cœur, son âme… Elle était satisfaite de ça… elle ne voulait du superflu, elle avait raison, pas besoin d’enivrer la soirée en buvant quelconque breuvage, ils se contentaient aisément à eux deux. Se laissant aller au gré de leurs envies, de leurs mots, et de leurs passions… C’est un des grands pouvoir de l’amour, se contenter des faits les plus anodins… Et Dante s’en accommodait, que demander de plus qu’avoir son élu dans sa demeure ? L’homme choisit alors de satisfaire les désirs de sa belle, posant un baiser amoureux sur ses lèvres, il vint caresser timidement la joue de Perséphone. Glissant jusque dans son cou, où il posa aussi un baiser. Il serait allé plus loin si il en avait eu le droit, il avait déjà trop failli à la restriction de Perséphone, il ne pouvait se laisser tomber dans ces travers sexuel au nez de sa belle…

En d’autres temps, il aurait pu trouver mille mots pour persuader sa belle de lui faire dont de son corps dès maintenant, se jouer de son cœur, lui dire qu’il l’aimait pour avoir satisfaction… Il l’avait déjà fait, mais cette fois ci il avait été prit au piège de ses mots, tombant réellement amoureux… Rien ne servait de jouer avec les mots pour tenter de faire céder le mur entre leur deux corps… Cela aurait été comme la prendre pour une autre, la considérer comme un trophée de plus… La douceur des mots n’est que futile comparé à la douceur de deux corps qui viennent à se frôler timidement avant de se laisser gagner par leur pulsion…

« Je t’aime… Et je ne veux te forcer à rien… »

Il se rassoit et prend les mains de Perséphone dans les siennes. La regardant, la contemplant, son corps, son visage, ses yeux… Un petit sourire en coin lui échappa, il baissa la tête le sourire aux lèvres. Puis rapidement il releva la tête regardant toujours Perséphone.

« Avant… Avant je me serais rapproché de toi, je t’aurais chuchoté quelques mots doux à l’oreille, je sais pas… Je t’aurais sûrement dit que… Une fois le cœur à la dérive sur la rivière de l’amour, une seule issue s’offre à nous, c’est que nos corps laissent leur sentiment s’extérioriser. Et encore plein de belle phrases pour pouvoir avoir ce que je veux… Et le lendemain matin tu te serais sûrement retrouvée toute seule dans la maison alors que je serais parti je ne sais où, je t’aurais laissé un petit mot pour te dire que c’était bien, encore avec des belles phrases bien écrite pour te faire comprendre que entre nous ça n’aurait pas été possible… Mais là, je sais pas j’y arrive pas… Je t’aime et entre nous je sais que c’est possible et je t’aime et voila alors je veux pas te faire de mal, mais je sais pas j’y arrive pas, je peux pas me résoudre à te lancer des fleurs pour avoir ce que je veux… Je t’aime, et j’ai envie qu’on fasse l’amour mais je veux pas te forcer parce que voila toi tu veux pas et je ferais tout ce que tu veux… »

Une fois de plus il venait de s’embrouiller… Une fois de plus il se mit à rougir… Il baissa légèrement les yeux pour ne pas voir la réaction de Dante. La situation était comique, enfin il aurait rit si le plus ridicule dans l’histoire ce n’était pas lui… Il venait de s’embrouiller comme un enfant, un gamin qui ne sait pas maîtriser ses sentiments… Qui laisse tout sortir comme ça, et c’est à vous de faire le tri… Dante n’était pas fier d’avoir déblatéré tous ces mots comme ça…

« Tu m’en veux ? »

Il redressa légèrement la tête, regardant Perséphone du coin de l’œil… Il se sentait ridicule, honteux, mais en même temps un peu amusé de s’être emmêlé les pinceaux…

Invité

Dante s’était mis à parler... de lui. Il lui avoua une part de lui-même, cette partie que Perséphone n’aurait jamais soupçonnée en lui tant elle l’admirait. Il était beau, séduisant, cultivé, et il parlait si bien. Chacune de ses paroles était un délice aux oreilles de la jeune femme, peut-être en serait-il autrement plus tard... Aux yeux de la jeune femme, l’homme qu’elle aimait était parfait; il respectait ses limites, même s’il les avaient légèrement dépassé..., il était doux et tendre et par-dessus tout, il l’aimait. Que rêver de plus! Perséphone était aux anges et croyait avoir rencontré l’homme idéal, celui qui changerait à jamais sa vie... mais ça, il l’avait déjà fait. Jamais plus rien ne serait pareil.

Et là, il se mit à parler de lui... utilisant des mots s’infiltrant comme un poison dans le cœur de la jeune femme. En quelques phrases il avait révélé beaucoup de chose, il était un chasseur et les femmes étaient ses proies favorites, en d’autres mots, il était un séducteur, un Don Juan... Perséphone avait toujours était intriguée par ce personnage et elle se demandait souvent pourquoi faisait-il autant souffrir les gens, pourquoi ne se contentait-il pas d’une seule femme qu’il aimerait vraiment? Pensait-il contrôler l’amour, ses émotions? Pensait-il qu’ainsi il ne pourrait plus souffrir? Perséphone était intriguée par ce personnage et savait que s’il avait existé, elle aurait facilement pu en tomber amoureuse et... c’était chose faite, en quelque sorte.

Par contre, là, c’était différent... Il disait aussi qu’avec elle c’était différent, qu’il l’aimait pour de vrai et qu’il ne voulait pas la pousser à faire des choses qu’elle ne voulait pas faire et aussi, qu’il ferait tout ce qu’elle voulait. Il ne désirait pas lui causer du tort car il l’aimait... enfin, c’est ce qu’il disait. Disait-il cela pour la mettre en confiance, pour bientôt posséder son corps comme avec les autres, avant de l’abandonner... Perséphone se mit à pâlir légèrement, sa peau déjà pâle ne le démontra pas beaucoup, néanmoins, la jeune femme avait blêmis. Pas par peur du jeune homme, quoiqu’il devait y avoir un peu de ça, mais parce que le doute l’avait de nouveau envahi. Le doute faisait naître de mauvaises choses dans son cœur, elle ne devait pas douter. Si Dante c’était ainsi dévoilé, c’est qu’il avait confiance en elle et qu’il ne désirait vraiment pas lui faire du mal, il s’agissait peut-être même d’une sorte d’avertissement pour la protéger. Perséphone ne pouvait admettre qu’il lui avait mentis, cela la briserait de nouveau, alors sans chasser le doute, elle s’accrocha à ses paroles, il l’aimait...

Une autre preuve, il rougissait et baissait les yeux. Le doute insinua en elle qu’il retenait un rire, car il avait bien joué son coup et qu’il ne pensait pas ce qu’il disait. Mais Perséphone, hésitante ne voulait pas le croire et lorsqu’il lui demanda si elle lui en voulait, son cœur se remit à fondre.

- « Pourquoi t’en voudrais-je? Tu... tu ne m’as rien fait et tu m’as dit que tu m’aimais. »

Il fallait chasser le doute, chasser le mal qui assombrissait son cœur... il fallait demeurer sincère et honnête... ne pas croire ce que le doute lui disait...

- « Depuis tout à l’heure, tu me berces de belles paroles... peut-être qu’au début tu ne les pensais pas, mais après... quand tu m’as dit que tu m’aimais c’était... magique. J’ai sentis... et je sens encore une grande conviction que tu étais honnête et que quelque chose c’était brisé, un mur entre nous s’est effondré. La porte reste fermée, même si t... on la entrouverte... toi et moi, possédons la clé de cette porte qui, pour l’instant, doit rester fermé... Ça ne veut pas dire que je ne t’aime pas, au contraire. Je t’aime, tu es la meilleure chose qui ne me soit jamais arrivé, et n’ose pas dire le contraire... je ne t’en veux pas, et je ne pourrai jamais t’en vouloir, même si tu ouvrais la porte pour ensuite m’abandonner... je ne t’en voudrais pas, mais je serai très triste et si tu pars, saches que mon cœur partira avec toi... »

Pas de baisers. Pas de caresses. Que des mots. Des mots pensés, des mots heureux et malheureux, des mots révélateurs et sincères, qui était remplie d’amour, paroles qui masquait un peu le doute et la peur et ne montrait que les bonnes choses. L’amour et... de la confiance.

Invité

L’ouï, seulement l’ouï. Pas de toucher, pas d’odorat, pas de goût… La vision ? A présent elle était futile… L’écouter pour mieux se sentir bercé, la toucher pour mieux la sentir, la sentir pour mieux s’en enivrer, la goûter pour mieux la savourer, la voir pour mieux s’habituer aux étoiles… Dès lors, toute cette philosophie est inutile, vrai mais inutile… Que faire après tels mots ? Les baisers, les caresses auraient étaient de trop… Elle le savait et fit ce qu’il fallait en conséquence, ne posant ni baiser, ni caresses pas même un lâché de mains sur sa joue. Juste des regards, encore durant les mots ils furent futiles, il aurait pu fermer les yeux que cela n’aurait rien changés…

Parler sans parler… Il sentait son parfum, sans s’en délecter… Il aurait pu la toucher, sans conviction… Il aurait pu goûter ses lèvres, sans vraiment répondre à ses mots… Il aurait pu laisser ses oreilles écouter, mais il n’aurait trouvé ses mots… Elle l’avait tué… Le jeune homme était sans moyen de riposte, les mots l’avaient quitté, les caresses étaient parties, il ne lui restait que le regard… Rendez Don Juan muet, comment séduirait il Charlotte ? Comment se jouerait il du pauvre ? Comment critiquerait il les pouvoirs du très haut ? « Je crois en deux et deux sont quatre, et quatre et quatre sont huit. » La raison est elle à ce point accablante ? Laissez les croyants se faire guider par le seigneur, lui vouez un culte sans, lui donner leur confiance…

Elle venait de lui offrir son cœur, par preuve de confiance… Remettant dans ses mains une coupe de fer brûlant empli de son sang… La lâcherait il ? Ou laisserait il la souffrance l’envahir jusqu’à son paroxysme pour atteindre la voix des anges ? En l’espace de quelques mots il se sentait l’ange gardien de cette femme… Soumis aux tentations de la luxure… Guider par l’amour il ne pouvait que succomber à ce pécher tôt ou tard… On ne pouvait que reculer ou avancer l’échéance…

Elle attendait sûrement mots pour réponse… Mais il ne fit pas, maintenant seul les regards contaient… Le reste était inutile… Alors il fit, levant un peu sa tête, le regard dans le sien. Un regard plein de renouveau, les yeux pétillants en preuve d’amour, le coin des yeux emplie d’eau pour ses mots qui l’avaient tant touché… La larme qui coula le long de sa joue lorsqu’il ferma les yeux pour son dévouement… Son geste de la main pour l’essuyer rapidement, montrant son orgueil… Elle en face de lui, pour incarner la luxure…

Il était dérouté, par de simples mots… Ces larmes n’étaient que la conséquence… Il en était la cause… Lui aussi par des mots… Troublé, emporté, envoûté… Il posa un baiser, les gestes venaient se mêler aux regards, introduire un autre sens pour relancer les émotions… Il ne parla pas. Il ne la caressa pas, il ne posa même pas ses mains sur son corps, s’appuyant sur le canapé, il posa juste un baiser, leurs lèvres ensemble… Un baiser, pour exprimer encore des choses nouvelles, l’amour, tout exprimait l’amour en cet instant… La joie de ce contact chaud et humide, le désir… Se frotter au péché, pour atteindre ses limites et mieux le vivre l’instant venue…

Une main dans sa main, une chose de plus… Pour mieux succomber, se faire prendre par l’ange de la mort… Celui même qui avait tué les mots…

Invité

La jeune femme avait officiellement donné son cœur, geste qui exprimait la confiance, l’amour mais surtout l’espoir d’une vie meilleure. On ne peut vivre sans cœur, que ce soit au sens réel ou figuré, et celui de la jeune femme n’était pas encore perdu; il était certes criblé de trous, Dante l’aiderait peut-être à les remplir de nouveau. Perséphone ne pouvait pas vivre une autre défaire, un autre abandon, un dernier départ... cela la détruirait complètement et elle en serait à jamais changé, complètement changé.

Pour l’instant il fallait se concentrer sur le moment qui se déroulait. Un moment où les baisers et les caresses n’étaient plus utiles. Les mots y étaient invités, mais c’était les regards qui régnaient. Des regards remplies d’amour, d’espoir, de désespoir... tant d’émotions partagées. Ne dit-on pas qu’une image veut mille mot, les regards que ce partageait les deux jeunes gens en valaient autant, si pas plus. Le moment était unique, uniquement a eu. Il ne tenait qu’à eux de le rallonger, de le transformer ou de le détruire.

Dante était son ange gardien, l’homme en qui Perséphone plaçait tous ses espoirs. Un jour, ils seraient assez proches pour qu’il puisse s’occuper d’elle et la protéger comme il le fallait. Il l’aiderait à guérir de ses nombreuses déchirures et la jeune femme en ferait tout autant pour lui. En un instant, la prostituée voulue de nouveau sentir les bras de son amant contre elle, sentir les battements de son cœur et se nourrir de sa force.

Elle vit alors une larme. Une larme couler de la joue de Dante. Pourquoi était-il triste? N’était-il pas heureux que la jeune femme l’aime et qu’elle lui donne son cœur sur un plateau d’argent? Ou était-il simplement ému, heureux? Il posa un baiser sur les lèvres de Perséphone qui ne savait plu comment réagir. Elle se réjouit de ce contact chaud sur ses lèvres qui exprimaient autant de choses que leurs regards.

La jeune femme en profita pour témoigner son soulagement de le voir rester près d’elle, et sa confiance en lui, car elle l’aimait. Plus que tout, malgré tout, elle l’aimait et cela restait la clé principale du baiser et de leurs regards précédents. Ensuite leurs mains se joignirent et de nouveau, elle aurait voulu se blottit contre lui.

Je t’aime, je veux passer le reste de mes jours avec toi, je ne peux plus vivre sans toi! Perséphone aurait voulu le crier, cela n’aurait cependant pas eu assez d’impact. Elle pouvait exprimer son amour, il n’y avait pas que les mots avec lesquels on pouvait s’exprimer... mais comment faire ressortir tout ce qu’elle avait envie de lui faire comprendre, toute l’ampleur de son amour, pourtant naissant.

Elle se contenta de lui serrer davantage la main, d’autres occasions se présenteraient...

Invité

[HJ : Désolé pas d’inspi dut out, je reviens juste d’une « fête » qui a durée un peu toute la semaine. >< dsl]

Toujours pas de mots, ils étaient inutiles dès maintenant. Un baiser, seulement un baiser, elle lui serrât la main aussi. Quoi d’autre puisque ils ne feraient pas l’amour ce soir là. Prisonniers de cette cage, cette cage dont eux deux possédaient la clef… L’ouvrir aurait été tellement facile… S’engager sur un autre chemin, un chemin inconnu pour celui des caresses et des doux baiser. Les baisers et les caresses sont la naissance du sexe, devraient ils tout les deux suivre ce chemin ? Leur amour tout juste naissant devaient ils pour autant se contenter de si peu ? Le destin semblait avoir choisi son camp… Ce soir ils se contenteraient de ça et puis ce sera tout…

L’envie ne manquait pas, la tentation était forte, mais il l’avait accepté… Il ne fit pas plus que des baisers… Continuant à embrasser sa belle il passa sa main dans les cheveux de Perséphone, sentant leur douceur, son corps aussi était doux… Il posa un baiser dans son cou, laissant son souffle chaud se perdre sur les vastes plaines de son corps… Curieusement il ne revint pas l’embrasser, il s’éloigna, se remettant en face d’elle. Le regard amoureux il demanda à sa belle.

« Ca te dirait de prendre place ta chambre, bien sur si tu veux dormir avec moi ce sera avec plaisir… Je t’aime… »

Deux mots, de cette phrase seul deus mots étaient vivant. Le reste n’était qu’une idée lancée en l’air… Le jeune flic resta là devant sa belle, la regardant, attendant sa réponse. Pour venir se laisser caresser les oreilles par la douceur de sa voix…

Invité

Ils s’embrassaient à nouveau, et quelques choses avaient changés dans leurs étreintes... mais quoi? Cela ressemblait un peu au début de leur soirée, légèrement hésitant avec de l’amour, cette fois, pourtant. Perséphone avait officiellement donné son cœur, et elle en était à la fois soulagée et terrifiée. Soulagée de se savoir capable d’aimer à nouveau, d’aimer quand même et effrayée que si et lorsque tout s’arrêtera, elle ne serait plus jamais la même. Une voix, qui lui parlait depuis qu’il avait avoué sa vraie nature, lui disait que dès qu’il aurait ce qu’il voudrait, il s’en irait. Elle n’était qu’un défi de plus, qu’il surmonterait facilement, cela prendrait juste un peu plus de temps... Son cœur lui disait pourtant qu’il l’aimait vraiment et que c’était évident et que dans le fond, ça ne changerait rien à ce qu’elle l’aimait.

Le défi qu’elle avait lancé au début de la soirée, lui semblait moins difficile à présent. Perséphone savait que son amant avait envie de faire l’amour et il lui avait fait légèrement dépassé la barrière qu’elle avait voulu placé entre eux. C’était de sa faute, elle était trop faible; elle aurait dû savoir se montrer ferme. Et elle aussi, aurait voulu faire l’amour avec lui... la tentation avait été forte; mais les mêmes incessantes raisons lui revenaient en tête. Le respect... et aussi, lorsqu’ils seraient prêt, le moment serait encore plus beaux car ils auraient attendu et ils le feraient avec amour... ils se découvriraient entièrement et leur amour en grandiraient.

- « Je t’adore... »

Il venait de lui proposer de dormir dans une chambre séparée, si elle en avait envie. Perséphone, si elle s’écoutait, avait envie de dormir dans ses bras à lui. Blottie contre lui, elle serait au chaud et se sentirait moins perdue, moins seule... il était rare qu’elle dorme seule, et son lit chez elle était tellement petit! Par contre, eux deux dans un lit? La tentation serait-elle trop forte? Peut-être... mais Dante semblait la respectait et la jeune femme savait qu’il ne la forcerait à rien contre son gré.

- « Je veux m’endormir dans tes bras et me réveiller en voyant ton visage. »

Perséphone avait pris sa décision, et si les choses tournaient mal... elle quitterait la maison de Dante pour le reste de la soirée. Elle reviendrait par contre, car elle ne voulait plus se séparer de lui... Elle lui sourit pour lui montrer qu’elle le voulait vraiment, ce n’était pas que pour lui faire plaisir, puis pour montrer sa bonne fois, la jeune femme lui posa un doux baiser sur les lèvres avant de contempler le visage de l’homme qu’elle aimait. Attendant une réaction...

hj Ça va, ^^ tu t'es amusé?

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