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| Une douce nuit d'été (Pv Perséphone) | |
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| Sujet: Une douce nuit d'été (Pv Perséphone) Dim 1 Juil - 23:24 | |
| Arrive du bar. L’astre de la nuit dominait encore sur le monde à cette heure ci de la nuit, laissant ces vassaux se partager les misérables lopins de ciel qu’elle daignait leur laisser. Le vent lui aussi venait assouvir son règne, étalant sa domination sur toutes les terres du parc, rafraîchissant l’air d’un souffle léger et délicat. Il ne faisait pas froid cette nuit là, cette brise était là pour rendre la température plus agréable. L’heure était assez avancée dans la nuit, à cette heure ci le parc était vide de monde, laissant ce vaste monde aux animaux nocturne… Ce silence ne fut rompu que part un seul bruit, des pas. C’était ceux de deux personnes, une jeune femme et un jeune homme, qui ça ? Est il vraiment nécessaire de le préciser ? Perséphone et Dante bien sur ! Les deux connaissances étaient partit du bar, laissant sans grande peine le spectacle affligeant que leur offraient les habituées du bar… Un bar n’était pas un lieu plaisant pour bavarder des choses les plus belles de la vie. La jeune dame qui accompagnait Dante avait voulu continuer leur conversation près d’un lac, c’était une très bonne idée, ce paysage idyllique serait parfait pour papoter. Perséphone et Dante marchaient dans le parc parlant de tout et de rien, de la nuit, de cette ville…
Lorsqu’ils arrivèrent près du lac, le jeune homme retira sa veste rouge, il portait en dessous une chemise noire avec des boutons blancs. Il posa sa veste au sol afin de ne pas s’asseoir à même l’herbe et invita Perséphone à se poser à ses cotés. Le jeune homme s’assît sur sa veste, laissant son six coups à vue accroché dans le bas de son dos, peut être ne l’avait elle pas vue de par le fait qu’il était légèrement recouvert par sa chemise sortant de son pantalon. Dante décida de continuer la conversation une fois assit, il dit à Perséphone :« Et bien, laissez moi vous dire que les rayons de la lune ne font que rendre plus mystérieux votre si beau minois. Si je ne savais pas qu’une si belle femme se cachait derrière cette air inquiétant j’aurais sûrement pris peur, et cela aurait été une erreur. Je me vois navré de vous affliger de si belles paroles tel un Don Juan, si cela vous indispose dites et je cesserais… »Dante ne pouvait s’empêcher de complimenter l’exquise beauté qui s’offrait à ses yeux. Il aimait se délecter de chaque réaction de cette jeune femme tel un œnologue se délectant du plus délicat des vins. Le reflet de la lune sur le lac n’était comparable à l’éclairage que la lune offrait à la douce femme. Dante ne put attendre quelconque réaction de Perséphone qu’un nom de poète lui venait déjà en tête. Paul Eluard… Un pilier du surréalisme, laissant toute personne exprimer de quelques façon que se soit sa pensé. C’était un peu ce que faisait Dante en cet instant, il ne pouvait s’empêcher de flatter cette femme devant lui. Adepte du surréalisme on pouvait plus dire que c’était un homme sincère qu’un beau parleur… Ce n’était pas sa faute si les femmes le fascinaient, sous l’emprise perpétuelle de leurs formes si bien dissimulée, enivré par la découverte de celle-ci peu à peu, ne voulant précipiter le plaisir qui le prend au dépourvu… Adepte des plus beaux parleurs qui soient il dit à Perséphone :« C’est amusant, à vous parler comme cela je me rappelle d’un poète Français que j’apprécie beaucoup. Paul Eluard, j’adore ces poèmes, les vers y sont des plus charmant. Cependant je ne puis me permettre des les utiliser à mes fins personnel, s’eut été trop facile. Puis il regarde la jeune demoiselle dans les yeux. N’est ce pas ? » Dante venait encore une fois de succomber au charme du sexe supposé faible. Il ne pouvait tenir tête à la plus belle chose que ce monde ai vu naître… |
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| Sujet: Re: Une douce nuit d'été (Pv Perséphone) Lun 2 Juil - 7:39 | |
| Perséphone fermait doucement les yeux, sentant le vent si faufiler dans ses cheveux et sentant la brise la rafraîchir doucement. L’air était libre et les lieux étaient paisibles, il était étrange de trouver un si beau lieu dans cet cité de l’enfer, comme la surnommait la jeune femme. Le bruit du vent, si doux venait murmuré à l’oreille de la jeune femme, qui se sentait merveilleusement bien, à ce moment. Elle pouvait se laisser vivre pleinement, et laisser libre cour à son esprit. Seul le bruit de leurs pas, la rattachait au présent et au monde réel. Ce silence était léger...silencieux. Le ciel aussi, était magnifique. * J’aimerais m’envoler vers le ciel, et toucher les étoiles...* Un ver d’un poème, dont la jeune femme ne se rappelait plus la provenance.
Et le lac si fit enfin voir, l’eau semblait transparente en cette nuit; en réalité la lune se reflétait si bien sur le lac qu’on y voyait du blanc. La lune régnait dans toute sa splendeur, et égalait, surpassait même, la beauté et la grâce des étoiles. On comparait souvent la lune à une dame, et, enfant, Perséphone aimait bien s’imaginer une dame, vêtue de blanc, qui lorsque la lune se levait, venait veiller sur les gens et sur leur rêve. Parfois la dame était âgée, d’autre fois il s’agissait d’une jeune enfant et souvent, il s’agissait d’une jeune dame adulte; mais qu’importe, elle était toujours aussi belle et gracieuse... Sans le réaliser, la jeune femme s’était assise et elle ne vit pas l’arme accrochée dans le bas du dos de Dante.
Lorsque Dante, se mit à parler, ce fut bien sur pour cribler la jeune femme de compliments, égalant ceux que l’on dédirait à la lune et à ses étoiles. Il mentionna alors, Don Juan, l’homme qui séduisait toutes les femmes et qui vivait du vice... étrangement, Perséphone était intriguée par cet homme. Chaque être possédait du bien en lui et avait une raison, qui lui était propre, d’agir... Ou se cachait-il, le bien en lui?... Dante se remit alors à parler, mentionnant un poète français, Paul Eluard... En se concentrant, la jeune femme se rappela de lui, comment l’oublier? Sa mère l’avait obligé d’apprendre plusieurs de ses poèmes par cœur.
- « Et quand tu n'es pas là, je rêve que je dors, je rêve que je rêve. »
Ce ver tiré de l’un de ces poèmes, venait beaucoup la cherchée. Perséphone n’avait jamais connu le vrai amour, l’un de ceux bâtie sur la passion, qui ne dure peut-être pas toujours mais qu’on n’oublie jamais. L’amour, sentiment si pur, trop pur pour elle, une prostituée? Pourtant, tout le monde à le droit d’aimer, n’est-ce pas? Par contre, la jeune femme ne survivrait pas à une autre déception, enfin, selon elle. Pourquoi était-il si dur de souffrir?
- « La poésie est un art très subjectif, d’un ver on peut en tirer n’importe quelle conclusion, d’une rime on peut en tirer n’importe quel message... alors si on parvient à se faire comprendre par la poésie, que ce soit la sienne ou celle d’un autre, et qu’on l’utilise au bon instant... on est un poète. »
Conclut la jeune femme qui n’avait pas vraiment répondu à la question qu’on lui avait posé, elle avait pourtant donné une réponse claire et nette... et poétique. Cette pensée fit sourire la jeune femme qui rougissait encore des compliments que lui avait servit Dante. Perséphone plongea son regard dans celui de l’homme devant elle, elle guettait sa réaction, celle qu’il aurait après ses derniers mots inspirés. |
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| Sujet: Re: Une douce nuit d'été (Pv Perséphone) Lun 2 Juil - 19:45 | |
| Perséphone avait cité un des vers d’Eluard, montrant sa connaissance sur le sujet et la conception qu’elle avait de cet art. Elle n’avait pas vraiment répondu à la question de Dante, il prit donc sa réponse pour un oui. Toute chose est bonne à prendre, si il pouvait utiliser les éloges d’un autre envers une autre il le ferait. Perséphone avait ensuite plongé son regard dans le sien, entraînant Dante dans une addiction à cette jeune femme, pour la première fois, il ne savait plus que dire, ses mots ne lui étaient plus d’aucune utilité devant Perséphone. Il ne pouvait rester sans parler, sans la flatter ou même lui dire quelconques mots. Il décida donc de suivre les paroles qui venaient de le troubler et d’user d’un autre.
« Je suis devant ce paysage féminin, comme un enfant devant le feu, souriant vaguement et les larmes aux yeux. Puis il resta un petit moment à ne rien faire, juste à regarder les beaux yeux en face de lui. Je ne comprenais pas ces vers étant jeune, ils étaient même pour moi inimaginable. Et là, maintenant, je viens d’en saisir le sens… »
Dante prit alors la main de la jeune femme pour y poser un baiser. Certains mots sont moins délicats que certains gestes, il aurait pu simplement lui dire merci, la remercier de lui avoir laissé comprendre la beauté du poète. Mais cela aurait été moins charmant, Dante préférait de loin avoir l’opportunité de ne faire même qu’effleurer la main de Perséphone. Lorsqu’il eut terminé il laissa filer lentement la main de la belle, il releva la tête un petit sourire au coin de la lèvre. Replongeant son regard dans celui de Perséphone, se laissant porter par la brise qui venait secouer les feuilles des arbres, illuminait par le reflet de la lune dans une eau qui semblait si clair… Dante dit à la femme en face de lui :
« Dans un tel lieu, je devrais être honteux de m’être laissé couper les mots. Je n’ai su réagir à vos yeux, ils me laissent sans voix. Il est vrai que je me sens tout jouasse comme un enfant devant une chose brillante, mais je préfère trouver mes mots pour exprimer me ressentiment. Je ne puis me laisser donner la réplique par autre homme, cela m’indigne… »
Avez-vous déjà vu un Don Juan se faire donner réplique par son valet Sganarelle ? Diantre non ! Il s’en serait sûrement indigné de séduire sa Done Elvire grâce à son valet aussi maladroit soit il. Toutefois peut on vraiment être un beau parleur sans être un vil personnage ? Tout dépend des fins auxquels on utilise ses mots… Cependant est ce mal de se servir des moyens que l’homme sait se mettre à sa disposition ? La littérature n’est qu’une forme d’exercice de l’esprit, si cet exercice peut arriver à servir un jour alors pourquoi se priver des plus grands hommes d’esprit de ce monde ?
Dante aimait jouer les séducteurs, sous ses airs de romantique se cachait une personne seul, incapable de s’attacher par peur de souffrir, comme cela lui était arrivé dans sa jeune enfance lors de ce meurtre… Détruire toute source d’attachement, ne pas se laisser le temps… Partir, fuir l’amitié, fuir l’amour… Ne plus être pris au dépourvu, pouvoir remédier à toute situation. C’était pour cela qu’il était devenu policier, pour pouvoir croire, croire en sa force, ne se faire confiance qu’à soi même et arriver à tout contrôler… Mettre sa vie en péril pour rejoindre ses proches perdus sans y parvenir, se tuer sans se suicider… Le deuil est une étape longue dans la vie… Elle dur plus ou moins longtemps selon les êtres. On peut la compenser de plusieurs manière, Dante avait choisit l’obsession, obsédé par tout ce qu’il pouvait trouver, son métier, la littérature, la pouvoir.
Avide de pouvoir il aimait avoir le choix entre la vie et la mort, se donner la mort ou laisser la vie ? Ce choix il l’appliquait avec méchanceté sur les autres…
Il avait laissé le pouvoir lui monter à la tête trop longtemps… Il ne devait plus se laisser gagner par l’ivresse que lui laissait cette sensation de contrôle. Il devait finir son deuil. Offrir son cœur à quelqu’un d’autre pour qu’il le soigne, était ce vraiment une solution ? Il allait peur d’être à nouveau déçu par ce sentiment… Les réponses à ces questions ne pourront cependant être donné que dans le futur… Le jeune garçon s’était perdu à penser lorsque quelques mots de Perséphone lui revinrent en mémoire, il dit en réponse à la jeune femme :
« Je n’aspire pas à être poète, on m’a coupé du monde des rêves trop tôt pour que je puisse me délecter des ses mets, je n’aspire qu’à séduire la sublime femme qui se trouve en ma compagnie. »
Dante observait Perséphone avec attention attendant sa réaction, près à savourer du mieux qu’il peut les mots faisant bouger les lèvres si belles de la demoiselle en face de lui… |
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| Sujet: Re: Une douce nuit d'été (Pv Perséphone) Lun 2 Juil - 20:29 | |
| La jeune femme ferma doucement les yeux, se délectant des paroles de Dante... Qu’il était facile de l’écouter, si elle le pouvait, Perséphone le laisserait lui parler toute la nuit. Ce charmeur avait une voix pour être entendu et un esprit pour bien parler, cet homme était délicat avec ses mots, à un tel point que la jeune femme aurait pu s’en nourrir. Lorsqu’il laissa sa dernière phrase en suspens, Perséphone ouvrit doucement les paupières et posa son regard sur l’home qui venait de parler. Il venait de toucher son cœur de tel façon que le regard de la jeune femme se mit à étinceler d’une nouvelle façon, ses yeux atteignirent le plus beau mauve qu’il n’eu été de voir.
Il posa alors un baiser sur la main de la jeune femme, dont les yeux se mirent à briller plus fort, elle rougit légèrement mais la gêne avait laissé place à un autre sentiment, sentiment que Perséphone ne connaissait pas. Jamais elle ne se serait doutée que ce simple geste, qui suivait de si jolis mots, aurait pu la faire fondre ainsi. Elle regarda Dante avec les yeux d’une femme et plongea son regard à son tour, dans le sien. Se perdant chacun dans le regard de l’autre, ils n’avaient plus besoin de mots, ni de paroles. Une telle compagnie que celle de ce beau parleur, faisait rêver la jeune femme qui ne trouvait pas les mots pour exprimer ce qu’elle ressentait.
Elle écouta donc, les prochaines paroles de Dante qui semblaient si sincère. Il est vrai qu’il n’avait point besoin des mots d’un autre pour la faire s’envoler. Perséphone se sentit alors ingrate, elle se laissait bercer de mots et de compliments sans lui rende la pareille, la jeune femme ne parlait pas aussi bien que lui mais aurait aimé lui exprimer sa gratitude d’une façon ou d’une autre. Ne sachant comment s’y prendre elle se contenta de lui faire les yeux doux, de sourire légèrement et de se perdre dans son regard bleu, lui rappelant l’étendue infini du ciel ou de la mer.
Perséphone était complètement séduite et se retrouvait incapable de dire un mot, son cœur se mit à battre fort dans sa poitrine et elle se surprit à se demander si ses cheveux n’étaient pas trop défaits, si sa peau n’était pas trop pâle... C’était la première fois qu’elle se souciait vraiment de son apparence... Lorsque Dante ajouta ces dernières paroles, la jeune femme réagit enfin, elle leva doucement sa main et frôla légèrement la joue de Dante, le regardant dans les yeux en murmurant de sa voix la plus douce:
- « Cette femme, vous est déjà acquise... »
Elle vint alors poser un doux baiser sur ses lèvres. Ce baiser était plein de promesses et Perséphone n’avait pu le retenir. Les mots l'avaient fait s'envoler trop haut, si haut qu'elle n'avait pu esquisser ce geste qui signifiait tout, au-delà des paroles. Lorsqu’elle recula doucement, mettant fin au baiser et regardant toujours Dante dans les yeux, la jeune femme rougit légèrement. Que lui avait-il prit d’agir ainsi? Cependant, Perséphone ne regretta pas son geste qui était venue du fond de son cœur. Dans le fond, elle se sentait seule, très seule même...
- "Je...euh, je suis désolée."
Elle était tout de même gênée, elle aurait dû se retenir... Mais peut-être que cet homme était sa chance de salut, sa chance d’aimer vraiment? Perséphone n’en savait rien, et au risque de souffrir de nouveau, était prête à recommencer ce baiser... à donner son coeur, même si il faudrait en subir les conséquences plus tard... Mais elle n'aurait peut-être pas dû agir ainsi, et aussi vite, elle guetta avec anxieuseté la réaction de Dante. Il la complimentait, certes, depuis le début de la soirée; cela voulaitil cependant dire quelque chose? |
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| Sujet: Re: Une douce nuit d'été (Pv Perséphone) Mar 3 Juil - 18:43 | |
| Ces lèvres, Dante n’eu pas à se contenter de les observer bouger délicatement, il eu le plaisir de les sentir, sur les siennes. Ce doux cadeau, il ne l’avait pas prévu, même si au fond de lui, il l’espérait sans nul doute. La douce sensation de chaleur qui venait l’envahir… Le vent coupé par le venu subit d’un ôte, le souffle de Perséphone, Dante n’avait sans nul doute apprécié un baiser comme celui là. Un baiser que le destin avait voulu impulsif, et pourtant si doux. Ce soir là, Dante n’était pas venu chercher pareil évènement, il s’était installé dans un bar pour boire, une jeune femme l’accosta, sublime. Encore une potiche ? S’eut été trop facile ! Une belle femme, façonné par les dieux eux même et preuve en est le nom qui lui a été donné. Il n’eut put espérer pareille soirée, auprès d’une femme sublime courtisée par tout homme quelque peu censé, à parler des choses belle de la vie pour venir se faire embrasser par le dessin des dieux… Dante laissa les lèvres de Perséphone filer doucement des siennes pour y entendre des paroles confortant ce baiser volé. Elle était toute sienne…
Si un ange venait à se couper ses ailes, il serait sûrement à tes cotés pour veiller sur toi, fait de beaux rêves mon garçon. Voilà les mots que disait le père de Dante à son fils avant qu’il ne s’endorme, bordé par la couette de son lit, dans un cocon le protégeant de toutes les horreurs qui soient. Il avait raison, ses paroles étaient vraies, ce soir, Dante avait rencontré l’ange aux ailes coupées. Et il était de toute beauté… Laissant filer l’ange un peu plus loin de lui il échappa alors ces quelques vers à voix basse :
« Tes mains pourraient cacher ton corps Car tes mains sont d’abord pour toi Cacher ton corps tu fermerais les yeux Et si tu les ouvrais on n’y verrat plus rien… »
Il venait encore d’user des termes d’un autre, mais curieusement, cette fois cela ne le gênait pas, il dit ensuite à Perséphone :
« Vous avez raison, la poésie est un art très subjectif, et maintenant je comprend pourquoi tous ces hommes ont tenté d’exprimer l’inexprimable… »
Dante prit alors une des mains de la jeune demoiselle et vint lui poser un baiser, puis il en posa un second un peu plus haut sur son poigné, et un autre sur son avant bras, son bras, son cou, sa joue… Ses lèvres, douce et chaleureuse. Ce baiser, Dante le fit durer un peu plus longtemps que le précèdent. Tout vice à besoin d’être nourri si il veut être perpétué. Si les femmes étaient le vice du jeune homme, il aimait attiser son vice… Tout en se retirant doucement des lèvres de la jeune femme il lui dit doucement :
« Désolée ? Et peut on en connaître les raisons ? »
Le baiser que venait d’offrir Dante était preuve de son addiction, on en pouvait appeler cela de l’amour… Il était trop tôt, il ne pouvait déjà plus se passer de la présence de Perséphone, ses mots, sa beauté, ses lèvres…
« Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possible. C’est ce qui disait Pangloss, un des personnages de Voltaire, un philosophe dont les yeux étaient éblouie par l’ignorance, cette phrase a été démontrée stupide d’après Voltaire. On pourrait peut être l’appliquer pour cette scène, n’est ce pas ? »
Dante se rapprocha alors une nouvelle fois du visage de Perséphone, se laissant tout près de ses lèvres, il ne l’embrassa pas, il restait à proximité des ses lèvres, lui laissant le choix de la suite des évènements… |
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| Sujet: Re: Une douce nuit d'été (Pv Perséphone) Mar 3 Juil - 20:52 | |
| Dante n’avait pas semblé choqué du baiser, il en paraissait même plutôt heureux. Cela soulagea la jeune femme qui ne voulait pas passer pour une pute ou une fille facile; elle n’avait simplement pu retenir cette impulsion. Mais cet homme parlait si bien, la nuit était douce et Perséphone se sentait si seule. Était-ce une raison pour laisser libre cour à ses pulsions? Non, elle était plus forte que ça; elle pouvait dépasser cette attitude et lui sauter dessus ne serait pas un grand signe de respect. La jeune femme avait souvent couché et embrassé des gens sans les aimer, sans rien ressentir pour eux et elle avait bien trop de respect pour Dante pour faire la même chose avec lui. Elle ne savait même pas ce qu’elle ressentait, après tout ils ne s’étaient rencontrés que quelques heures auparavant!
Il cita les vers d’un autre poème, la jeune femme le regarda dans les yeux et l’écouta parler sans mot dire. Elle était attentive à la moindre de ses paroles, paroles qui la faisaient rougir, mais elle ne rougissait pas de honte ou de gêne, plutôt de plaisir. Elle s’extasiait devant la beauté des mots prononcés et elle se dit que son corps n’était pas digne d’une telle beauté, les mots allaient bien au-delà de l’apparence, touchant son être. Il est étrange qu’un simple mot puisse faire autant d’effet, dans le fond ce n’était qu’un mot, mais le message et le symbolisme représenté étaient si doux et n’avaient pour but que de lui faire plaisir.
C’est alors que Dante posa un second baiser sur une des mains de Perséphone, et continua de l’embrasser en montant toujours plus haut, il l’embrassa ainsi le poignet, l’avant-bras, le bras, le cou... Ce contact chatouillait légèrement la jeune femme sensible, mais était loin de lui déplaire et elle en rougissait de plaisir... Vint ensuite la joue, puis ses lèvres... La jeune femme se laissa embrasser, puis participa; le baiser fut tout de même d’une douceur exquise et la jeune femme lâcha les lèvres si douces de Dante à regret, elle aurait aimé que ce baiser dure une éternité.
L’homme se remit à parler, par contre, la jeune femme ne l’écouta pas vraiment. Elle l’entendait sans l’écouter, comme si les mots la traversaient sans la pénétrer; Perséphone se contentait de le fixer dans les yeux, exprimant ainsi une infinie douceur et elle savait que de la bouche de Dante ne sortiraient que de belles choses, tout en parlant il avait rapproché son visage de celui de la jeune femme et lorsqu’il se tut, elle pu sentir son souffle chaud dans son cou et ses lèvres frôler les siennes, tant ils étaient proches. Pourtant, il ne l’embrassa pas.
La jeune femme, incapable de résister, rapprocha ses lèvres à son tour, jusqu’à ce que leurs lèvres se touchent et se collent l’une à l’autre, de nouveau le baiser fut doux. Par contre, Perséphone ne se contenta pas de rapprocher leurs lèvres... elle plaça ses mains autour du cou du jeune homme et colla son corps au sien. La jeune femme ne voulait pas aller trop vite, ils ne se connaissaient que depuis peu, mais en même temps elle voulu démontrer qu’elle lui appartenait tout entière... elle était prête à ouvrir son cœur malgré la peur de souffrir et de se trompée. Faisait-elle le bon choix?
HJ Tu penses quoi de mon nouvel avatar?^^ |
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| Sujet: Re: Une douce nuit d'été (Pv Perséphone) Mer 4 Juil - 17:27 | |
| [HJ : J'adore ça fait raffiné. ^^]
La jeune femme avait elle choisit d’aller plus loin, acceptant l’invitation que lui avait lancé Dante en se rapprochant lentement de sa bouche elle avait fait le dernier pas. Le jeune homme sentait les mains de la jeune femme venir encercler son cou avec une telle douceur et une telle force… Puis elle vint coller son corps à celui du jeune homme, collant chaque parcelle de leur deux corps l’un contre l’autre…
Les formes du corps de Perséphone venaient se frotter à celle de Dante, tel une invitation à la danse, cette provocation était une invitation au vice… Dante ne pouvait se résoudre à ne pas répondre à telle gestes… Il plaça alors une de ses mains au niveau des reins de Perséphone et l’autre au milieu de son dos et commença à étrenner la jeune femme, lui montrant de par ce fait l’importance que venait d’avoir le geste de la belle femme envers lui. Une relation physique des plus intense et sensuel aurait été une suite logique dans le déroulement de la situation, où peut être pas en fait… Dante décolla légèrement ses lèvres de celles de Perséphone et posa ses mains sur les hanches de la jeune femme et lui dit :
« En d’autres temps ce que nous faisons n’aurait été qu’une histoire d’un soir. Puis il regarde Perséphone dans les yeux. Mais je ne veux pas me contenter de si peu. Libre à toi de jouer avec mon corps, le temps que j’ose t’offrir mon cœur… »
Le jeune homme venait de se confier à Perséphone, libre à elle d’interpréter ces mots comme elle le voulait… Par peur de souffrir le jeune homme n’avait plus jamais dit à une personne qu’il l’aimait depuis la mort des ses parents. Il en le dirait peut être jamais plus… Il saurait jouer sur les mots pour se faire comprendre mais peut être il ne dirait jamais plus « je t’aime » à quelqu’un, il n’avait osé le dire à Perséphone… Peut être que se blocage se résorberait de lui-même et qu’il dirait à nouveau les deux mots qui plaisent tant à la personne visée…
Dante reposa ses lèvres sur celles de la jeune femme, la serrant près de lui. Puis il prit une des mains de la jeune femme qu’il posa sur son torse tout en l’embrassant. Il se laissa ensuite basculer en arrière laissant la jeune femme prendre place au dessus de lui. Dante aimait cette sensation de présence, un corps féminin sur le sien, se laissant aller aux jeux les plus divertissants. Le jeune couple du soir continuait de s’embrasser doucement, Dante prit alors l’initiative de rendre la mise plus intéressante, pendant leur baiser il laissa place à sa langue qui était venu timidement caresser la lèvre supérieure de la jeune femme, puis cette coquine revint à la charge, jouant durant l’instant que durait le baiser.
Durant ces moments intense qu’étaient les baisers qu’il offrait et se voyait offrir par la jeune femme il avait plaisir à sentir les cheveux de Perséphone venir lui caresser les épaules et le cou, cette sensation avait dont de faire monter le désir charnelle qu’il pouvait éprouver pour la personne de l’instant. L’une de ses deux mains guidé par le plaisir que lui procurait la jeune femme cru bon de quitter le bas des reins de Perséphone, se laissant glisser le long des formes si belle des fesses de la jeune femme pour venir achever sa course sur l’une des ses jambes… Les lèvres de Dante avaient elles aussi été gagnée par le plaisir et laissèrent sortir à voix basse :
« Si l’amour pouvait être assimilé au plaisir que j’ai eu avec toi depuis les début de la soirée, j’en serais comblé… » |
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| Sujet: Re: Une douce nuit d'été (Pv Perséphone) Mer 4 Juil - 18:08 | |
| (HJ Mici!^^)
Perséphone avait pris une décision importante, ils n’iraient pas beaucoup plus loin que des baisers. Comment pouvait-elle lui offrir son corps aussi vite comme à la plupart de ses clients? Pour la jeune prostituée la seule façon de bien lui démontrer son respect envers Dante était de ne pas aller trop loin. Et puis les baisers étaient très agréables, beaucoup trop; tel une tentation, un défi. Serait-elle assez forte? Puis il mit ses mains sur les hanches de la jeune femme et se mit à parler.
Perséphone n’était pas certaine de comprendre, l’aimait-il? Ils avaient pourtant à peine fait connaissance... Voulait-il la revoir après? La jeune femme espérait que oui, elle se sentait bien avec lui; pouvait être elle-même ou presque. Peut-être l’aimait-elle. Pourquoi était-ce si compliqué? La jeune prostituée ne voulait cependant pas jouer de lui, elle se serait ainsi rabaisser au niveau de ses clients. Elle pensa à ces mots un instants, regardant Dante dans les yeux.
Alors qu’elle réfléchissait Dante l’embrassa à nouveau, faisant perdre le fil de pensée de la jeune femme qui répondit alors au baiser. Perséphone se sentit alors basculé vers l’avant, pour se retrouver par-dessus le jeune homme, collée à lui. Cela ne l’a déstabilisa que quelques secondes, avant que ses lèvres cherchent à nouveau le contact chaud et rassurant des lèvres de Dante. Leurs lèvres se touchèrent enfin et le jeune homme, prenant plus d’initiatives sortit sa langue. Habituée d’embrasser avec la langue, Perséphone finit par sortir la sienne. Les baisers devinrent alors plus langoureux.
Une des mains de Dante se fit alors plus baladeuse, elle longea le dos de la jeune femme qui en frémit légèrement, malgré l’habitude. La main s’arrêta sur sa jambe, et Perséphone se réjouit que l’homme sous elle ne soit pas un pervers, la plupart de ses clients ne se seraient pas gêné pour s’attarder sur ses fesses ou sur ses seins. Mais elle devait arrêter de comparer les gens, c’était malsain.
Encore une fois, mettant fin aux baisers, Dante se mit à parler. Encore une fois, la jeune femme ne sue comment interpréter ce qu’il disait. Agissait-il par amour, ou du moins par intérêt, ou par plaisir? Éternelle romantique, la jeune prostituée aurait aimé que la réponse soit la première mais rien n’était aussi simple. Elle ne voulait cependant pas gâcher leur soirée en posant des questions. Elle embrassa lors Dante dans le cou, tout doucement
- « Ressens-tu quelques choses pour moi? »
Elle n’avait pu retenir cette question plus longtemps, la jeune femme ne demandait cependant pas si Dante l’aimait, seulement si il était attiré par elle, attirance dépassant le physique et la beauté. Perséphone ne voulait pas souffrir en ouvrant son cœur encore plus à Dante si il ne ressentait rien pour elle. |
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| Sujet: Re: Une douce nuit d'été (Pv Perséphone) Mer 4 Juil - 22:45 | |
| L’amour, sentiment tellement ambivalent… Comment le définir ? Une question à laquelle tout les couples croient avoir trouvé la réponse, jusqu’à la séparation… Ressentir quelque chose pour quelqu’un, ne pas être laissé indifférent par une personne. Ressentir de la haine, de l’amour, de la compassion, un mot à sens multiples… Ressens-tu quelque chose pour moi ? C’était la question que Perséphone venait de poser à Dante, question perplexe… Par ressens-tu on peut comprendre « est ce qu’en me voyant je suscite chez toi quelconque réaction ? » et par pour moi, et bien pour elle… Seulement, sortant de la bouche d’une femme cette question devient très vite moins subtile, ressens-tu quelque chose pour moi ? M’aimes tu ? Sous ce sens caché une seule réponse s’offrait alors à Dante, non. Comment aimer quelqu’un en quelques heures ? Lorsque la réponse sera trouvée dite… Cette question serait sûrement à double sens pour la plupart des femmes potiche sur cette terre, ces peureuses qui ont peur d’utiliser les dérivés du mot amour dans une phrase. Perséphone n’était pas une des ces pimbêches, c’était plus que ça, une femme subtile, raffinée, gentille, exquise…
« Oui… »
C’était sa réponse, la réponse du jeune policier. Il ressentait quelque chose pour Perséphone, un sentiment que l’on en peut connaître que quelques heurs après une rencontre avec une charmante femme et plus qu’un vulgaire flirt… Une sensation de bonheur, de calme, de sérénité… Du bien être avec cette personne qu’il connaissait depuis quelques heures à peine et même si il venait de s’en rendre comte, le petit jeu qu’ils avaient entamé tout les deux lui semblait être une suite logique des évènements, était elle trop parfaite pour lui ? Peu lui importait la réponse des autres ou même d’un hypothétique décideur, sa question lui donnait sa réponse. Si elle venait à lui poser cette question ce n’était pas pour faire l’extase d’une nuit dans la vie de cet homme, c’était plus loin que ça. Plus beau… Dante ne savait exprimer ce sentiment, trop de mots lui venait à la tête, il tenta une explication envers la jeune femme :
« Mais ce n’est pas de l’amour. Enfin pas encore, enfin non, si. Oui et non, c’est trop tôt pour dire que c’est de l’amour. Puis pour la première fois depuis le début de la soirée il préféra éviter le regard de la jeune femme. Je n’ai jamais connu ce sentiment, je ne sais pas ce que ça fait quand ça vous tombe dessus et que ça vous sert à la gorge. On est comme prisonnier mais on aime ça, ce n’est pas possible, ce n’est pas logique. Je n’ai jamais ressenti mon cœur battre à la chamade comme on dit où même me sentir mal à l’aise avec une femme, j’ai toujours idolâtrer sans compter et je n’ai jamais été vrai une seule fois avec une seule femme. C’est comme, comme si j’avais eu un plan pour chaque femme que j’allais séduire. Et voila que tu arrives, genre moi je te vois je me dis celle là elle est bien encore une chasse facile et voila que tu te mets à parler littérature et la tout tombe à l’eau. Bas les masques et place au vrai. Pour la première fois je parle à quelqu’un qui répond, qui sait, et qui me rend bouche bé à chaque fois qu’elle parle… Une femme qui va plus loin que le superflu et qui au lieu de jouer avec son physique joue avec sa tête et ça c’est géniale. Je ne sais pas ce que je ressens pour toi, mais je ressens quelque chose pour toi. Et là que je te parle je me rend comte à quel point je suis chanceux que tu demandes ça, une femme belle, sympathique et époustouflante qui vous demande ça c’est magique… »
Le jeune garçon venait de faire un long discours, sûrement pour dire peu de choses mais de temps à autre un homme rencontre une femme et il perd tout. Tous ces acquis, parfois c’est brutal… C’est ce qui venait de se passer avec la question de Perséphone… Dante tourna alors la tête regardant de nouveau la jeune femme dans les yeux, puis dépose un petit baiser bref juste pour marquer son émotion du moment. Ses mains elles, étaient revenues se poser sur les hanches de la jeune femme. Il attendait la réaction de la jeune femme se laissant absorber par ses yeux comme à son habitude. |
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| Sujet: Re: Une douce nuit d'été (Pv Perséphone) Mer 4 Juil - 23:26 | |
| La jeune femme fut heureuse de cette réponse, il avait bien répondu. Dante avait été sincère avec elle; ce qui valait plus que tout. S’il aurait répondu qu’il était amoureux d’elle, Perséphone aurait sûrement pris la fuite, comment peut-on aimer d’amour une personne rencontrée quelques instants plus tôt; s’il aurait répondu qu’il ne ressentait rien pour elle, la jeune femme aurait été triste mais aurait respecté sa franchise. Mais dans ce cas, il n’avait répondu ni l’un ni l’autre, laissant voler une lueur d’espoir et en plus il la complimentait à nouveau.
Elle-même, était plutôt confuse... La jeune femme aimait bien Dante et ressentait une certaine attirance. De l’amour? Pas encore, il était trop tôt. Dans le future, peut-être s’aimeraient-ils. Qui peut prévoir l’avenir? Personne. Peut-on changer le passé? Non. Il ne restait qu’à vivre le moment présent et le vivre à fond, faire des erreurs et y apprendre quelques choses. Cela, peut de gens l’avait déjà compris, et souvent on le comprenait trop tard, au seuil de la mort...
- "Merci."
Chuchota la jeune femme. Elle n’ajouta rien mais sa voix et ses yeux disaient tout. Perséphone regarda le jeune homme avec ses yeux, n’ayant point besoin de mot, elle plaça ensuite ses mains autour du visage de Dante, et ce, en le regardant toujours dans les yeux. Elle rapprocha alors son visage du sien, jusqu’à ce qu’ils sentent mutuellement le souffle chaud de leur partenaire. D’une infinie douceur, elle rapprocha ses lèvres qui touchèrent celle de Dante et l’embrassa.
Une douceur nouvelle avait accompagné ce geste, une douceur remplie de tendresses, de reconnaissances et de promesses. L’amour entre n’eux n’existait pas encore, cette soirée serait l’aube d’une histoire, dont la fin serait triste ou heureuse. Pour l’instant il n’y avait qu’un homme et une femme qui s’embrassaient d’une façon nouvelle, faisant apparaître un peu de paix et de bonheur, dans la cité-de-la-joie. |
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| Sujet: Re: Une douce nuit d'été (Pv Perséphone) Jeu 5 Juil - 20:12 | |
| Se laissant embrasser tendrement par Perséphone, Dante prit plaisir à sentir les mains de la jeune femme. Il aurait cru une réponse plus en demi teinte de la jeune femme, il pensait ne pas avoir exprimé correctement ce qu’il voulait dire… Elle, semblait avoir tout compris pour le plus grand étonnement du jeune homme et le remercia même. Il n’en fut que plus comblé. Les deux compagnons de jeux continuaient alors de s’embrasser, laissant paraître leurs émotions dès lors qu’ils formaient ce que l’on appelle quotidiennement un jeune couple… Le baiser durant, les mains de Dante toujours au niveau des hanches de la Perséphone remontèrent pour participer à l’action. L’une des deux complices vint se glisser doucement dans la chevelure de la damoiselle caressant alors les doux cheveux de la damoiselle. Quand à l’autre, elle était venue se glisser sur le visage de son propriétaire, visage où se trouvaient déjà les mains de Perséphone. Le jeune flic prit alors la main la plus proche de la jeune femme pour la faire glisser lentement de son visage vers son torse où il stoppa la course des deux mains. Le jeune homme prit soin de serrer la main de sa partenaire afin de ne pas lui faire mal et de la caresser tendrement.
Maintenant une question se posait au jeune aspirant de Perséphone, devait il aller plus loin dans la chose ? Devait il leurs laisser plus de temps ? Voudrait elle ? Il ne savait que faire, les évènements s’était enchaîné vite jusque là, il ne savait pas si il devait tenter d’aller plus loin ce soir… En même temps si il n’allait pas plus loin et qu’elle voulait aller plus loin il se serait senti en mal être de l’apprendre, de par le fait qu’il aurait retenu son désir… Néanmoins si il poussait trop la chose il ne saurait comment faire face au refus de la jeune courtisée si tel en était… Ce dilemme ne cessait de lui trotter en tête, il décida alors de faire le choix de la plus simple de façons… Il décolla légèrement ces lèvres de celle de Perséphone et lui susurra au creux de l’oreille :
« Veux tu que nous allions plus loin ce soir ? Je ne voudrais pas que tu te sentes mal à l’aise de continuer si tu n’en as pas le désir. »
La question que venait de poser l’homme aux cheveux blancs pouvait paraître banal à ses yeux, mais pourtant pour combien de femmes était elle si importante… Ces quelques mots alignés les uns après les autres pouvaient paraître dérisoire, pour Dante, il l’étaient. Pourquoi forcer quelqu’un à faire des coquineries si son gré n’y est pas ? Il est tellement plus amusant de jouer à deux, prendre plaisir l’un avec l’autre, plutôt que de faire ça avec une vulgaire marionnette…
Marcel Aymé disait : Nos bonnes actions sont souvent plus troubles que nos péchés. Cela est hélas vrai, toutes les imperfections du monde sont tellement vite découvertes alors que l’homme lui ne veut jamais voir le bon… Peut être Perséphone était elle comme cela et elle aurait mal interprété les mots du jeune homme… Il ne pouvait se résigner à y croire, y penser était déjà futile, il ne voulait pas la forcer. Elle était libre de se mouvoir selon ses envies.
« Comme tes mains t’appartiennent, ton corps t’appartient… »
Dante venait de repenser aux vers qu’il lui avait dit plus tôt dans la soirée. Ces mots étaient sortit seul de la bouche du poète en herbe. Il décida de profiter des ces mots pour poser un bref baiser sur la bouche de la jeune femme se retirant le plus lentement possible pour sentir du mieux qu’il pouvait ce mal être si doux que l’on ressent lorsque l’on retrouve le vide de ses lèvres… Il attendait impatiemment la réponse de Perséphone afin de pouvoir continuer à caresser ses douces lèvres avec les siennes, et peut être plus si affinités… |
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| Sujet: Re: Une douce nuit d'été (Pv Perséphone) Jeu 5 Juil - 20:43 | |
| La jeune femme s’était jusque là contentée de baisers, baisers d’une douceur exquise. Elle apprécia beaucoup se contact simple mais qui exprimait beaucoup, leurs corps collés l’un à l’autre, tout comme leurs lèvres... La jeune s’était habituée à beaucoup plus que de simples baisers, mais cela ne lui déplaisait pas de se contenter de ces légers contacts. Au contraire, elle adorait ça. En était-il autrement du jeune homme, désirait-il plus?
- « Je ne veux pas aller plus loin que de baisers et de caresses, mais pas pour la raison que tu crois. J’ai trop souvent joué de mon corps pour vous respecter en vous le faisant jouer, de nouveau... »
Perséphone s’était fait le serment en début de soirée de ne pas aller trop loin, et pas trop vite. D’un côté pourtant, elle en avait envie, mais de l’autre elle désirait attendre. Quelle serait la différence si elle lui offrait son corps comme à autant d’hommes et de femmes, déjà. En allant plus lentement, cela atteignait un autre niveau, niveau plus spirituel: un réel respect. Le respect était essentiel dans un couple, à la base de celui-ci avec la confiance.
Peut-être Dante comprendrait-il que la jeune femme était une prostituée et sûrement en serait-il dégoûté, Perséphone comprendrait puisqu’elle se dégoûtait elle-même, et ne voudrait plus la revoir. De plus, comment respecter une putain, aussi belle et intelligente soit-elle. Si il n’avait pas comprit l’allusion, la jeune femme devrait tôt ou tard le lui révéler. Elle préférait l’avouer le plus tard possible, mais ça ne serait pas une grande preuve de respect et de confiance. C’était trop compliqué comme histoire.
« Comme tes mains t’appartiennent, ton corps t’appartient… » C’est ce qu’avait ajouté Dante, rien n’était plus vrai tout en étant faux. Depuis quelques années, la jeune prostituée donnait son corps en échange d’argent; dans sa vie tout n’était que mensonge, elle donnait sans aimer, recevait sans aimer. Comment donner et recevoir à nouveau, sans souffrir mais aimer? Perséphone aurait aimé connaître la réponse à cette question, mais elle ne la possédait pas, elle ne pouvait donc qu’essayer.
Déchirée, la jeune femme avait les larmes aux yeux. À la fois émue et triste. Rien n’est simple dans la vie, encore moins l’amour. Le seigneur avait dit: Aime ton prochain comme toi-même. Pour aimer de nouveau, la jeune femme devait d’abord apprendre à se respecter; une tâche bien difficile lorsqu’on n’avait de mépris qu’envers soi-même. Perséphone maudit alors sa beauté et regarda le jeune homme dans les yeux. Pourrait-il comprendre? |
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| Sujet: Re: Une douce nuit d'été (Pv Perséphone) Jeu 5 Juil - 22:47 | |
| Perséphone semblait plutôt septique sur le fait de prolonger les sensations que pourraient sûrement éprouver leur corps dans le futur, elle préférait ne pas faire dont de son corps au jeune homme trop vite. Cette liberté lui appartenait, Dante n'en comprit pas forcément les raisons mais il avait plaisir à respecter les désirs des femmes. Néanmoins les dernières paroles de cette chère et tendre trompèrent un peu le courtisan, elle avait trop joué de son corps ? Peut être était ce une dépravée... Si tel était le cas Dante en était sûrement un aussi... Avide des jeux les plus érotiques et sexuels ces deux personnes avaient sans doute côtoyé les jeux réservés aux grandes personnes plus d'une fois... Pourtant elle venait à parler de respect, en quoi le fait d'être un ou une dépravé(e) a de l'incidence sur le respect ? Il n'en a pas tout simplement, un dépravé n'a pas de respect... Si elle venait à parler de ce fait c'était sûrement que la chose était plus importante, plus dur à endurer. Tout le monde a son petit secret, nul ne veut le dévoiler...
Ce fut lorsqu'elle le regarda dans les yeux, la larme à l'oeil qu'il eu cru comprendre ce qu'elle avait voulu dire. Avoir autant honte de ses ébats ne pouvait signifier que deux chose, soit elle avait subit des relations contre son gré ce qui aurait pu provoquer un traumatisme psychologique important. Soit elle avait vendue son corps... La seconde idée n'était pas bien mieux que la première mais il la préféra à la seconde, il ne pouvait concevoir cette jeune femme si fragile la proie d'un de ces vils avide de sexe près à tout pour avoir leur dose comme des drogué qui tentent d'avoir leur dose d'héro. L'idée que venait de se forger le jeune flic semblait être confirmée par les yeux larmoyants de la belle. Il fut surpris de se voir apprendre une telle nouvelle d'une façon si subtile... Il ne prenait pas la chose mal, il aurait du se douter que dans cette cité tout le monde est plus où moins impliqué dans la débâcle de cette cité, plus ou moins volontaire, comme les "gars de la milice".
Dante ne pouvait que se sentir gêné par les yeux aux airs triste de Perséphone, il la prit alors dans ses bras et serra fort, pour coller son corps un peu plus contre celui du jeune homme. Pour lui montrer qu'il était là, près d'elle. Puis il reposa ses mais sur les hanches de la demoiselle et lui posa un léger baiser comme il aimait les faire, il la regarda dans les yeux et lui dit à vois basse :
« Ca n'enlève rien à ta beauté, à ta personnalité, à nos conversations que je trouve passionnante. A tes yeux, à tes lèvres. Puis il se rapproche un peu plus de ses lèvres. A ton corps que je convoiterais jusqu'au moment où tu dénieras me l'offrir de ton gré. »
Dante déposa un autre baiser sur les lèvres de la jeune femme, un baiser plus fait pour montrer son affection envers cette belle inconnue de quelques heures passée… Puis il chercha quelques mots pour lui donner réconfort. La tâche se trouvait être plus délicat que trouver mots pour séduire une femme… Il dit alors doucement :
« Peut être un jour tu te jouera de mon cœur pour délaisser nos corps nu dans la rosée du matin… »
Dante venait de sortir une phrase… Bizarre… Lui-même n’était pas sur d’en comprendre le sens… Il n’osait imaginer la réaction que Perséphone allait avoir, peut être qu’elle aurait trouvé un sens à cette phrase, peut être que ça l’amuserait, peut être même qu’elle le prendrais mal… Qui sait si ce n’est elle ? |
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| Sujet: Re: Une douce nuit d'été (Pv Perséphone) Jeu 5 Juil - 23:21 | |
| Il avait compris, en tout cas, il semblait avoir compris. Compris que Perséphone vendait son corps... Je jouais de mon corps comme d’un instrument de musique, un air connu, toujours le même... Cette phrase était tiré d’un excellent roman que la jeune femme avait lu, cette simple phrase exprimait parfaitement ce que vivait la jeune femme. Perséphone aurait aimé arrêté de se prostituée, mais comment se faire de l’argent; elle était intelligence mais n’avait pas appris à travailler comme tel, que pouvait-elle faire de ses dix doigts?
Dante s’était mis à parler, la serrant contre lui. Perséphone s’était blottis contre lui, tel un naufragé à sa bouée, reprenant courage à travers les mots qu’il lui disait. Il savait mais pourtant, il la désirait toujours. Malgré son corps impur, son âme brisée; il visait son esprit et son cœur. Cela ne pouvait que les rapprocher davantage. Dante posa un autre baiser sur les lèvres de la jeune femme. Comprenait-il? Savait-il? Peut-être que oui, peut-être que non, mais la vérité ne l’avait pas dégoûté, du moins au premier abord.
Il se mit à parler de nouveau et ce qu’il dit alors fit sourire légèrement Perséphone qui essuya ses larmes. Elle regarda à nouveau Dante dans les yeux, l’admirant... Il était extraordinaire. Ses parents auraient été fiers de savoir que leur jeune fille avait pour ami un tel personnage, mais ils n’avaient aucune importance dans ce qui ce passait. Perséphone décida de s’accrocher à sa bouée et elle embrassa le jeune homme, à nouveau. Se laissant porter par la poésie du moment...
- « Tu es vraiment un homme exceptionnel... »
Murmura la jeune femme, sa voix n’était pas très forte mais portait toute la reconnaissance au monde. Perséphone posa un baiser sur les lèvres de Dante, et le caressa légèrement de ses mains; elle désirait ainsi lui montrer que si leur relation ne serait pas très physique, leurs contacts pouvaient atteindre un niveau légèrement plus haut que de simples baisers.
Perséphone le serra davantage contre elle, aimant le sentir tout près d’elle; même si elle aimerait aussi être près de lui d’un plan plus spirituel et psychologique, mais la jeune femme avait tout son temps. La soirée, les jours, les semaines et même les mois à venir. |
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| Sujet: Re: Une douce nuit d'été (Pv Perséphone) Ven 6 Juil - 19:06 | |
| Dante restait sous le charme de Perséphone. Ses mots l’avaient attendri un peu plus, fondant sous la douceur des mains de la jeune femme il céderait sûrement volontiers à ses caprices… Elle avait dit que c’était un homme exceptionnel, elle avait sûrement raison, venant de sa part ces mots le touchèrent contrairement aux autres femmes d’un soir… Dans ces moments seul le sexe importait, pas avec Perséphone. Cette relation se destinée à aller plus loin que ça, du moins Dante osait l’espérer…
Peut être n’était ce pas une bonne idée que d’aller plus loin, il avait été envoyé dans cette cité pour remettre de l’ordre, était il vraiment nécessaire d’offrir aux malfrats de la ville des moyens de pression sur le jeune homme ? Sa conscience professionnelle venait de le gagner… Il ne savait comment faire face à cette situation, devait il se laisser guider par les aspects les plus délicats de la jeune demoiselle s’offrant à lui ? Ou bien se dénuer de tout attachement possible à quelconque personne pour se laisser aller à sa mission ? Il ne pouvait se résoudre à délaisser Perséphone, le corps suave de la jeune femme venait d’être un cadeau empoisonné envoyé par le royaume des anges…
Le voila pris dans un dilemme… Ne peut on pas concilier travail et relation ? Sûrement dans une vie normal, faire cela dans la cité de la joie était peut être plus dur… Ce n’était pas un problème, il le fera. Pierre Mac Orlan disait : Quand on possède le goût des gens exceptionnels, on finit toujours par en rencontrer partout. Etait ce vrai ? Si tel était le cas le jeune homme ayant succombé aux charmes de Perséphone aurai du souci à se faire… Comment s’habituer à prendre part à une banale conversation après avoir parlé avec la jeune femme. Demander à un poète de quitter sa muse pour retourner dans ce monde banal… Quitter le royaume des cieux pour venir se poser sur terre, il eu fallu dérober un ange pour y parvenir… N’est ce pas ?
Les mains de la jeune femme étant des plus agréable, le jeune homme décida de prendre part au jeu. Il posa alors une de ses mains dans le bas du dos de la jeune femme et pivota subrepticement afin de se retrouver au dessus de Perséphone. Il continuait de l’embrasser tendrement. Il avait remarqué au début de sa visite un léger massif de fleurs au bord du lac, juste devant lui. Il prit alors une des fleurs et commença à caresser le visage de Perséphone, il lui dit ensuite :
« Ne t’inquiète pas. Puis il a un petit sourire en coin. Il n’y aura aucun contact. Il dépose un léger baiser sur les lèvres de la jeune femme. Bien sur on est obligé de rien. »
Avec la fleur qu’il avait en main il caressa lentement la joue de la jeune femme, descendant lentement le long du corps de celle-ci. Effleurant son cou, ses seins, pour arriver au bas du ventre de la jeune femme. De là, il remonta légèrement le haut de Perséphone, jusqu’un niveau du bas de ses seins, ne découvrant pas ceux-ci. Il commença alors à caresser doucement le ventre de Perséphone et lui dit au creux de l’oreille :
« Cette fleur et ma mains, imagine mes douces caresse sur ton corps… Et dès lors ferme les yeux pour imaginer l’instant magique que nous vivrons lorsque ton corps sera miens et que mon corps sera tiens… Laisse cette douce fleur parcourir ton corps voluptueux pour laisser ton corps sentir la douceur de la nature et mieux imaginer celle de l’homme à tes cotés… »
Dante attendait la réaction de Perséphone, peut être ne voudrait elle pas s’aventurer dans l’érotisme si vite… Dante ne lui en voudrait pas, il serait juste déçu de la voir renoncer à un moment de plaisir si doux et différent de ce qu’elle a sûrement connu de par son passé… |
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| Sujet: Re: Une douce nuit d'été (Pv Perséphone) Ven 6 Juil - 22:34 | |
| Perséphone continuait d’embrasser et de caresser son amant, si on pouvait l’appeler ainsi... Elle désirait lui faire passer une belle soirée en ne dépassant pas ses propres limites, elle comptait bien le revoir et rien n’aurait pu l’en empêcher. Les femmes étaient têtues, n’était-ce pas un fait connu? Qu’y avait-il de mal dans le fait de vouloir être heureuse? Après tant de souffrance, allait-elle enfin trouver le bonheur, un bonheur qui perdurerait à travers les années? Encore une fois, seul l’avenir le dirait et aussi bien profiter de la vague de joie que cette soirée apporteraient, même si la jeune femme risquait de souffrir par la suite.
Lorsque Dante pivota de façon à se trouver par-dessus la jeune femme, Perséphone laissa échapper un rire léger, elle était heureuse en cette soirée et sa joie se poursuivait... Le jeune homme se remit alors à embrasser Perséphone, qui répondait au baiser. Ne sachant ce qu’il voulait faire, la jeune femme regarda Dante saisir une fleur, la fleur était certes jolie mais... il caressa alors le visage de sa belle avec la dites fleur. Perséphone eu un sourire, elle observa le visage du jeune homme afin de bien mémoriser ses traits et afin de mieux l’admirer.
Avec la fleur il lui caressa ensuite le cou, les seins et il descendit ainsi jusqu’à son ventre, toujours avec la fleur il la caressa cette fois en montant et s’arrêta vers le bas de ses seins, avant de doucement caresser son ventre. Avec ses vêtements le contact ne fut pas si sensuel qu’il aurait pu l’être, mais la jeune femme apprécia cette entreprise.
Obéissante, Perséphone ferma les yeux et se laissa bercer par ses paroles de Dante, elle imaginait à merveille la courte scène qu’il décrivait, la jeune femme avait besoin de mots pour rêver et les mots du jeune homme était si doux, si pleins de promesses que même le rêve en fut plus magnifique. Elle eu un sourire, elle plaça ses bras autour du cou de son amant pour mieux rapprocher leurs corps et leurs visages, elle l’embrassa alors, d’une façon à la fois passionné et douce.
- « À ce moment nous serons seuls au monde, seuls comme un seul homme et une seule femme. » |
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| Sujet: Re: Une douce nuit d'été (Pv Perséphone) Ven 6 Juil - 23:39 | |
| Perséphone ne semblait pas réticente au jeu que lui proposer son jeune compagnon. Lorsqu’il lui dit de fermer ses yeux elle fit sans hésitation, puis le prit au cou pour l’embrasser passionnément. Les mots qu’elle vint à dire ravirent le jeune homme. Il décida dès lors de continuer le petit jeu qu’il avait entreprit. La douce fleur qui se baladait alors sur le ventre de Perséphone vint remonter sur le visage de la belle pour venir caresser ses yeux fermé doucement afin qu’elle sente ces chatouilles délicates. Il dit alors tout en posant un baiser sur les lèvres de l’ange :
« Oui seul, toi et moi seul au monde. Dans une bulle fermée de tout. Laissant mon corps découvrir le tien, mes yeux voir ce paysage extasié tel un enfant devant la beauté de l’océan. Laissant nos désir charnel se retenir au plus au point pour se déchaîner tendrement en cet instant, en notre instant… »
Dante laissa alors la fleur se baladait lentement sur le visage de Perséphone afin de se laisser descendre encore une fois pour venir s’échouer sur le bas ventre de la jeune femme. Dante commençait à l’embrasser lentement, ne faisant qu’effleurer les lèvres de Perséphone pour créer une addiction de ses lèvres… La fleur elle se baladait toujours sur le bas ventre de Perséphone, venant seulement effleurer la taille de la belle. Pour ensuite remonter doucement et venir caresser un de ses bras, se laisser guider par les formes sublimes de la jeune femme.
« Le silence est l’élément dans lequel se forment les grandes choses… Or comment te dire que j’aime entendre ton souffle, j’aime les petits bruit que font nos corps sur le sol, j’aime le bruit que fait cette fleur en caressant les parties les plus douces de ton corps. J’aime entendre ta voix et sentir ton odeur. Dante embrasse sa chère et tendre. J’aime tes baisers. J’aimerais embrasser chaque partie de ton corps à laquelle je vouerais un culte infini. »
Dante se tourna alors de nouveau, laissant Perséphone à califourchon sur lui. Admirant la clarté de la lune rendre ces formes sombre et mystérieuse. Etait ce l’ange de la mort qui venait chercher le jeune homme ? En cet instant il aurait pu l’espérer tellement sa silhouette était attirante. Il passa alors sa main près de la joue de la jeune femme emportant alors avec lui une mèche de cheveux de Perséphone, l’emmenant recouvrir par-dessus les vêtements de la jeune femme l’un de ses seins, puis avec la fleur il vint glisser me long du second pour laisser le cœur de la fleur recouvrir l’autre convoité. Il admira la beauté en face de lui et dit :
« Pour un enfant, ce qui l’attire le plus sont les interdits. Certains ont la patience de pouvoir accéder à ses choses qui leur sont du, d’autres tentent de bafouer les règles pour s’approprier leur bien le plus tôt possible. Je pense être dans le premier cas… »
Le jeune aspirant se redressa alors pour pouvoir poser un baiser sur les lèvres de Perséphone, puis il en posa un autre sur son cou, puis sa clavicule. Sa main elle était parti se blottir dans la bas du dos de la belle la collant contre lui, laissant leur corps se rapprocher l’un de l’autre, ce n’était pas la première fois qu’ils faisaient cela pour se sentir plus proche. Le jeune homme si il l’avait pu serait entrer en sa maîtresse - si toutefois cette appellation rend la chose plus excitante – pour ne faire plus qu’un avec elle, pour pouvoir se délecter en chaque instant du corps de sa bien aimée… |
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| Sujet: Re: Une douce nuit d'été (Pv Perséphone) Sam 7 Juil - 6:20 | |
| Aimer avec des mots. Une nouvelle façon de faire l’amour, d’embrasser et de caresser, une façon jolie, simple, romantique... Perséphone avait presque envie de laisser tomber ses barrières, mais comment se respecter par la suite? En ayant même pas réussit à suivre ses résolutions.
Il y avait quand même un hic, lorsque Perséphone se retrouverait dans les bras d’un autre, comment ne pas penser à Dante? Serait-ce comme le tromper, ils n’étaient pas mariés et n’étaient pas un couple à proprement dit... mais serait-ce le tromper quand même, car elle l’aimait. D’une certaine façon, dans la mesure que ce soit possible après quelques heures à peine, elle l’aimait...
À chaque fois qu’elle caresserait un autre homme, ou qu’elle embrasserait une femme, la jeune prostituée penserait à lui, ce qui n’était juste pour personne. Ça rendrait la tâche moins pénible peut-être, il lui suffisait d’imaginer... mais ça serait mal. D’une certaine façon... Perséphone y réfléchissait gardant les yeux clos, mais sentant les caresses et les baisers que lui prodiguait le jeune homme.
Ne voyant rien, ses autres sens semblaient amplifier et chaque frôlement de fleur, la faisait frémir légèrement... tout en se laissant transportée très haut dans ses rêves, la jeune femme écoutait les mots, ces mots qui lui semblaient si pures et si beaux à l’oreille. Se retenant pour ne pas se laissée à ses pulsions et à ses désirs un contrôle totale de la situation, se contentant de se nourrir de baisers, doux, tout simplement doux, et de caresses qui la faisaient rêver.
Dante se retourna à nouveau, et la jeune femme se retrouva par-dessus lui. Elle se laissa embrasser et caresser et elle sentit la main du jeune homme qui rapprochait leurs corps, encore une fois. Cette elle participa davantage en posant des baisers dans le cou de Dante, tout en remontant, elle s’attarda longuement sur ses lèvres, l’embrassant de plus en plus longuement. Elle adorait le contact de leurs lèvres se touchant et se fondant, comme le feraient leurs corps un jour.
- « Ta patience sera récompensée... »
Murmura-t-elle en souriant légèrement, elle le regarda dans les yeux un instant, admirant encore son visage, afin de montrer sa sincérité puis elle lui offrit davantage de baisers, ceux-ci remplies de promesses. |
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| Sujet: Re: Une douce nuit d'été (Pv Perséphone) Sam 7 Juil - 18:38 | |
| Dante se voyait complètement absorbé par les baisers de Perséphone. Croulant sous la douceur du touchée que lui offraient ses lèvres… Il continuait de l’embrasser tendrement, se laissant guider par la passion du moment, laissant son esprit guider chacun de ses mouvements. Il se tourna alors encore une fois, continuant d’embrasser Perséphone il commença à se reculer un peu, poser ses baisers plus bas dans le cou de la belle. Puis il se releva lentement et commença à défaire le premier bouton de sa chemise, puis le second, pour enfin ouvrir sa chemise entièrement. Il ne l’enleva pas, laissant juste paraître quelques formes floues dans la pénombre. Dante prit alors Perséphone par la main pour la relever à son tour et la tira doucement près de lui. Il posa un baiser tendre sur ses lèvres et dit doucement à la jeune femme :
« La clarté de l’eau dans cette nuit si douce ne ferait que rendre ton corps encore plus passionnant. Je n’ose à peine m’imaginer les gouttelettes d’eau succomber sous tes formes si envoûtante. »
Le jeune homme posa un baiser sur les lèvres de Perséphone, posant ses deux mains sur les hanches de la jeune femme. Hanches qui peut être pourrait il caresser à même la peau si jamais elle venait à poser son corps avec celui de Dante dans l’eau du lac. Il posa un baiser sur les lèvres de la douce femme près de lui, la laissant parcourir à ses désirs le torse sculpté par le dur métiers du commandant. Ne serait ce que le fait d’imaginer les douces formes de l’ange aux ailes coupées s’enfoncer lentement dans l’eau le rendait jouasse, mais peut être ne voudrait elle pas… La seule façon de le savoir était de laisser la demoiselle choisir.
« Bien sur libre à toi de vouloir continuer notre jeu en un lieu plus sensuel. Veux tu m’accompagner dans l’eau ? »
Le jeune homme espérait cela va de soit un réponse positive de Perséphone, néanmoins tout le monde est libre de ses choix. On peut être pendu sans corde… Cette phrase de Savinien de Cyrano de Bergerac lui était revenue en tête, c’était vrai, le jeune aspirant était une fois de plus pendu à la volonté de Perséphone pour son plus grand plaisir… Il posa son doigt sur les lèvres de la jeune femme avant qu’elle ne puisse répondre. Il posa un baiser un murmura :
« Ne dit pas un mot, embrasse moi, une fois pour non, et deux fois pour oui… Et laisse la passion envahir mes lèvres comme elle envahit les tiennes… »
Dante était près du visage de Perséphone, ne l’embrassant, attendant son ou ses baisers. Il enleva lentement son doigt qu’il fit glisser le long de torse de la jeune femme pour venir échouer sur son bas ventre, de là il prit une des mains de la jeune femme et la caressa avec tendresse. |
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| Sujet: Re: Une douce nuit d'été (Pv Perséphone) Dim 8 Juil - 6:04 | |
| Baiser, un court mot mais qui faisait rêver. Baiser après baiser, les deux amants apprenaient à mieux connaître leurs lèvres, leurs lèvres qui se collaient, se décollaient pour ensuite mieux se retrouver. La soirée s’écoulait ainsi lentement, mais d’une douceur peu commune. Le couple prenait plaisir à ses simples contacts, se contentant de peu, mais rêvent doucement au moment ou l’amour serait propice; ce moment devrait être magique, spéciale, unique... du moins de l’avis de Perséphone. Elle espérait un jour aimer, mais aimer vraiment, le jeune homme en face d’elle, déjà elle lui ouvrait une parcelle de son cœur qu’elle ouvrirait peu à peu en apprenant à mieux le connaître. En attendant ce jour, de simples baisers étaient suffisants...
Dante se leva alors, au grand damne de la jeune femme qui se plaisait bien sur ou sous lui à l’embrasser. Il détacha les boutons de sa chemise un à un, sans, toutefois, l’enlever. Perséphone devinait les formes de ses muscles, légèrement camouflés par la pénombre, ce qui donnait une ambiance de mystère à la scène. Pourquoi détachait-il sa chemise? C’est une jeune femme médusée que fit alors lever Dante, il l’a tira alors vers lui, Perséphone le laissant faire. Il posa un baiser sur ses lèvres, un baiser tendre... Elle apprécia le contact de leurs lèvres et aimait deviner la forme des muscles de Dante contre elle.
Puis, Dante parla, s’interrompant pour poser un baiser sur ses lèvres en posant ses mains sur les hanches de la jeune demoiselle. Il lui demandait si elle désirait le rejoindre à l’eau, la jeune prostituée serait prête à le faire si il n’allait pas trop loin, ils pouvaient caresser, embrasser autant qu’ils le voulaient mais pas plus. Elle voudrait bien le rejoindre à l’eau, nue s’il le fallait mais elle n’avait qu’une condition, pas d’amour, pas le premier soir. Pour l’instant pourtant, il n’avait parlé que de le joindre dans l’eau. Eau froide ou chaude? Ce n’était pas une question importante, mais la jeune femme aurait aimé le savoir d’avance...
La jeune femme s’apprêtait à répondre oui, lorsque Dante posa un doigt sur les lèvres de Perséphone l’empêchant de répondre, pour achever de taire la réponse de la jeune femme il l’embrassa doucement et tendrement avant de lui demander de répondre par des baisers. Un pour non, deux pour oui. Il était cruel de sa part de la limiter à si peu de baiser, elle sourit tout de même et participa aux jeux. Répondant non avec des mots mais avec ses lèvres. Sa requête recelait un piège car pour avoir un baiser de plus, il fallait répondre positivement. Il était malin!
Perséphone défit un bouton de sa chemise, il est vrai qu’elle avait un peu chaud et qu’une baignade lui ferait du bien, la rafraîchissant. Elle s’approcha alors de Dante et lui donna un long baiser sur les lèvres. Lorsque ses lèvres se retirèrent, elle le regarda dans les yeux en caressant son torse découvert. Elle se rapprocha lors et lui posa un second baiser, encore plus long et doux et tendre que le premier.
La jeune femme défit donc le reste de sa chemise, ne la ôtant pas tout de suite, préférant observer la réaction de son amant. Elle se rapprocha alors, l’embrassant de nouveau tout en sentant leur peau se toucher doucement. |
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| Sujet: Re: Une douce nuit d'été (Pv Perséphone) Dim 8 Juil - 14:37 | |
| Le jeune amant fut agréablement surpris de la réaction de Perséphone. Elle semblait vouloir quitter ce terrain de jeu pour se rendre dans un lieu plus sensuel. Les deux baisers qu'elle vint lui donner étaient somptueux, le jeune homme ne pouvait que s'en délecter... Elle avait aussi commencé à retirer sa chemise, défaire les boutons un à un laissant entrevoir les forumes de la belle à son aspirant emplie de joie. On pouvait voir la poitrine à demi nue de la jeune dame et son ventre aux aspects si doux et ferme. Sentant sa peau contre la seinen lors de leur dernier baiser le jeune homme fut aux anges. Il continuait d'embrasser la jeune femme, posant ses mains autour du cou de Perséphone. Puis il posa un baiser plus bas, dans son cou, posant ses mains sur ses épaules d'où il enleva la haut de la chemise laissant les épaules de la belle à nue. Il posa un autre baiser sur la clavicule de Perséphone, laissant ses mains glisser dans le dos de l'ange lui enlevant sa chemise.
Une fois la belle sans chemise il revint poser longuement des baisers sur les lèvres de la belle, enlevant lui aussi sa chemise laissant son torse à nue. On pouvait dès lors voir la cicatrice qu'il avait sur l'épaule gauche, une marque laissée par une blessure d'enfance... Peut être n'y ferait elle pas attention, et ça en serait en aucun cas dérangeant. Il ne se voyait pas tellement lui raconter ces faits... La mort de ses parents et de son ami lors de son jeune âge... De quoi casser les plus beaux moments... Le revolver qui se trouvait dans le dos de la ceinture du jeune homme était lui aussi démasqué, n'étant plus caché par le chemise mais par son corps peut être le sentirait elel si elle venait poser ses mains à cet endroit. Cela ne le gêné moins, un jour elle apprendrait que c'est un flic, un flic peu orthodoxe... Un vicieux près à tout pour arriver à ses fins dans ce métier si dangereux dans une telle cité...
La scène n'était pas aux fourberies, Dante était honnête envers Perséphone et se laisser charmer par les formes envoutante de la belle. Il prit alors une de ses mains qu'il amena timidement près de son bas ventre sur la boucle de sa ceinture qu'il enleva lentement pour venir défaire le bouton du pantalon... Celui ci tomba sous son propre poids, laissant le jeune homme en sous vêtements devant Perséphone, ce soir, il n'enleverait pas son boxer. Il ne voulait pas se mettre à nue entièrement devant cette femme. La tentation serait trop forte si leur deux corps venaient à se toucher entièrement nue, c'est un homme ne l'oublions pas !
Lors de sa chute, le pantalon était tombé de ma nière à ce qu'on en voit que la crosse en bois du revolver. Une crosse marron foncé, très belle. Dante prenait soin de ses armes, après tout, c'était son outil de travail, tout comme Perséphone devait prendre soin de son corps... La pensé que c'était une "putin" comme aurait dit son père indigné par cette profession rabaissante pour la femme ne lui traversa pas l'ésprit. Il restait la sublimé par ce qui lui avait été offert, une femme au corps suave et aux yeux éclatant de vie...
Dante qui avait ambrassé langoureusement Perséphone penadnt tout ce temps se recula lentemant, posant ses pieds sur le rebord du lac, il ne plongea pas. S'eut été trop facile de cacher son corps à la jeune femme en se laissant tomber dans l'eau. Il voulait qu'elle s'en délecte tant qu'elle voudrait et qu'elle mette fin à cette vision et l'entrainant dans l'eau. Le corps sculpté par le métier du jeun ehomme se recula lentement des formes de Perséphone, lui laissant un plan plus large du jeune homme. En se reculant, il tenait toujours une des mains de la perfection en face de lui.
Il attendait réaction de sa chère et tendre, se laissant porter par les yeux de Perséphone fixé sur lui et par ce vent frais qui était venu faire remarquer sa présence, soulevant légèrement les cheveux de Dante qui venaient recouvrir partiellement son visage... |
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| Sujet: Re: Une douce nuit d'été (Pv Perséphone) Lun 9 Juil - 4:59 | |
| Il posa ses mains autour du cou de la jeune femme, tout en l’embrassant. Elle pouvait sentir sa poitrine contre le torse du jeune homme, leurs deux corps chauds se collant doucement lorsqu’ils s’embrassaient. La nuit n’était pas fraîche, mais Perséphone aurait aimé se blottir contre lui, les collants et les rapprochant davantage et se réfugié dans ses bras musclés, elle se serait ainsi sentit protéger de tout. Des regards, des reproches, du mépris... Les mains de Dante descendirent alors à son cou, puis sur ses épaules, ce qui enleva le haut de sa chemise, il l’embrassa dans le cou puis sur sa clavicule lorsque ses mains glissèrent dans son dos en lui enlevant la chemise pour de bon.
Ils étaient à présent tous les deux dépourvues de chemise, au grand plaisir de la jeune femme qui se mit alors à masser doucement les épaules de son aman, elle remarqua alors la cicatrice sur l’épaule gauche. Elle y posa un doigt qui glissa le long de la cicatrice. Perséphone leva son regard sur lui, n’osant pas le questionner. D’où venait cette cicatrice? Devinant que Dante ne désirait pas vraiment en parler, car il l’aurait déjà fait, la jeune femme lui donna un baiser, tout en lui massant doucement les épaules, descendant vers ses muscles et s’y attardant.
Dante enleva alors son pantalon, se laissant en sous-vêtement, cette entreprise plus à la jeune femme qui apprécia qu’il respecte sa volonté de ne pas faire l’amour tout de suite. Elle l’imita donc, enlevant son jean mais pas sa culotte, se laissant en sous-vêtement à son tour. Elle n’avait pas encore remarqué l’arme accrochée au pantalon de Dante, lorsqu’elle le remarqua enfin elle n’en fit pas grand cas, après tout, la majorité des habitants de la cité possédaient une arme, que ce soit pour se défendre ou pour tuer. Elle-même possédait un poignard camouflé dans son jean.
Perséphone avait légèrement sentit son amant reculer lors de leurs baisers sans vraiment en tenir compte, trop occupé à l’embrasser, justement. Il avait à présent atteint le bord du lac, mais n’essaya pas d’y entrer. La jeune femme ne comprit pas exactement pourquoi, mais avant de l’interroger se contenta de l’embrasser avec tendresse et passion. Dante mit fin à leurs baisers en reculant doucement, s’éloignant de la jeune femme mais lui tenant la main.
La jeune femme pu alors pleinement contemplé le corps de son amant, il devait avoir un métier assez physique et exigeant puisqu’on voyait bien les muscles plutôt développés de cet homme et à quel point il était costaud. De nouveau, la jeune femme aurait aimé se blottir contre lui pour qu’il la serre de ses bras, elle avait l’impression qu’il pouvait la protéger de tout, même d’elle-même. Perséphone le laissa aussi contempler son corps à elle, tandis qu’elle admirait sa musculature. Un vent se leva alors, recouvrant partiellement le visage de Dante, la jeune femme fut déçue de ne plus pouvoir contempler son visage mais en profita pour se rapprocher de lui.
Elle dégagea quelques mèches et l’embrassa de nouveau, elle lui tenait toujours la main. Elle les dirigea alors vers le lac, les faisant entrer plus en profondeur, le contact de l’eau était légèrement froid, faisant frissonner Perséphone qui, sans lâcher la main de Dante, alla se blottir contre lui, trouvant se prétexte suffisant pour se coller contre lui de nouveau. Comme elle appréciait le contact de leur peau nu, l’un contre l’autre! Elle avait vraiment l’impression qu’ils étaient seuls au monde, seuls pour l’éternité... |
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| Sujet: Re: Une douce nuit d'été (Pv Perséphone) Lun 9 Juil - 16:39 | |
| Le contact si doux de la peau de Perséphone, Dante s’en délectait du mieux qu’il pouvait, se laissant caresser par sa belle il se fit entraîner dans l’eau. Il était surprenant de voir que malgré la douceur de la nuit cette eau soit si douce, à peine froide il n’y avait pas grande peine à y rentrer. On pouvait sentir un léger frisson quand on y rentrait… C’était peut être la raison pour la quelle Perséphone était venu se blottir contre le jeune homme, laissant leur corps de coller l’un à l’autre encore une fois. La peau douce de l’ange en face du flic était une bénédiction. Douce et chaleureuse, tout comme le moment qui s’écoulait. La scène ne nécessitait pas la présence des mots, ils auraient été tellement futiles, même les gestes de douceur qui venaient à se faire entre les deux amants semblaient peu aux yeux du jeune aspirant. Il aurait aimé faire tellement plus, une chose qui aurait à la hauteur de l’intensité du moment…
La sensation qu’il venait à ressentir en cet instant était indescriptible, comme, un manque permanant qui ne pouvait être comblé… Etait ce Perséphone qui lui causait cette chose ? Une addiction qui ne pouvait se trouver amélioré que par la présence de cette femme, blottit contre lui… Etait ce la naissance d’un manque permanant qui viendrait ronger l’homme dès l’instant ou il ne serait plus près de Perséphone ? Même lui ne le savait pas… Comment définir l’amour sans en avoir été la victime ne serait ce qu’une fois ? Il vous choisit parmi tant de monde et il vous tombe dessus comme ça ! Sans prévenir il vous rend en proie à une femme qui vient vous trouver au fond d’un bar miteux. Etait ce trop tôt ? C’était ce que disait sa tête à la jeune femme. Mais le cœur lui choisit sans s’encombrer de la raison…
Il était trop tôt pour avouer ce sentiment, même le jeune homme n’arrivait à l’admettre au fond de lui-même. Cela ne faisait que quelques heures, des heurs sublime certes mais il ne fallait pas en perdre la notion du temps pour autant. Profiter de l’instant présent, c’est ce qu’il restait à faire pour les deux amants passionné, s’aimer sans faire l’amour… Une résolution bien complexe, encore aurait il fallu que cette amour soit admis dans la soirée. Seul deux personnes attirés l’une par l’autre, ici présente dans l’eau du lac, l’eau si clair et fraîche. Dante prit alors Perséphone dans ses bras pour la serrer contre lui, il posa un baiser chaleureux sur ses lèvres douces et s’enfonça un peu plus dans l’eau, entraînant la jeune femme avec lui. L’eau venait recouvrir son corps d’une manière des plus sensuel, se glissant sur son ventre si doux, puis sa poitrine se gracieuse.
« A ce moment là, j’aurais voulu être une vulgaire goutte d’eau. Ne serait ce que pour avoir la joie de parcourir librement chaque parcelle de ton corps. J’irais d’abord caresser da joue, pour venir effleurer tes lèvres. Je glisserais le long de ton cou, pour m’échoué sur tes seins si beau, glissant le long de leur forme, continuant ma route pour chuter le long de tes reins, et parcourir tes parties les plus intimes, me laisser glisser le long de ton corps et pouvoir y revenir à ma guise… »
Cette vie bien placide que celle d’une goutte d’eau se voit offrir tous les plaisirs sans pouvoir en profiter… Quelle cruauté de l’humanité que de ne pouvoir profiter des plus belle chose alors qu’on s’y attarde dessus. On s’y frotte, s’y mêle mais cela ne fait rien, aucune réaction ne se produit… Quelle cruauté que d’être une chose inerte… Ne pouvoir vivre ce que vit ce jeune couple… Etre impassible à cette situation tout en y assistant du début… Tout est mort, les lèvres du jeune homme, celle de la jeune femme aussi… Leurs corps ne sont que des marionnettes inertes se laissant aller à leur occupation… Seul la tête est vivante, elle commande, dirige et régit tout le corps, le cœur et le moteur de tout cela, attiré par une seule chose… La souffrance… La souffrance d’un amour perdu que l’on s’acharne à retrouver… Et qui une fois retrouver, laisse revivre cette machine, laissant le soin à la tête de diriger ses plaisirs, les traduire, leurs donner un sens pour qu’ils ne soient inutiles…
Le corps n’est qu’une chose sans intérêt si il n’est pas exploité. Laisser vivre le cœur pour mieux mourir… Profiter de l’instant présent, vivre, et mourir… C’est pour cela qu’il fallait laisser s’écrouler les barrières que dresse la tête pour laisser parler le cœur… Dante s’y préparait, du mieux qu’il pouvait… Refusant l’acceptation des sentiments qui étaient née en lui… Il préférait continuer d’admirer le corps de Perséphone dans la lumière obscur de la nuit, ce corps enfoui dans le monde souterrain qui laissait paraître trouble les formes de Perséphone avec les ondulations de l’eau. |
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| Sujet: Re: Une douce nuit d'été (Pv Perséphone) Lun 9 Juil - 20:45 | |
| À présent, que le léger frisson était passé, la jeune femme réalisa que l’eau n’était pas si froide que ça, presque tiède même, et dans la nuit, ce contact dans l’eau était des plus romantiques. Le ciel était dégagé laissant transparaître la lune, si claire, sa douce lumière de bienveillance se reflétait dans le lac, lui donnant une allure quelque peu rustique et mystérieuse. Perséphone embrassa son amant de nouveau, malgré qu’ils n’aient plus besoins de gestes et de mots, elle lui montrait qu’elle l’appréciait beaucoup et qu’elle l’aimait bien. Sa douceur et sa tendresse était une promesse et un espoir, car la jeune femme ne se voyait plus sans lui; elle ne pourrait aimer un autre homme après ses mots à lui, ses baisers à lui... Toutes ses choses simples que la prostituée aimait déjà et dont elle ne pourrait plus vivre sans. Cette soirée allait changer sa vie, d’une manière ou d’une autre.
Elle savait qu’elle l’aimait et que son amour pour lui grandirait avec le temps, ils avaient seulement besoin de temps, temps qui ne jouait pas contre eux. Ils étaient jeunes tout les deux et avait tout leur temps devant eux pour s’aimer. Perséphone en avait aussi hâte qu’elle en avait peur, le temps les sépareraient peut-être, comment vivre alors? Était-ce l’amour, être capable de souffrir pour son amant, mais incapable de vivre sans? Elle n’avait jamais connu le vrai amour, celui qui déchire et qui fait mal; cette fois serait-elle la bonne? Son cœur le criait autant que ses lèvres, mais sa tête, son âme déchirée, qui avait trop souffert, gâchait tout par de sombres pensées. Perséphone avait peur, peur car elle ne connaissait pas l’amour, mais en même temps désirait le vivre plus que tout au monde.
Dante prit la jeune femme dans ses bras, la serra contre lui et posa un baiser sur ses lèvres. La scène se poursuivait de plus en plus emplies de romances, l’impression de se trouver dans un film était grande. Tout était trop... parfait. Une partie d’elle voulait se laisser aller, ne se soucier de rien, mais une autre craignant que quelques choses gâche la soirée, et que ce quelques choses soit elle-même car elle avait trop peur. L’amour était un terrain inconnu dont elle venait de franchir les frontières. Elle avait bien sur aimé ses parents, ses amis mais cette fois, il s’agirait d’un amour différent. Dante avança alors dans l’eau, la tenant toujours, peu à peu, l’eau recouvrait son corps, commençant par son ventre puis sa poitrine et Dante se remit à parler.
Touchée par ses paroles, la jeune femme saisit une des mains de son amant, qui ne la tient plus que d’une main. Avec la main de Dante, la jeune femme lui fait caresser sa joue pour atteindre ses lèvres, puis glisser le long de son cou et finit par arrêter la main sur ses seins, le laissant les caresser, pour ensuite longer ses reins... telle une goutte d’eau. Perséphone le regarda dans les yeux, jusqu’à présent il avait été très poli, ce qu’elle appréciait beaucoup presque autant que ses caresses. Alors à son tour, elle posa sa main sur la joue de Dante, la caressant et vint effleurer ses lèvres. Longeant son cou et caressant ses muscles, imitant le parcours de la goutte d’eau.
Perséphone le regarda de nouveau les yeux bleus de son amant. Elle aurait aimé devenir son regard pour voir le monde tel il le voyait, pour voir comment il la voyait elle. Était-il vraiment sincère? La jeune femme espérait que la réponse était oui, et elle l’espérait de tout son cœur. La soirée avait à peine commencé, mais déjà les choses étaient confuses pour la prostituée qui se contenta d’aimer ce soir, pour mieux y penser demain. |
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| Sujet: Re: Une douce nuit d'été (Pv Perséphone) Mar 10 Juil - 11:06 | |
| La douceur du corps de Perséphone était une chose des plus délectable. Le cadeau qu’elle venait de lui faire était grand, elle venait de lui laisser parcourir une partie de son corps… Le guidant à travers son corps charmant, il caressa sa joue, ses lèvres, ses seins… Sur lesquels elle resta plus longtemps, le jeune homme la laissa guider sa main, quitter de la manière la plus douce qui soit cette partie de son corps pour venir s’échouer sur ses reins. La douceur de la peau de la jeune femme mêlée à celle que procurait l’eau rendait le corps de la jeune femme tellement sublime. C’était à son tour de prendre du plaisir, elle vint elle aussi caresser le corps du jeune homme, il la laissa faire, pour voir jusqu’où elle était prête à aller. Elle vint caresser sa joue, ses lèvres, son torse et son ventre, elle n’alla pas plus bas que son bas ventre. Dante se sentit bizarre par rapport à ce geste, à la fois heureux et déçu… Il était heureux qu’elle tienne son engagement envers lui, mais un peu déçu tout de même, pourquoi ? Peut être aurait il espéré qu’elle soit plus gourmande dirons nous. Mais cela n’aurait pas été dans les règles de ce jeu de plus érotique.
En cet instant, le jeune homme se sentait emplie de bien être, une sensation de chaleur vint l’envahir. Il était heureux avec cette femme, femme qui maintenant était sienne. Du moins il l’espérait… Etait ce un des revers de ce sentiment ? Le doute ? Douter de sa compagne était ce normal ? Douter de soi même, perdre son estime personnelle pour laisser l’autre vous la regonfler. Se laisser tomber en arrière en sachant que l’autre sera ici pour vous relever… Le trouble qui venait se créer dans l’esprit du jeune homme l’énervait, ne pouvait il pas tout simplement profiter de la soirée ? Se laisser porter par l’ivresse du moment, était il toujours obligé de penser à l’avenir ? Hélas cela semblait le cas… Toujours à planifier, plutôt étrange pour un homme qui risque de se faire descendre en faisant son boulot… L’heure n’était pas à ça, le moment présent était tellement bon à vivre…
L’affection portée envers la femme avec lui dans cette eau si claire. Avec cette femme si belle et douce… Dante avait du mal à contenir ses pulsions, il aurait tellement voulu lui montrer à quelle point il avait pu s’attacher elle en si peu de temps… Mais il ne voyait qu’un seul moyen de le faire, le sexe ; encore et toujours cette chose si plaisante mais tellement commune… Le sexe était un moyen facile de laisser paraître son excitation du moment, un moyen tellement futile et facile à exécuter, un geste simple mais tellement envoûtant pour toute personne ayant une raison. Ce soir il devrait néanmoins surmonter cet obstacle, cela rendait le jeu plus amusant, c’est sûr, mais aussi plus dur. Le jeune homme aimait les défis…
« Si nos corps étaient parti dans une folie d’amour, tu aurais sûrement vu la naissance de ses sentiments en moi. Mais nos corps ne sont pas partis, suivant la raison ils sont là, à s’idolâtrer là l’un comme l’autre à se chercher sans pouvoir se trouver. Et cette scène est tellement tragique pour eux qu’ils en viendraient sûrement à exprimer leurs désarrois si ils le pouvaient… Mais ils sont là, à s’explorer pour mieux se connaître, comme toi et moi ici et maintenant. Laissant naître des sentiments sans vraiment se connaître l’un l’autre. Et c’est tellement insolite que ça en devient sublime »
Le jeune amant posa alors un baiser amoureux sur les lèvres de Perséphone, un baiser sincère lui montrant tout le désir qu’il pouvait éprouver pour elle et la douleur de ne pouvoir aller plus loin qui le prenait. Il écouterait les désirs de sa maîtresse si telle en était son envie… Le jeune homme posa alors ses mains sur les hanches de la jeune femme, glissant lentement vers le bas, il caressa bien sur ses fesses qui se trouvaient sur son chemin mais ne s’y attarda pas, ce n’était pas son but. Une fois ses mains sur les cuisses de Perséphone il releva ses jambes une à une lentement afin de la porter, la porter comme il la portait dans son cœur, collant leur corps sans vraiment pouvoir laisser l’expression de leur amour s’épanouir pleinement… Il continuait d’embrasser son amante, jouant doucement avec la langue de son vis-à-vis pour mieux profiter du moment.
Toutes les choses même les plus sensuelles, sexuelles, érotiques ou même romantiques ne pouvaient traduire les sentiments du jeune homme en cet instant… C’était la naissance de l’amour… |
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