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| Une douce nuit d'été (Pv Perséphone) | |
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| Sujet: Re: Une douce nuit d'été (Pv Perséphone) Mar 10 Juil - 17:28 | |
| Perséphone était légèrement déchirée, elle sentait le désir monter en Dante, tout comme il montait en elle, mais elle ne pouvait pas ce serait trahir sa résolution, par contre, il n’y avait pas que ça... à chaque fois qu’elle s’était donnée, son amant du soir était partie après l’avoir payé ou pas, ils ne se revoyaient plus ou alors, il la traitait de nouveau comme une mois que rien. Bien sur, ces hommes, elle ne les avait pas aimé, pas comme lui, mais elle ne pouvait s’empêcher d’avoir peur de le voir partir, alors qu’elle commençait à peine à l’aimer... La jeune femme voulait apprendre à le connaître, pour mieux l’aimer, voir si ça marcherait entre eux deux, et après, seulement après, ils se connaîtraient à un niveau supérieur. Il ne fallait qu’attendre un peu...
Sinon, qu’elle aurait été la différence entre Dante et tous les autres hommes qu’elle avait déjà embrassé, caresser et avec qui il y avait eu l’amour, sans amour... la seule différence aurait été que Perséphone ressentait quelque chose de vraie pour le jeune homme, quelque chose de vraie et d’indéfinie. Il y avait donc aussi du respect et de l’amour dans sa réserve, peut-être ne le comprenait-il pas, mais Dante respectait sa décision et avait inventé un nouveau jeu, dans lequel elle pourrait se glisser, il fallait seulement surpasser la peur.
Les mots de Dante résonnaient, révélant son désir et aussi celui de Perséphone, pourtant ces mots ne la brusquèrent en aucun point, il n’était que vérité et acceptation. Et le jeune homme parlait si bien qu’il aurait aisément pu convaincre la jeune femme de se laissée aller aux joies de l’amour, par contre, il n’essaya pas. En cela la jeune femme le respecta et l’admira davantage et le laissa explorer son corps.
Il posa s’abord un baiser sur ses lèvres, un baiser qui, comme ses mots, exprimait un désir sans fin, ses se posèrent de nouveau sur les hanches de Perséphone et glissa vers le bas, caressant ses fesses sans s’y attarder, ce que la jeune femme apprécia beaucoup, il porta alors ses mains sur les cuisses de la jeune femme et releva ses jambes afin de la porter. Perséphone l’avait laissé faire jusqu’au bout, y prenant beaucoup de plaisir, alors, lorsqu’il la porta, la jeune femme y vit l’occasion de participer un peu plus, elle s’accrocha à son cou, et joua légèrement avec ses cheveux, ce n’était pas très sensuel mais ces gestes simples firent plaisir à la jeune femme qui répondait toujours aux baisers de Dante.
Il sortit alors sa langue, lors de leur baiser, et Perséphone ne s’en plaignit pas; elle avait hâte de goûter à la langue de son amant. Le jeune couple s’embrassa alors, non seulement avec les lèvres, mais avec la langue... un nouveau qui calmerait peut-être leur désir ou pas mais qui se révélait très agréable, leurs langues s’entrecroisant et se fondant une à l’autre, tel le ferait leurs corps un jour... un jour.
Perséphone sentit quelque chose de changer, elle ne savait quoi mais elle ne ressentait qu’un bien être et un plaisir nouveau, l’amour naissait entre eux, un vrai amour... La jeune femme ne le sut pas sur le coup, n’ayant jamais connu ce sentiment, mais... |
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| Sujet: Re: Une douce nuit d'été (Pv Perséphone) Mer 11 Juil - 15:14 | |
| Les caresses délicates entre les deux personnes étaient la patience du cœur. Retenir son corps pour laisser vivre son cœur, était ce le prix de l’amour ? Si oui il n’était plus si dur que cela de le payer. Le jeune homme sentait son désir physique se stabiliser, comme si il avait atteint son point culminant. Etait ce cela, l’amour ? Arriver à surpasser son corps pour atteindre le nirvana sans aucun acte des plus dérisoire que sont les baisers, les caresses et le sexe. Dante se laissa porter par cette nouvelle sensation, celle qui le faisait planer, à souhait…
Il prit alors Perséphone dans ses bras, la serrant contre lui, se laissant porter par le courant de l’eau, les jambes de la femme autour de sa tailler et ses bras l’encerclant. Arriver à aimer sans sexe, c’était le défi qui avait été lancé en ce début de soirée, plus dur que prévu certes mais il y été parvenu. Maintenant il était sur de ces sentiments qui étaient venu le troubler, il était tombé amoureux… En quelques heures… C’est ce que certains aiment appeler un coup de foudre… Dante ne croyait pas au coup de foudre, mais preuve en était la scène, il était là, devant cette femme si sublime, tombant en addiction permanente à elle. Il était prêt à se passer de sexe si elle le voulait, maintenant qu’il savait… Qu’il l’aimait…
L’amour, sentiment indéfinissable connu par l’élite. Ce cercle très fermé venait d’ouvrir ses portes à l’homme, laissant s’ouvrir en lui cette fleur dorée par les yeux de Perséphone, yeux qu’elle aimait à porter au plus profond de ceux du jeune homme… La naissance d’une fleur dans la cité de la joie… Avait vous déjà vu un cataclysme ? Il reste toujours une fleur après la catastrophe, n’est ce pas ? Cette fleur est très bien soulignée dans les comtes pour enfant ou même leur adaptation à l’écran. Lorsque la neige s’arrête de tomber et que la fine pellicule recouvrant le sol fond, cette toute petite fleur qui apparaissait. Vous la voyez enfin ? Et bien c’était ce qui venait d’arriver à Dante, à peu près vingt ans avant son cataclysme à lui, la neige avait fondu, laissant naître timidement la fleur… Celle qui est vu comme l’espoir par tout homme…
Le regard du jeune homme était devenu larmoyant, entre la profonde tristesse et le bonheur infini. Choisir entre les portes de l’enfer ou bien l’accès au paradis par la voie des anges ? Devait il rester encore au fond de son gouffre dans le cauchemar de la vengeance pour rester un flic sans vie, une machine à tuer. Serait il plus faible avec cette humanisation que lui faisait subir Perséphone ? Il ne serait plus le même aux coté de cette femme. Elle venait de lui faire battre son cœur à nouveau, cela le rendrait il plus faible ? Voir le regard de ses victimes lui changerait il sa façon d’être ? Il en pouvait se le permettre, il venait de découvrir l’amour mais cette sensation ne devait pas empiéter sur sa vie extérieure…
Il posa alors un baiser sur les lèvres si douce de Perséphone, un baiser mouillé, une larme venait de couler de sa joue. Il eu un léger sourire, c’était une larme de joie, il avait choisit son camp. Il décida alors de raconter…
« J’étais jeune, je devais avoir quatre ans à peu près, et puis c’est arrivé, un soir, il y avait un repas avec des amies de mes parents… Et puis un homme est entré… Il avait une arme, et il a tiré… Tout le monde mourut… Sauf moi… je n’ai eu qu’une cicatrice, à l’épaule… Il regarde la jeune femme et dit ensuite. Je suis flic… »
Il posa alors un baiser amoureux sur sa chère et tendre attendant sa réaction… |
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| Sujet: Re: Une douce nuit d'été (Pv Perséphone) Mer 11 Juil - 19:53 | |
| L’amour. Le sentiment le plus traître qui existe, le plus beau aussi. L’amour était aussi mystérieux qu’incompréhensible. La jeune femme ne connaissait pas la nature de ses sentiments pour Dante, elle savait juste qu’elle l’aimait. Ce n’était bien sur que le début de l’amour, mais de l’amour quand même, un amour nouveau. Par contre, l’amour rivalisait avec d’autres sentiments, dont de moins pures, tel de la jalousie. Pour l’instant, la jeune femme n’en ressentait point mais déjà elle s’interrogeait sur les amourettes précédentes de son amant, de quoi gâcher leur amour et leur soirée... Pourquoi y songeait-elle d’abord? C’était malsain! Perséphone essaya donc de se concentrer sur autre chose, elle devait aimer, aimer sans douter, sans s’interroger.
Plus facile à dire qu’à faire, heureusement, la prostituée y arriva. Elle se donna à fond dans ses caresses et ses baisers tout en exprimant, son désir, sa tendresse et son amour. Comprenait-il déjà qu’elle l’aimait, que lorsqu’ils se sépareraient sa vie aurait déjà basculée et qu’elle ne cesserait plus de penser à lui. Comment pourrait-elle laisser un autre homme la toucher, alors qu’elle rêverait à ses caresses et à ses baisers à lui, à son corps à lui...? Comment? La vie était cruelle en jouant ainsi de ses sentiments naissants, l’amour était tout, sans amour, on est rien.
Dante se remit à parler, mais d’une nouvelle façon. Il n’était plus le séducteur, il était un homme avec des sentiments et un passé, lourd. Perséphone l’écouta, et les larmes se mirent à couler sur ses joues, comment avait-il pu survivre après un évènement si horrible, si marquant. La jeune femme ne détourna pas le regard, regardant Dante dans les yeux, l’encourageant à poursuivre, il devait aller jusqu’au bout et quoiqu’il lui dirait, Perséphone l’aimerait encore... il était policier. Cela expliquait l’arme, quoique n’importe qui dans la cité en avait une.
La jeune femme n’avait pas rencontré beaucoup de policier dans la cité, et l’arrivé de la milice n’était que récente. Elle ne connaissait donc pas les moyens utilisés par la milice, qui était souvent la mort, la mort de criminel, mais la mort quand même. Qu’y avait-il de plus cruel que tuer, Perséphone avait goûté au sang et l’avait regretté, et elle ne savait pas que son amoureux avait plus de sang sur les mains qu’elle. Si elle l’aurait su, la jeune femme aurait été très déçue mais l’amour aurait encore été là, encore plus cruel. Par contre, cette vérité elle ne la savait pas, elle ne ressentit que de la peur. Policier était un métier dangereux surtout dans cette ville, Dante risquait de mourir n’importe quand...
Perséphone se blottit alors davantage dans les bras de son amoureux, et y resta quelques minutes, silencieuse, désirant écouter les battements de son cœur. Ensuite, elle le regarda dans les yeux et lui transmit ainsi tout ce qu’elle ressentait. Elle l’aimait, quoiqu’il advienne et elle craignait à présent pour sa vie, elle ne supporterait pas de le perdre... jamais un regard n’avait été aussi physique. Ayant communiqué tout ce qu’elle avait à dire, elle l’embrassa. |
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| Sujet: Re: Une douce nuit d'été (Pv Perséphone) Jeu 12 Juil - 16:31 | |
| Perséphone ne parla pas, après ce que venait de dire la flic que dire ? Elle préféra se blottir contre lui d’avantage. Puis elle vint à le regarder longuement dans les yeux, bizarrement ce regard gênât un peu Dante, il el sentait plus insistant que les autres. Un regard, assidu… Si la raison l’avait laissé, ce regard serait devenu caresse, de caresse il serait passé à une danse harmonieuse dans laquelle se seraient lancé les deux êtres ici présent… Au delà de cette sensation, Dante fut un peu réconforté de ce qu’il venait de dire par ce regard, elle n’avait pas été effrayée par le fait qu’il soit flic, et c’était tant mieux… Le baiser qu’elle vint lui poser était preuve de son approbation, elle ne voulait pas couper les liens avec lui à cause de cette barrière qu’aurait peut être son métier, il en fut soulagé…
Il prit ce baiser comme une opportunité, une seconde chance, même si il n’avait pas commis de faute, il lui avait dit son secret et il pouvait maintenant repartir de zéro. Libre de se laisser porter par l’amour qu’il pouvait porter à cette femme près de lui, celle qui l’avait trouvé dans ce bar, celle avec qui il avait parlé littérature, celle qu’il avait tenté de séduire en jouant les beaux parleur, la femme à la fleur… Dante se joua alors de ce baiser, le faisant durer…
Le flic venait de passer un cap, l’excitation qu’il ressentait n’était plus bloquée par la culpabilité du secret. Il était amoureux, et prêt à se vouer corps et âme à sa conquête. L’acceptation de cette amour trouvé était une des choses les plus belles qui soient, être prêt à tout donner pour la femme de sa vie. Aimer une femme, c’est déjà sublime, comment certains êtres peuvent arriver à idolâtrer sans compter une multitude de personnes du sexe opposé ? Cette question vint perturber le flic, on ne peut pas se laisser envahir d’amour par des personnes… C’est une facette que la tête met en face du cœur pour cacher l’adultère… Il aimait cette femme, il savait que ce sentiment était différent de celui qu’éprouve un enfant en câlinant sa mère… Cet amour était plus fort, bien plus fort…
« Je t’aime… »
Les mots interdit ! Il les avait prononcé… L’acceptation de ces sentiments l’avait poussé à révéler ces mots. Il était prêt, mais elle peut être pas… Il venait de commettre la chose la plus stupide qui soit, se laisser gagner par ses émotions… Il aurait très bien pu attendre, cela n’aurait rien changé, plutôt que de remettre la suite de cette soirée entre les mains d’un coup de poker… Etait cela l’adultère ? Réussir à tromper sa tête avec son cœur juste une seconde pour laisser s’échapper les mots fatidique ?
Dante ne se sentit pas soulagé en disant ces mots, une angoisse vint le prendre à vif. Stoppant net tout baiser, toute caresse, mettant leur visage ne face du sien… Le regard vide, la bouche entrouverte de la bétise qu’il venait de commettre… Il venait de lancer les dés, rien n’allait plus… Dante était le parieur, et Perséphone la mise, il venait de remettre en jeu sa conquête au destin, libre à lui de choisir du bonheur ou du malheur de tout être…
Le jeune homme resta là, immobile, regardant la jeune femme dans les yeux, comme si il venait de faire une bétise… Attendant la réaction de Perséphone qui serait pour lui sa une récompense, soit une sanction… |
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| Sujet: Re: Une douce nuit d'été (Pv Perséphone) Jeu 12 Juil - 17:26 | |
| La jeune femme embrassait son amant, rien ne comptait, que l’instant présent et peut-être un avenir commun... l’amour était là, ajoutant une nouvelle douceur, une nouvelle passion dans leurs étreintes. Un vrai coup de foudre, si une telle chose pouvait exister. Et pourquoi pas? Pourquoi renier la naissance de l’amour alors que la cité-de-la-joie a besoin d’un peu de paix? L’amour transformait les gens, le plus souvent, il le faisait de la bonne manière. L’amour et le bonheur étaient deux clés de plus pour atteindre le paradis, paradis que cherchait toujours Perséphone. L’avait-elle trouvé?
« Je t’aime... » Tel les mots que Dante avait alors prononcé. Il lui disait qu’il l’aimait, et il semblait sincère en plus! Par contre, la jeune femme n’avait pas réagit sur le coup, n’ayant pas saisit sur le coup l’ampleur de ses trois mots; elle continua donc de l’embrasser comme si de rien n’était. C’est alors que les mots frappèrent, fort, dans sa poitrine. Les battements de son cœur s’accéléraient et la surprise envahissait ses gestes.
Dante cessa alors de l’embrasser et de la caresser, la jeune femme ne réagit pas, choquée par ses paroles, qui pourtant étaient si douces. Le regard de Dante était vide et sa bouche entrouverte, comme s’il saisissait, lui aussi, l’ampleur de ses paroles. De son côté, Perséphone avait les yeux ronds, tandis que son cœur s’accélérait. La scène aurait pu être comique si la jeune femme ne la vivait pas en ce moment. Elle sut alors ce qu’elle devait faire. La jeune femme ferma les yeux, calmant les battements de son cœur et cherchant la vérité. Aimait-elle vraiment Dante, était-ce de l’amour entre eux? La réponse était...
- « Je t’aime, moi aussi. Plus que je n’ai jamais aimé personne. »
La jeune femme avait les larmes aux yeux, tant elle était sincère, et soulagée et heureuse. Car telle était le cas. Mais Dante avait-il pensé les mots qu’il avait prononcés? Il ne fallait pas trop y songer, c’est à se rendre fou. Perséphone approcha donc son corps davantage, le collant contre celui de Dante et, elle le regarda dans les yeux, c’était à son tour de guetter une réaction de sa part... |
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| Sujet: Re: Une douce nuit d'été (Pv Perséphone) Jeu 12 Juil - 19:10 | |
| Ces mots… Elle venait de lui dire les mots… Ce « je t’aime » tant espéré par les aspirants à l’amour… Il l’avait eu… Il avait atteint son rêve, le rêve de se voir aimé par Perséphone. Maintenant peu lui importait… Le jeune homme sentait le corps de la jeune femme se rapprocher de lui, sentant son regard dans le sien… En cet instant, il aurait voulu qu’ils soient en train de faire l’amour, atteignant l’apogée de cet amour sans fin… Dante sentait le regard de Perséphone sur lui. Il la regarda alors amoureusement, rapprochant lentement ses lèvres de celle de la jeune femme, l’embrassant, un baiser passionné, amoureux… Le jeune couple ne refoulait plus ses sentiments… Se laissant aller à leur vagues de passions…
« Je ne sais que répondre à tels mots… Je t’aime… »
Le jeune homme embrassa tendrement celle qui venait de devenir la femme qu’il aimait, ce n’était plus une vulgaire maîtresse ou amante… Il l’aimait… Il reprit alors ces baisers amoureux et serra la femme contre lui. Posant leurs lèvres chaudes et humides l’une contre l’autre. Ses mains étaient venues se poser sur les hanches de Perséphone, sentant la taille de la jeune femme entre ses mains, le corps si doux à proximité de lui… Une des mains du jeune homme remonta le dos de la belle tandis que l’autre les serra l’un contre l’autre.
La coquine était partie vagabonder sur le corps de cette femme si belle… Venant caresser timidement l’agrafe du soutien gorge de Perséphone, elle ne pu se retenir très longtemps. Elle fit céder l’agrafe, laissant les bretelles sa balader dans l’eau, sous les mouvements de l’eau, le soutien gorge était partie, laissant la poitrine de la belle entièrement nue. Dante ne baissa pas les yeux pour regarder, il n’en avait pas le droit… Il se sentait assez mal à l’aise de l’infidélité de sa main… Regardant toujours la jeune femme, par respect pour elle, il ne voulait contempler ces formes que si elle le voulait bien…
Il resta immobile, regardant Perséphone dans les yeux, rougissant légèrement de son geste, il bafouilla ces quelques mots.
« Je… Ce n’était pas… Excuse moi… »
Le flic se sentait coupable… Coupable d’avoir voulu abuser du cadeau qu’elle venait de lui faire… Cette main baladeuse avait lancé une invitation à aller plus loin… Et le jeune homme s’en sentait navré… |
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| Sujet: Re: Une douce nuit d'été (Pv Perséphone) Jeu 12 Juil - 23:07 | |
| « Je t’aime... » Tel une mélodie, ses paroles lui envahirent, tel une mélodie, Perséphone aurait aimer ses mots, encore et encore, et tel un chanteur, Dante lui chanta ses mots. La jeune femme s’en délecta, avant de s’y accrocher afin de ne jamais les oublier. Comment ses mots pouvaient-ils lui procurer autant de plaisir et de désir? Car c’était le cas, la jeune femme aurait aimé se laisser aller complètement à son amour... elle ne pouvait se nourrir que de simples baisers, aussi passionnés étaient-ils devenues. Leurs étreintes, non plus, ne suffiraient bientôt plus. Son amour, leur amour allait bientôt éclater pour de bon, se révéler... un seul scrupule la retenait, la peur. Une peur assez puissante pour l’empêcher de complètement se donner, mais rien n’empêchait d’aller à un niveau plus haut, beaucoup plus physique sans pour autant faire l’amour.
Leurs baisers reprirent avec de plus en plus de passion et d’amour, ils étaient de nouveaux collés l’un à l’autre et c’était bon. Le temps restait figé, laissant les deux aimants se contempler et s’aimer pleinement. La lune et les étoiles, toujours présentes, furent les seules témoins de cet amour naissant, les seules. Tandis que les mains de Dante se posèrent sur ses hanches, les mains de Perséphone se posèrent sur ses épaules. Elle aurait aimé caresser chaque parcelle de son corps, elle aurait aimé sentir ses baisers parcourir son corps... rien ne les en empêchait. Comme si Dante avait comprit le message, une de ses mains remonta le dos de la jeune femme et fit céder l’agrafe de son soutien gorge.
Perséphone n’en fut pas choquée, cela ne fit que multiplier son désir. Sa poitrine complètement libre frôlait doucement le torse du jeune homme, qui portait ne portait pas son regard vers elle, il se mit à rougir, ce qui surprit la jeune femme qui ne s’en plaignit pas. Il était bon de savoir, qu’il possédait quelques scrupules, et qu’en lui se trouvait une personnalité plus timide. Perséphone fut désolée de ne pas mieux connaître l’homme qu’elle aimait, mais elle ferait tout pour en savoir davantage, prête à lui ouvrir complètement, mais complètement son cœur. La jeune femme saisit donc le menton de son amant, et le baissa doucement, attirant son regard sur sa poitrine, plutôt généreuse, il faut l’avouer.
- « Tu n’as pas à être désolé. »
Elle eu alors un sourire sincère, puis une idée lui vint en tête. Mais avant elle contempla le torse musclé de Dante, et admira son visage, Avait-elle le droit d’aimer un tel homme? Tout le monde avait le droit d’aimer, mais comment pourrait-elle lui montrer à tel point elle l’aimait, ses baisers et ses caresses, d’autres personnes les avaient connu... Pour l’instant, elle ne pouvait lui donner que son cœur, son âme, avait déjà été joué.
- « Ferme les yeux. »
Il s’agissait plus d’un ordre qu’autre chose, mais il avait été dit avec une réelle douceur et une réelle tendresse. Elle prit doucement la main de Dante dans la sienne et la posa sur sa poitrine nue. Ensuite, elle ôta sa culotte, étant désormais complètement nue. Elle posa un long baiser amoureux sur les lèvres de l’homme qu’elle aimait, il y avait dans ce baiser tout le désir et l’amour du monde, mais aussi la douceur et la tendresse que possédait une femme. Elle voulait montrer à quel point elle tenait à lui, et c’est pour cela qu’elle s’était donné de corps, malgré qu’il n’aurait pas encore le privilège de faire l’amour avec elle, ce cadeau serait pour un autre jour... pour l’instant, il devrait prendre le temps d’explorer son corps, d’une autre manière.
- « Ouvre les yeux. » |
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| Sujet: Re: Une douce nuit d'été (Pv Perséphone) Ven 13 Juil - 12:39 | |
| Contrairement à ce qu’il aurait cru, Perséphone ne prit pas mal le fait que le jeune homme l’ôta de cet habit inutile. Elle en joua même, prenant le menton du jeune homme, le baissant, pour mieux voir ses seins…Le flic se sentait gêné de cette vision, seul les pervers s’attardaient sur la poitrine des femmes en face d’eux. Dante n’était pas de cela et se sentait en mal-être de contempler la poitrine de la jeune femme, même si elle avait causé l’évènement, il en était le bénéficière… Ces désirs furent alors soulagé, elle lui demanda de fermer les yeux, le plaisir qui envahit alors le flic fut immense, exactement le même que celui d’un enfant à qui les mêmes mots auraient été dits… Lorsqu’une personne vous demande de fermer les yeux, généralement, elle a une idée en tête, et cela, mêmes les plus jeunes bambins l’avaient compris… Dante s’exécuta alors sans poser de questions, il sentit sa main se faire prendre, il ne protesta pas, pourquoi le ferait il ? Il al sentit caresser Perséphone, venant se poser sur l’un des seins de la belle…
Cette sensation de douceur fit monter Le mal-être du flic, il se sentait honteux de sentir son sein si chaleureux entre sa main… Tel un vile pervers qui tripoterait une femme sans aucun intérêt, lui il l’aimait cette femme… Et ne voulais l’indisposer de par ses envies du moment… Il cru que la surprise était finit lorsqu’il se sentit délesté. Perséphone avait quitté le tour de sa taille pour retrouver liberté de ses jambes, Dante se demandait bien pourquoi… Mais il ne pouvait voir ce que faisait la jeune femme… Puis elle lui dit de rouvrir les yeux… Il hésita, pourquoi ? Il n’en savait rien, il avait peur, peur de voir ce qui avait changé entre temps, il pensait le savoir mais il ne voulait pas être confirmé… L’idée de la voir nue le mettait dans une position délicate, indisposée, ne sachant que faire… Etait ce les ravages de l’amour qui lui causait cette perte de moyen ? Hélas il fallait s’y résoudre… Les vertus de l’amour ne sont pas gratuites… Mais elles sont si douces que payer toute son âme ne serait pas une plaie pour lui…
« Je t’aime. »
Il lui dit encore, posant un baiser sur les lèvres pulpeuses de la jeune femme, il n’avait pas encore ouvert ses yeux. Il voulait juste qu’elle sache, avant qu’il ne soit prit par ce qu’il allait voir, pour le déculpabiliser un peu peut être… Il ouvrit les yeux… si une lumière avait pu l’éblouir en cet instant, si un ange avait été capable devenir se poser entre eux en cet instant, si il avait pu sentir ses yeux brûler sous les coups de pécher… Ce se serait produit… Mais rien ne se passa, il vit Perséphone en ouvrant les yeux, la belle et douce Perséphone… Dès lors si il avait pu donner chose équivalente à ce qui s’offrait à lui il l’aurait fait sans hésitation… Il le savait, avant même de l’avoir vu, elle était nue… Cette vision bénite par le Très-Haut… Dante s’était réfugié dans la religion à al mort de ses parents… Pour croire qu’ils n’avaient pas disparu, qu’ils étaient quelque part où un jour il pourrait les voir… Perséphone était son ange, sa porte vers l’au delà, devenu sa raison d’être… Cette chose bénite qui vous laisse voir cette lumière si aveuglante, vous laissant croire que vous vous rapprochez des défunts aimé…
Dante Prit alors la main de Perséphone, la tirant lentement hors de l’eau, passant le premier pour être sur le bord du lac il lui tira la main pour voir cette vision des anges… Laissant l’eau rendre leur netteté aux formes… Découvrant lentement la poitrine de la jeune femme, laissant l’eau se glisser le long du corps de sa chère et tendre, la tirant doucement, une fois l’eau au niveau de son bas ventre, il arrêta la jeune femme. Etait il prêt à voir ce qu’elle lui donné la droit de contempler ? Les formes voluptueuses de cette femme, cette zone ou le plaisir vous fait la grâce d’être présent… L’endroit du péché… La naissance de la luxure… L’opium des hommes… Il l’aimait, et ne serait ce que pour cela, il ne se laisserait gagner par ses pulsions par respect pour Perséphone.
Il lui prit alors la main, la tirant très lentement… Laissant l’eau quitter sans réaction ce jouer tant bénit par les pervers… elle était là, nue, devant lui, il s’approcha lentement d’elle, posant sa main sur la joue de la jeune femme, la caressant lentement, puis passant sa main sur le bars mouillé pour attraper sa main… Il la prit, la caressant amoureusement. Posant un baiser amoureux sur les lèvres de sa muse, il plaqua un peu plus son corps contre celui de la jeune femme, n’osant coller leur sexe l’un contre l’autre, pour ne pas se laisser gagner par l’ivresse de la luxure mais par le bonheur de l’amour… Il posa un baiser et lui dit :
« Tu n’étais pas obligée… Je t’aime… » |
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| Sujet: Re: Une douce nuit d'été (Pv Perséphone) Ven 13 Juil - 16:36 | |
| Dante la tira alors hors de l’eau, la jeune femme avait bien aimé leurs étreintes dans l’eau qui les entourait, les submergeait; néanmoins elle commençait à avoir légèrement froid, fraîcheur qui se confirma en sortant de l’eau; pourtant elle n’en était pas encore tout à fait sortie, à moitié seulement. Elle voyait bien qu’elle avait agis trop vite, et elle le regrettait; elle n’avait jamais eu la chance de jouer le vrai jeu de l’amour, ne l’ayant qu’effleuré à quelques reprises, elle ne savait pas comment agir, ayant rencontré plus de pervers dans sa vie que d’homme sincère qui l’aimait vraiment. Il y avait tant de chose qu’elle ne savait pas encore, tant de chose qu’elle devait apprendre au sujet de l’amour, et c’est auprès de Dante qu’elle désirait l’apprendre.
Elle s’était offrit à lui de corps, ne restait qu’une barrière, celle qu’elle avait elle-même placée, une barrière qu’elle ne regrettait pas, elle aurait voulue lui offrir son âme, mais l’âme d’une prostituée ne valait pas grand chose... il lui restait son cœur, cœur qu’elle-même n’avait pas encore découvert. Était-ce cela l’amour, vouloir tout donner au risque de tout perdre. Perséphone n’avait pas grand chose à donner, de son avis du moins... Il ne lui restait qu’à l’aimer, en espérant qu’il en serait contenté.
Il était rassurant de savoir que Dante n’était pas l’un de ces pervers qui ne pense qu’au sexe et au corps d’une femme. Lui ne s’arrêtait pas là, ayant dépassé sa beauté pour voir, tout au fond de son être, une femme qui possédait une tête pour penser et un cœur pour aimer. En cela, elle lui en était reconnaissante. Il la tira alors hors de l’eau, et s’approcha d’elle. Il posa sa main sur sa joue et la caressa, avant d’attraper sa main et de la caresser, pour finalement poser un baiser amoureux sur ses lèvres, leurs corps s’en rapprochèrent davantage.
- « Je t’aime encore plus. »
Répondit-elle enfin, le regardant dans les yeux. Il lui avait déjà dit qu’il l’aimait et la jeune femme aurait aimé l’entendre encore. Le regard de la jeune femme étincelait d’amour, et chacun de ses gestes étaient imprégnés d’une tendresse nouvelle. Sa main caressa la joue de l’homme qu’elle aimait, et elle l’embrassa sur les lèvres, tout doucement, encore hésitante, puis avec plus de passion. Elle l’aimait davantage de minute en minute, et elle espérait que cet amour perdurerait. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Une douce nuit d'été (Pv Perséphone) Ven 13 Juil - 18:21 | |
| Les baisers de Perséphone étaient vécus comme une bénédiction par Dante, pris d’assauts par l’amour il avait cédé sous son poids pour mieux découvrir ses joies… Il était tombé éperdument amoureux de la femme devant lui… Le corps nue de celle ci en dehors de l’eau était des plus agréable à voir, encore eu il fallu qu’il ne soit pas gêné d’un tel spectacle qui s’offrait à lui… Il voulait faire abstraction de la nudité de la belle femme pour mieux se laisser envahir par l’amour. Qui plus est, une légère brise vint semer le trouble dans le temps plutôt doux, il ne voulait pas que sa belle prenne le vent et tombe malade. Il chercha alors autour de lui, et trouva sa veste, il la ramassa et commença à la mettre sur les épaules de sa chère et tendre.
« Le vent commence à se lever, je ne voudrais pas que tu prennes froid. »
Il vint se remettre devant Perséphone, l’embrassant tendrement, avec le plus de passion qu’il pouvait. Venant timidement plaquer ses seins contre son torse il la serra pour la sentir près de lui, il aurait aimé se sentir plus près d’elle encore, mais comment ? Il ne voyait pas de solution à ce problème, bloqué par l’impasse de ce manque permanent que même la personne présente ne peut combler… La souffrance dans le bonheur… C’est ce qu’il avait trouvé, il ne savait pas comment s’en contenter...
Il laissa alors timidement sa main venir se glisser devant lui et vint lentement caresser le sein de cette femme, il le caressa tel un enfant en extase devant un objet brillant, les yeux pétillants, et la main délicate… Il posa alors un baiser sur les lèvres de son amante, un baiser amoureux, puis il en posa un autre dans son cou, si doux et appétissant, sa clavicule y passa, pour enfin finir sur son sien. Il ne posa pas de baisers sur celui-ci, venant se poser tout près, laissant sentir son souffle chaud sur celui-ci, il posa un baiser timide, un seul baiser… Et il remonta venant embrasser sa douce…
« Je suis désolé… Je… CA a été plus fort que moi… »
La main du flic se retira lentement du sein de Perséphone venant reprendre la main de l’ange. Détournant son regard légèrement pour ne pas voir son mécontentement si il en serait ansi… |
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| Sujet: Re: Une douce nuit d'été (Pv Perséphone) Ven 13 Juil - 21:03 | |
| La jeune femme commençait en effet à ressentir le froid, et elle était prise de quelques frissons; elle accepta donc avec plaisir la veste que lui installa Dante sur les épaules. La fraîcheur du vent était venue, et tout comme le jeune homme ne voulait pas que Perséphone prenne froid, la jeune femme ne désirait pas qu’il soit malade, non plus. Il faudrait donc se revêtir et quitter les lieux, car la nuit devenait de plus en plus fraîche.
Perséphone était ravie que son amant lui passe sa veste, il ne voulait que son bien-être; elle espérait vraiment que leur amour perdure longtemps, sans lui, elle se perdrait complètement car, déjà, son cœur et son âme lui étaient dédiés. Ce simple geste, avait donc rassurée davantage la jeune femme sur les intentions du jeune homme et sur l’amour qu’il lui portait. Elle admira encore une fois son visage, si beau...
Il l’embrassa avec passion, et la jeune femme se laissa faire, voulant profiter au maximum de ce baiser passionné, avant de participer à son tour. Leurs corps se collaient timidement l’un contre l’autre, jamais Perséphone ne s’était sentie aussi bien que dans ses bras. Elle aurait aimé être une enfant et se blottir pour de bon dans ses bras, afin qu’il prenne soin d’elle. Qu’il la borde le soir, qu’elle aille le réveiller le matin afin qu’il lui fasse à manger... Jamais, elle n’avait aussi férocement voulu dépendre de quelqu’un, surtout qu’elle venait à peine de le rencontrer. Cet amour était une folie, mais elle était folle d’amour pour lui.
Il caressa doucement son sein, avant de l’embrasser sur ses lèvres, puis dans son cou... Ce contact chatouillait légèrement mais procurait des sensations plus que plaisantes. Un autre baiser sur sa clavicule, et voilà, le moment tant redouté. Il avait atteint sa poitrine, mais au lieu d’y poser un baiser il laissa son souffle chaud réchauffer son corps, la jeune femme lâcha un léger soupir, tandis qu’elle frémissait doucement. Il posa finalement un baiser timide avant de revenir l’embrasser sur ses lèvres.
Il s’excusa alors et tenta de s’expliquer, sa main se retirant lentement de son sein, il prit sa main dans la sienne. Il détourna ensuite le regard, mais la jeune femme ne lui en voulait pas. Ce contact avait été agréable, même si les évènements étaient passés trop rapidement... Elle n’était pas en colère, par contre la peur était revenue. La peur qu’il soit comme tous les autres, même si elle savait que c’était faux, la peur qu’il reparte après avoir eu ce qu’il voulait, un sourire satisfait aux lèvres... Une part d’elle-même savait que Dante n’agirait pas ainsi, qu’il l’aimait vraiment, mais l’autre part d’elle ne pouvait s’empêcher d’avoir peur, de douter, surtout en voyant la vitesse à laquelle les évènements s’étaient écoulés, à quel point déjà elle s’était attachée à lui...
- « J’ai peur... »
Peur de quoi précisément? Peur de lui, peur qu’il s’en aille. Peur d’elle-même, qu’elle gâche tout. Peur de la mort, qu’elle les sépare. Peur de souffrir, souffrir en le perdant. Peur de l’amour, ce sentiment inconnu. Toutes ses peurs aussi simples ou profondes soit-elle était ancrée dans son cœur. La jeune femme avait perdue tous les êtres auxquelles elle tenait, et elle avait peur d’en perdre un autre, à nouveau.
- « À seize ans, mon petit ami m’a violé... il m’a rendue enceinte, puis il est partie. Ensuite mes parents, en apprenant que j’étais enceinte, m’ont foutue dehors... Ceux que je croyais mes amis m’ont emmené ici, avant de repartir en me laissant seule. Une personne est venue m’aider, une personne qui est devenue mon amie... elle a été assassinée. Et mon enfant, je n’ai pas eu la chance de le prendre dans mes bras... Tous les hommes et femmes avec qui je couche, partent avec la rosée du matin... Promet moi que tu ne partiras pas, je t’aime déjà et... »
Perséphone se tut, elle avait tout dit: son désespoir, sa peur, son amour... une telle franchise pouvait faire peur, mais la jeune femme n’avait pu retenir ce cri du cœur. Dans ses yeux, brillaient tous ce qu’elle ressentait, toutes ses émotions qui étaient venues prendre le contrôle. Elle avait tout avoué, tout donnée. Il n’en tenait qu’à Dante, de décider s’il acceptait ce qu’elle lui donnait ou s’il fermerait la porte à son amour.
Les mots et les regards ne suffisaient plus. Les dés étaient jetés; Dante n’avait qu’à décider s’il serait chance ou malheur. La jeune femme était brisée, serait-il prêt à recoller les morceaux? Perséphone se calma doucement et serra davantage la main de Dante dans la sienne. Elle s’était ouverte, elle n’aurait pas dû. Il n’avait suffit qu’un geste de sa part et la peur était revenue, mais ce n’était pas de sa faute. La fierté qui lui restait, l’empêchait de penser ainsi, tout comme elle l’empêchait de totalement désespérer... |
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| Sujet: Re: Une douce nuit d'été (Pv Perséphone) Sam 14 Juil - 17:30 | |
| La peur, elle venait si bien s’accommoder avec l’amour… Formant un des couples les plus troublants dans ce bas monde… Perséphone commençait à la ressentir en elle, elle lui avait dit… Le jeune homme allait la consoler, lui dire de ne pas avoir peur, qu’il était désolé de son geste. Mais il n’eut pas le temps… Elle dit d’autres mots, des mots durs, des mots doux… Sa vie, son passé, une femme si belle, avec une vie si tragique… Etait ce le prix de sa beauté ? Peut on croire en une personne qui garderait l’équilibre en ce bas monde sans penser qu’elle serait là pour maintenait cette équilibre ? Si tel était le cas, que devraient ils payer pour le leur amour… Le jeune homme n’y pensait pas, il refusait de croire en une justice si cruelle…
Les yeux de Perséphone étaient pétillants, laissant toutes ses émotions refoulées sortir peu à peu. Un baiser aurait été une consolation bien veine, elle voulait qu’il se serve des mots, les mots qu’il avait utilisé pour la séduire, les mots avec lesquels il lui avait dit qu’il l’aimait… Les mots doux, pas les mots durs… Il ne pouvait se résigner à l’accabler, pourquoi lui faire quelque reproche ? Il n’en avait ni l’envie ni la pensée, seule les vicieux mal intentionné auraient profité de la situation, mais il n’était pas de là, ce n’était pas un voile qui se montrait à la femme, c’était lui, vraiment lui…
« Je suis la rosée du matin, celle qui vient marquer le début d’une nouvelle journée, d’une nouvelle histoire. Ce n’est que l’aube d’un amour, je ne peux contrôler où et quand le crépuscule pointera le bout de son nez pour me retirer ce cadeau… J’espère alors que mon cœur aura cessé de battre avant que la fin de ce poème n’arrive… »
Ces mots venaient en quelque réconfort, le flic avait retrouvé ses flatteries… Jouant à nouveau les beaux parleur, se laissant gagner par l’ivresse que lui procurait la beauté de ces mots qui étaient sorti de lui si naturellement… Un tel naturel à tourner les propos triste en pareil beauté n’était pas un dont… Etait ce le doux visage du mensonge qui venait pointer le bout de son nez ? Ce fameux voile ? Celui qui est là pour blâmer les douces vérités, ou simplement pour les embellir ? Le réconfort étai t-il un mensonge ? Se forcer à réconforter la femme que l’on aime alors que ce qu’elle avait dit nous avait autant touché qu’elle ? Rester fort, parce que cela ne nous est pas arrivé à nous, se forcer à être prévenant alors qu’on voudrait partager ce malheur…
Ca se résume à ça ? L’amour, partager ses sentiments ? Bon ou mauvais… Se laisser gagner par la tristesse de l’autre, par sa joie, par sa détresse… Ce n’était pas possible, l’amour est beau… Faire partager son bonheur, le communiquer lorsque la détresse vient au loin, se laisser envahir par la douleur pour mieux la soigner… Les plaies les plus dur à soigner sont les siennes, alors on les donne à quelqu’un d’autre qui vient raccommoder les morceaux et vous rend la blessure réparée… L’autre prenant tout le malheur de son compagnon pour mieux penser ses blessures… Cette chose, Dante venait de la comprendre, elle venait de se confier à lui, de lui confier son malheur. A lui de s’en accommoder et de lui faire oublier, de prendre cette douleur pour lui, pour qu’elle puisse vivre avec… C’était ce qu’il avait envie de faire, pour elle...
Il posa alors un baiser amoureux, essuyant le coin de l’œil de sa belle. La regardant dans les yeux, ses yeux beaux, ses yeux doux, ses yeux brillant. Ces yeux ou le mauve se mêlé avec la brillance des larmes, donnant dans ce moment de détresse une beauté ironique… Dante observa un petit moment cette lueur dans le regard de Perséphone, un sourire amoureux sur les lèvres, il posa un autre baiser tendre pour prendre en lui cette douleur, lui donner sa joie, son bonheur d’être avec elle…
« Je te le promet… »
Il posa son regard dans celui e sa belle. Une larme au coin de l’œil. Puis il reprit avant qu’elle ne puisse réagir.
« Tout à l’heure je ne t’ai pas répondu. Je me suis contenté de quelques beaux mots… Là je te le dit, je te le promet, je t’aime aussi. »
Après cette phrase le jeune homme posa un autre baiser sur les lèvres de la jeune femme. Un baiser amoureux, laissant tout son amour passer au travers de ses lèvres, un baiser remplie de joie, de bonheur, de tristesse, de tout ces sentiments si ambigu pour venir se fondre dans un baiser… Le flic retira alors ses lèvres lentement de celle de Perséphone et lui murmura.
« Cette soirée m’emplie de bonheur, je souhaiterais la poursuivre en un lieu plus chaud. On pourrait aller chez toi, chez moi, où à l’hôtel comme tu veux, pourvu que nous soyons seul, toi et moi. »
Le flic posa un baiser tendre sur les lèvres de sa dulcinée, attendant réponse. |
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| Sujet: Re: Une douce nuit d'été (Pv Perséphone) Sam 14 Juil - 19:32 | |
| La jeune femme attendait les mots ou les gestes qui allaient venir; soit cruels, soit justes. Elle s’était confiée, parlée des êtres qu’elle aimait, puis perdue. Histoires tragiques, empiétant sur l’amour, une nouvelle chance, un espoir de bonheur. Elle l’aimait et ne supporterait de le perdre, comme elle avait tout perdue... Tout? Peut-être pas tout, il lui restait sa tête et son cœur, et elle avait un ami...
Retrouvant ses mots, Dante se mit à parler. Il avait compris que Perséphone avait besoin de se nourrir de ses mots, de leur beauté et leur tendresse. Les mots possédaient un réel pouvoir, il suffisait de bien les utiliser car s’ils pouvaient réconforter, ils pouvaient aussi faire souffrir. Lorsqu’il se mit parler, la jeune femme se mit à douter, autant qu’elle espérait. Il est étrange de ressentir deux émotions complètement différentes au même instant, avoir envie de pleurer et de sourire.
Il était la rosée du matin, marquant le début d’une journée, d’une histoire. Cela voulait-il dire qu’il était prêt à l’aimer et commencer le début de cet amour? L’aube, en si beau mot remplie d’espoir... aube, commencement... du pareil au même. Il parla aussi de crépuscule, la fin... Perséphone se promit de ne jamais lui briser le cœur, comme on avait souvent brisé le sien; elle ne pouvait déjà plus se passer de lui.
Dante posa un baiser amoureux sur les lèvres de la jeune femme, il essuya aussi le coin de son œil. Avait-elle pleuré? Sûrement... La peur est une émotion puissante, mais pas autant que l’amour, même si ses deux émotions travaillaient souvent de paire pour créer un autre sentiment, la jalousie. C’est pour cela que la peur devait être vaincu et remplacé par la confiance, la confiance en l’autre pour se sentir encore plus prêt de lui.
Il lui fit la promesse, celle qu’elle avait demandé. La promesse de ne jamais la quitter, de ne jamais l’abandonner. Une promesse assez difficile à faire quand on n’y pense, il ne pouvait promettre de ne pas mourir, cela, Perséphone le savait, tout comme elle savait que son travail était risqué. Au moins, connaître l’amour le rendra-t-il plus prudent... peut-être.
Un autre baiser, après avoir dit encore une fois qu’il l’aimait. Il le promit, il l’aimait. Son baiser en était la preuve, tant il était rempli d’amour mais aussi de joie, de bonheur, de tristesse et de toutes ses émotions. Perséphone accueillit toutes ses émotions et lui partagea les siennes; l’amour, l’espoir et... la confiance.
Il lui demanda alors dans quel lieu elle désirait poursuivre sa soirée. Honnêtement, il aurait pu la conduire à l’abattoir et elle l’aurait suivit. Par contre, il demandait son avis. Il était hors de question de se rendre chez elle, sa maison faisant beaucoup trop pitié, en plus, ses pilules devaient se trouver sur une table et elle ne voulait pas qu’il sache qu’elle se drogue. Bien qu’il devait s’en douter, la majorité des gens en prenaient, du moins dans la cité. Et allez dans un hôtel, dans une chambre... la tentation serait un peu trop forte.
- « J’aimerais bien aller chez toi. »
En plus, elle saurait ou le trouver après. Lorsqu’ils auraient rendez-vous, ou lorsqu’elle désirait le voir; elle pourrait bien sur le trouver sur son lieu de travail, mais... ça ne serait pas particulièrement romantique, on expliquera les choses ainsi. Peut-être que cela le gênerait un peu, ce que Perséphone ne voulait pas. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Une douce nuit d'été (Pv Perséphone) Dim 15 Juil - 15:18 | |
| [HJ : Ok on va chez moi. J'ai ouvert le topic dans la zone d'habitation.] |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Une douce nuit d'été (Pv Perséphone) Dim 15 Juil - 17:56 | |
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| Sujet: Re: Une douce nuit d'été (Pv Perséphone) | |
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